Rendez-vous dans une auberge

Missive pour un sourire

Je suis dans une cave, il y fait froid, humide et d’étranges créatures semblent se vautrer dans une eau croupissante, ces sales bestioles ont même tenté de me bouffer le mollet !

Je déteste les serpents, surtout les gros qui veulent m’enlever une partie de la jambe !

Belle, tu sais que tu l’es ?

Je n’aurai jamais du entrer dans cette cave, j’aurai du te suivre, rester auprès de toi, t’enlever et t’emmener dans une auberge ou sur un lit de paille, peu importe, j’aurai du te suivre. Tu aurais arraché ma chemise ou autre chose, parce qu’au fond, je sais que tes habiletés de voleuse, ne cachent en rien ton coté légèrement coquin, que tu caches un peu par pudeur, un peu par gêne, peut-être, je ne sais pas, mais je percerais ce secret avec diabolisme ! Sans parler de la finesse de ton doigté dont l’art, est d’ôter la bourse, mais qui peut s’exprimer de mille manières et que j’ignore encore.

Je te taquine, oui bien sur, je le ferais toujours, ne serait-ce que pour lire dans tes yeux cette petite étincelle et qui me dit : je rougis, mais j’adore quand tu me fais sourire.

Je me trompe douce lylou ?


Arlequin, ton serviteur dévoué (pourvu que tu ne me lourdes pas!)

***

Missive pour un sourire

Tu ne trompes pas mon tendre Arlequin, chaque fois que je reçois tes missives si délicatement écrites, je rougis et je souris…Je rougis sous tes paroles flatteuses, je souris de te lire…

Tu sais dire les mots qui me feront rire, tu sais les mots qui me feront sourire, tu sais les mots qui me feront rougir…

Tu as fait ce que tu devais faire, partir était la meilleure solution pour toi, mais c’est moi qui aurait du te suivre dès le départ. Je l’ai regretté bien trop tard, et quand j’ai voulu enfin te rejoindre, quelqu’un avait fermé le passage menant à la cave où tu te trouvais…la vie est trop cruelle parfois, cruelle comme ton absence…Tu me manques vraiment trop…

Tu sais lire dans mes yeux, tu sais lire dans mon cœur…Mon rôle de voleuse discrète laisse parfois place à une certaine coquinerie, cachée certes au fond de moi, mais qui sait se libérer et revenir en surface quand je suis avec toi.

Arracher ta chemise, toucher tes cuisses dans tes poches trouées…caresser ton torse, caresser ton corps entier, couvrir ton corps de baisers…

J’espère avoir réussi à te faire sourire ou rougir à ton tour, sous ton masque d’Arlequin, c’était à ton cœur que je m’adressais....

A très vite mon amour.

Ta Colombine (jamais je ne te lourderais !)

***

Missive pour un regard

Je lis ton message, toujours porteur de belles choses, qui me touchent, qui me bercent avant que le sommeil ne m’emporte dans des songes vers toi, avec toi, pour toi, ma douce petite plume.
Tes mots sont un souffle divin, léger, un souffle que je goûte et j’y retrouve ton parfum.

Je me suis encore fait assommer par vorach, tant pis, quelques bossettes et écorchures que tu vas devoir soigner, avec la délicatesse que tu possèdes, comme un don du ciel.

Tu sais, loin de toi, je ne vois que toi, tu possèdes mes pensées, chacune t’appartient et quand je sens le vent sur mon visage, c’est ton souffle parfumé, quand je vois un doux rayon de soleil, c’est ton regard fleuri, quand j’entends un chant d’oiseau, c’est ta voix si douce si enchanteresse.

Mon corps te réclame, chacune de tes caresses est un cadeau et c’est si difficile d’être loin de toi, j’adorerai que tu enfouisses tes mains dans mes poches, que tu prolonges tes fines caresses sur mes cuisses… Plus encore, mon âme te cri, te hurle et bon dieu que tu me manques.

Et quand je te vois enfin, mon cœur s’emballe, il prend le rythme d’une chamade, mes yeux ne voient plus que toi et le soleil brille de mille feux.
Mais tu es loin.

Ton Arlequin, pour toi.

***

Missive pour un baiser

Je reçois ton message, je le parcours des yeux, et je ne peux m’empêcher de t’imaginer en train de l’écrire. A la fois heureux en pensant à moi, et triste d’être loin de moi, heureux de m’écrire, et triste d’être blessé…

Vorach nous a réuni par ses coups à ce que je vois, il m’a assommé également….je soignerai tes blessures et tu soigneras les miennes. Je ne suis pas trop mal en point, j'espère qu'il en est de même pour toi...

Tu me manques vraiment trop, je me mets en route immédiatement pour te rejoindre, tout en toi me manque…je n’en peux plus.
Mon cœur est trop serré sans toi, mais là à l’idée de te revoir rapidement, il reprend vie…je reprends vie.

Je ne suis plus très loin mon aimé.

Ta petite plume, Lylou

***

Missive pour toi

Je te vois enfin !
Mon cœur est parti en quinconce quand je t’ai vu, je te croyais si loin de moi.

Et puis, tu es apparue, la sous mes yeux et mon regard un peu ebeté.

Je voudrai te couvrir de baisés, de la tête aux pieds, puis, je recouvrirai ton visage d’encore mille autres pour voir ce sourire qui te va si bien, et puis, tes joues, superbement rosies, comme tu es belle !

Si la raison l’emportait, je t’emmènerai avec moi, dans l’auberge d’a coté, tu sais celle où nous avons passé une nuit. Je déshabillerais ton corps, puis je t’offrirais le mien et tu en seras la reine.

Arlequin, à cœur perdu

***

Missive pour une nuit


Je me suis parée d’un équipement tout léger afin de courir plus vite pour te rejoindre, un serpent sur la capitale m’a demandé un service : je devais tuer une certaine chenille, et en remerciement, il m’a offert la plus belle dague que j’ai jamais vu, puis dans un cimetière j’ai trouvé un pendentif qui accroît encore plus mon agilité dont je te sais si fier…

Je te laisserai le plaisir de découvrir ma veste légère et mes chaussons lorsque tu me les enlèveras, avec la délicatesse qui est tienne…

J’ai fait aussi vite que j’ai pu, et à un moment je me suis retournée et tu étais là, devant moi, encore plus beau qu’à notre séparation…

J’aimerai de prendre dans mes bras, t’embrasser aussi fougueusement qu’il me sera possible, t’étreindre, te serrer, t’enlacer…mais il y a trop de monde dans cette forêt…

J’aimerai tant que tu me rejoignes à l’auberge afin de profiter de toi, de ta présence, de ton corps…

Je t’attends impatiemment…

Lylou, ton amante…

***

Missive à l’amour

J’ai tant à te dire, que ma réponse ne tiendrait pas sur une simple missive. Je pourrais écrire un livre entier sur toi, sur moi