La Troupe des Ithryn Luin

Les ruelles sales, le pavé glissant, des badauds ça et la, quelques bambins qui courent, se chahutent et rient de leur galéjade, le chien qui se prend l’objet de leur hâblerie sur la figure, une pierre ramassée pour l’occasion, la ville s’est réveillée depuis quelques heures à peine, les fenêtres sont encore ensommeillées en volets fermés et les citadins vaquent mollement à leurs occupations, gestes habituels et sans plus de gaieté, le cœur n’y est pas, semble t-il.

Sur la grande place, les tavernes sont déjà pleine de matinaux assoiffés, ou de marins rentrés la veille, la tête remplie d’histoires ou de déboires, des histoires de peines et de querelles, des aventures de mer, celles qu’on ne raconte que tard le soir, au comptoir d’un troquet et qui finissent tard au matin levé.

Plus loin, un groupe de vieux s’engueulent, ils se jettent aux visages d’anciennes rancœurs, que le temps n’a pas su digérer, des chroniques de leur jeunesse effacée par les rides, des souvenirs sans lendemain et qui, pourtant, les poussent chaque matin à se rappeler et à s’injurier, faute de mieux.

Sur un coin de la place, au pied d’une bâtisse sans age, des femmes aux vertus légères finissent leur nuit de labeur, dur labeur. Sur leur maquillage avachi, glisse les désillusions, les désabusés, les rêves abusés et sur lesquels viennent verser des larmes, les passants d’une nuit ou d’une heure, les passants aux soucis trop inavouables, pour en faire une histoire.

Dans l’engourdissement de cette ville encrassée, du fond d’une rue sans ciel, des cris et des chants viennent réveiller les derniers qui dorment encore, des pas en danses joyeuses se rapprochent de la place aux humeurs maussades, des mots enchanteurs font leur entrée, des acrobaties en virevoltes habiles, sans acclamation, la troupe de joyeux saltimbanques prend possession de la place, l’entoure un costume de scène, en musique de tous les airs, en fausses notes aguicheuses et en déclamation séduisante.


Approchez braves gens, ici nous vous amuserons, nous ferons de vous notre public en chants et en foire, nous ferons sourire vos visages de cendres, nous réjouirons vos airs de nos sarcasmes, nous jouerons une comédie pour vous, avec un peu de tout et si peu de rien, notre spectacle saura vous enchanter, vous faire pleurer aussi, écoutez nos canevas, pastorales, contes ou romans, nos jeux égailleront vos vies endolories, souriez braves gens, la troupe des Ithryn luin vous salue !

Nous venons de partout et d’ailleurs, mais jamais d’où l’on nous croit, nous voyageons sans port ni attache, nous appartenons aux vents libres, nous sommes des saltimbanques aux couleurs du temps, le temps que nous choisissons, ne nous cherchez pas, nous vous arriverons.

Hurlez après nous, gens d’église, ça nous est égal, nous rions de vos dogmes, prêtons serment sur le diable, si cela nous plait, passez donc votre chemin de traverse, nous suivrons celui de travers, le notre, celui d’hier et d’après demain, aujourd’hui est notre jour, un jour de fête, un jour de carnaval, moi Arlequin, je ne vous salue pas, ou en coin, d’un regard malice, je garderais mon masque, pour ne pas m’offusquer de vos regards d’hypocrisies.

Nos jeux sont ceux de nos âmes, pures, ternies, suaves ou d’ailleurs, applaudissez nos pitreries, nous ferons quête de vos deniers, ou vous soulagerons de vos bourses qui tintent, sans bruit, nous ôterons ces quelques sous qui pèsent en trop dans vos poches, le sourire en cœur, cela va de soi, laissez nous vous conter la vie, vous danser le passé, ou vous inventer un avenir, mais n’oubliez pas d’applaudir ceux qui vous divertissent.

De villes en villages, nous parcourons en chanson, de découvertes en décousues, peu nous importe, nous bouffonnons et horrifions, c’est selon, mais notre théâtre improvisé sera sans croix, gardez-vous de nous offenser, nous vous rendrons toujours la monnaie de vos pièces, sans en perdre un sourire, nous pourfendrons nos détracteurs, fautes de bons acteurs.
Passez donc, au loin, gens de mauvaises intentions, les nôtres ne valent pas mieux, nos lazzis sont périlleux, bagarres, bastonnades, empoignades sont aussi nos jeux de scène, passez au loin gens de piètre augure.

Nous épions, observons, calquons vos mœurs, bonnes ou mauvaises, elles servent nos inspirations, notre concetti, vous sera servi à notre goût, en sauce pimentée ou en menthe poivrée, vos ardeurs, cocuages, coucheries, vices et sévices, nous en dévoilerons les dessins en quolibets aux sourires démasqués, continuez à tromper braves gens, nous courtisons pour mieux vous en servir le carnaval des mœurs.

Mon prologue épuisé, je concède la place à mes amis, frères et sœurs, compagnons de tous horizons, de tous acabits, tous de valeur, même s’il arrive parfois, qu’on les décrie, c’est sans appel, il est ainsi, brave gens, applaudissez la troupe des Ithryn Luin !

Approchez, allez y, entrez, et venez vous distraire,
Car c'est aujourd'hui que vous allez nous découvrir
Mes amis, moi-même, pour votre bon plaisir
Approchez, allez y! Cela peut vous plaire

Entrez, entrez, venez les écouter...
Ces histoires qui vous feront sourire, crier mais aussi chanter
Entrez, entrez, venez nous écouter...
Nous allons vous faire rire, et certainement pleurer

Penetrez ce soir notre univers,
Nos mots apaiserons toutes vos souffrances
Venez sur nos bancs, allez y, manger à outtrance!
Votre mort vous attends peut-être, juste après ces vers...

Entrez, entrez, venez les applaudir,
Nos cabrioles, nos blagues, mais également nos délires.
Entrez, entrez, venez nous applaudir;
Attendez vous au meilleur, attendez vous au pire

Mesdemoiselles, les 12 coups de minuit vont sonner...
Aucun prince ne viendra jamais vous en délivrer.
Cette vie est bien la vôtre, triste autant que précieuse;
Ne l'oubliez jamais, pour cela, ne vivez jamais trop heureuse.

Messieurs, avant que ne parte votre insoucience
N'oubliez, ni ces paroles, ni vos amis
Car ce sont eux qui donnent à ces mots tout leur sens,
« La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie »


Spectateurs...Amateurs ou détracteurs,
Nous ne voulons, ni gloire, ni honneur.
De votre bourse, vous parviendront certainement des plaintes,
Mais vous en sortirez indemne, n'ayez crainte!

Vous écouterez, pour aimer, pour détester,
Mais notre art n'est pas universel.
Nous ne garderons aucune sequelle,
Car vos avis n'existent, que pour différer.

Je suis un poète, je jongle avec les mots,
Ils sont musiciens, ils jouent avec le do.
Nous sommes de toutes provenances,
Mais seul notre avenir a, pour vous, de l'importance.

Si jamais vous ne savez nous apprécierez,
Je vous en prie, laissez nous terminer.
C'est quand le rideau sera tombé,
Que vous nous frapperez selon vos souhaits

Laissez à ce qui nous écoutent ce plaisir,
Vos mots sont vains, voire même inutiles...
Passez votre chemin, quittez sans applaudir
Ces gens sont accrochés à nos lèvres, bien plus subtiles!

Je m'appelle Eldahin, mais je n'existe pas.
C'est pourtant avec ce nom, que riment vos pensées!
Ma vie?ce n'est que cette petite scène en bois,
Mais mon histoire n'est qu'un triste conte de fées...

Je suis la nuit, je suis le jour,
Je ne suis né, que pour votre amour.
Vous m'applaudirez, mais seulement par envie,
C'est pour cela qu'à jamais, je vous dédierai ma vie.

Approchez, allez y, entrez, et venez nous distraire!
C'est aujourd'hui que nous allons vous découvrir.
Mes amis, moi-même, pour notre bon plaisir...
Approchez, allez y, entrez, cela va nous plaire...

Laissez vos regards hagards au tiroir ;
Votre moue dans un trou ;
Votre désespoir au placard ;
Et vos poches dans vos sous.

A moins que ce ne soit l’inverse !
Pardonnez mon ivresse,
Mais l’idée de ces retrouvailles,
De toute cette joyeuse ripaille
M’empli de joie.
Et vos visages cois
Je m’en contrefiche.
Par contre, les yeux de biche
De madame ne me laissent pas
Indifférent, loin de là.

Mon cher monsieur, laissez moi je vous en prie
Prendre la main de votre dame.
Je la ferais danser et virevolter en acrobatie
Et je vous la rendrais sans drame.

Riez, riez, tant qu’on vous le permet.
Le rire est fils de liberté.
Emprisonnés dans vos vies moroses,
Laissez-vous emporter par notre prose
Dans un monde imaginaire
Un monde sans repère
Où seules nos pitreries
Sont considérées comme litanies.
Placez votre confiance en nous
Nous ne volerons que vos sous.

Et encore, qui peut nommer cela voler ?
Vous peut-être ?
Faites si cela vous plaît.
Nous vous enverrons paître.

Votre sourire est le plus important,
C’est ce que vous perdez le plus souvent.
Certain dirons que « perdre la vie
Est plus triste pardi »
Mais réfléchissez quelque peu :
Si vous calculez en matheu
Lorsque la vie vous est ôtée
Vous perdez le sourire à jamais
Toutes les autres fois bout à bout
Où vous le perdez, cela fait beaucoup

Nous sommes là pour cela
Mais pas seulement pour votre tige,
Nous nous amusons aussi de ce tralala
Alors riez, riez vous dis-je !

Il est grand, sa peau couleur emmeraude en fait un etre lumineux, charmant et courtoix.
Son regard d'acier ferai fondre les glaciés les plus vénérables.
Son torse viril n'a rien à envier à un Appolon.
Il est la délicatesse incarné, la bonté même, toujours le coeur sur la main...
AshKrrr est un Orc!

"BLURPPPPPPP" *essayez d'imaginer le plus caverneux et odorant des rots qu'il soit possible d'imaginer... vous le tenez la? oky! ben celui là c'est pire!*

La vache! Ca shlingue!!!
Oky on peut pas le decrire commme ca!
Donc en fait il est moche, couleur putrefaction avancé, il parle comme un veau et sent le bouc!
Ok il fait 2m50, mais le cerveau a pas suivi, donc... sur les 180Kg on retient 20gr de cervelle... Et le coeur sur sa main... ben c'est pas le sien!!!!
Heureusement, il sait jongler...
Alors Mesdames et Messieurs, sachez apprecier dans votre grnade clémence...
AshKrrr et les Haches volantes!!!!!!!

"Grunt?? C A Moâ???"

Oyez... Oyez Gentes Dames et Messires !

BRAOOOOOOUM POOOUM POUM

A ma gauche une brochette de mâles pour vous Mesdames ! Admirez Arlequin et son masque. Pour vous Mesdames, oui je dis bien pour vous ! ce bouffon du peuple qui cache peut être un grand mystère sur ce visage caché, vous contera fleurette et vous fera oublié votre solitude le temps d'un instant par ses pitreries charmeuses.

BRAOOOOOOUM POOOUM POUM

Eldarin, jeune elfe insouciant, poète à ses temps perdus, de quelques vers éparpillés deci delà, celui-ci vous envoutera le temps d'un instant, pour mieux vous capturez, et pouvoir enfin vous dévoiler son caleçon fétiche ! Porte bonheur ce caleçon ne demande qu'à être touché ! Attention le caleçon ! Pas son propriétaire, sous peine de vous mettre une jeune et jolie donzelle à dos...

BRAOOOOOOUM POOOUM POUM

Que dire d'Edrahen... hum homme énigmatique qui sais manier, tout comme ses comparses, les mots et vous faire rire avec. Allez Mesdames ! très peu de choses, je sais sur lui mais... Ah si celui-ci, sous ses allure bonne enfant, est un homme à femme. A vous Mesdames de faire sauter le verrou de sa roulotte et d'aller ripailler avec, comme bon vous semble ou lui semblera !

BRAOOOOOOUM POOOUM POUM

Gentes dames, damoiselles, pucelles, cachez vos yeux ! Voici, le plus puant, le plus vert, le plus coquin de tous les orcs ! J'ai nommé Ashkrrr ! Muni de haches et d'un gourdin, celui-ci par ses lancés pourrait vous couper une pomme en deux sur la tête avec sa hache sans qu'aucun cheveux de votre précieuse tête ne soit atteint ! Je vous entend faire des OOOH et des AAAAH, mais sachez Mesdames,que pour gagner ses faveurs, il vous faudra lui donner en pâture son met préféré... un chaton !

BRAOOOOOOM POOOUM POUM

Et enfin pour vous Messires ! Devant vous, en équilibre sur ses mains, pour le plaisir de vos yeux, se trouve la charmeuse Chimeric ! Regardez bien Messieurs mais ne touchez point ! Ses cabrioles vous enchantent, ce corps aussi, mais c'est tout ce que vous aurez d'elle. A moins que vous ne sachiez la dompter... mais ça Messires c'est une autre histoire et je vous en souhaite bon courage d'avances !

BRAOOOOOOUM POOOUM POUM

Présentations faites, je vous souhaitent à tous Gentes dames et Messires, de prendre plaisir à venir vous joindre à nous pour passer en notre compagnie des moments de fêtes, de foires... que dis-je de bacchanales !

Mais permettez moi ces derniers mots avant de vous lâcher dans la cage aux lions. Excusez-nous d'avance, lorsque vous repartirez sans votre bourse ! Chaque travail à sa contribution... Et le montant de la nôtre, on le choisit nous même en vous délestant de cette manière bien festive...

Amusez vous... Amusez vous... Quoi vous êtes encore là ???. Mais filez donc les rejoindre... Filez triplebuse de niquedouille !

Oyez oyez braves gens
N'ayez pas peur d'approcher
Et de vaincre votre timidité
Venez venez braves gens
Nous sommes là pour vous servir
Et jalonner votre vie de rires

Moi, Aénoria, suis votre servante
De mes voiles en volutes chatoyantes
De mes danses aux allures enivrantes
Je ferais de vos hommes des victimes consentantes.

De mes jeux de séduction,
Je leur ferais perdre la raison,
Pour faire naître la passion
Et trouer de leur bourse le fond.

Messieurs dont les yeux sur mon corps vagabondent,
Vous êtes mariés et c'est la triste réalité de ce monde.
Cependant, si plus forte que tout se fait l'envie,
Je pourrais songer à vous combler pour une nuit.
Cela ne vous coutera que quelques gopis
Et le couroux souvent mortel d'une femme trahie.

Quand à vous mesdames,
dont je séduit les maris,
N'en faites pas un drame
Car ce n'est que pour une nuit.

Dans mes bras ils connaitront tous les vices,
Mais je ne ferais que vous rendre service
Car ils vous reviendront dociles et obéissants
Et certainement fidèles pour un temps.

Si malgrès tout le désir vous en prend,
Et pour quelques piecettes seulement,
De mes sortilèges en poisons mortels,
Je vous ferais vengeance de vos mari infidèles.

Quoi qu'il en soit Mesdames et Messieurs,
Nous vous offrirons un spectacle pour les yeux,
Qui de prouesses en emerveillement
Saura vous faire dépenser tout votre argent.

Tibadi badoum...

> Bien mesdames et messieurs bonsoir, je ne voudrais pas vous apparaître grossier ou encore moins vulgaire, votre capitaine, quoique rude, sait rester correct..

> Laissez moi vous présenter votre serviteur, votre marchand de rêve, celui qui émerveillera petits et grands, belles et poilus, celui qui se présente lui même devant vos yeux ébahis, nom d'une putain moustachue...

> Vegas InLove, capitaine de son état, trublion insolent de vos festivités nocturnes, camarade réconfortant de vos intimités diurnes !

Tibadi daboum, applaudissements !

> Damoiseaux, damoiselles, affichez fièrement sur vos visages la joie et la lumière, Vegas InLove est là pour pour vous divertir, amusez vous, l'orchestre est là pour vous faire danser....

> Si le gris qui vous entoure affecte la chaleur de vos coeurs, je m'en vais dès cet instant y afficher de la couleur !

Le capitaine jaillit de son tonneau à la main un pinceau, il s'en va gaiement maculer d'encre colorée la cabane si bien achalandé du bienheureux tavernier..

> Cavalier, cavalière, reste pas là où tu meurs... Viens donc dégourdir tes membres engourdis par le labeur, Musique !!



Le capitaine saisit une belle donzelle et la fait danser, danser... Il l'étourdit, la fait rêver, lui offre du bonheur... Enfin offrir, sa patte précise de felys fouille déjà la bourse de la belle...

Habillé, pour une fois, il est vêtu d'une longue veste noire, en cuir, dont la doublure est parsemée de fines bandes pourpre, indiquant les coutures, mais l'ensemble est très unis et rend bien.
Dessous, il est vêtu d'un ample pantalon noir, rehaussé de bottes en cuir tout aussi noir que la veste.
Il a mis, comme haut, une chemise blanche, contrastant avec tout le noir qu'il portait. Ses bijoux, pourtant ostentatoires, dorées, noirs et argentés, se fondent fort bien avec l'ensemble.

_Messieurs, dames, j’enchaine courbette et révérence.
Pour vous plaire j’entre dans la danse.
Parmi vous je me fonds, haute société
Et j’en ressors, vous ayant amusé.

Mes récits vont fait plaire
Et qui peut vérifié leur véracité
Sont-ils tirés de l’enfer ?
Ou d’une autre réalité ?

Laissons l'imaginaire,
Pour nous travailler
Et libre comme l'air,
Les pensées s'envoler.

Et si sans le vouloir
Mes récits déçoivent vos espoirs
Alors je m’attacherais
A vous amuser

Danse d’épées
Je tourne et je fend
L’air environnant
Anvant de les ranger

Cela vous déplait aussi ?
Dur client que voici.
Et que pensez vous de ses sorts ?
Feu, foudre, dans des couleurs d’or...

Leur puissance est bien maigre
Mais ils peuvent vous charmer
Voir vous hypnotiser
Et vous suivre dans vos rêves.

Laissons l'imaginaire,
Pour nous travailler
Et libre comme l'air,
Les pensées s'envoler.

Mesdames, on me dit charmeur
Et je convoites votre cœur
Et qui sais, amant d’un soir
Je détiendrais vos espoirs ?

Je disparaît sans un bruit
Et devant vos yeux ébahit
Et emporte en partant
Une partie de votre argent

Mesdames et messieurs,

Ne faite pas attention à l’ombre noir qui passe devant vous. Je veille sur vous et vous surveille. Si vous appréciez le spectacle et applaudissez bruyamment, vous ne goûterez que le plaisir d’avoir passer un bon moment.

Mais si par hasard, notre spectacle vous déplait et qu’il vous vient à l’idée de le perturber, vous me trouverez sur votre chemin pour vous apprendre à apprécier le divertissement à coup de pied.

Ne prenez pas crainte à ces paroles, parfois, vous verrez ma lame se transformer en une flûte d’ébène et d’acier, de rêves et d’étoiles, pour accompagner une danse, un poème ou tout simplement pour le plaisir de vos oreilles.

Peut-être vous emmènerai-je dans des pays lointains et merveilleux, tout en notes languissantes et en mélodies mystérieuses. Peut être vous ferai-je danser, emportés par quelques farandoles chantantes.

Mesdames et messieurs,

Approchez, n’ayez pas peur. Ecoutez, regardez, chantez, riez avec nous. Mais surtout n’oubliez pas que je garde un œil sur vous.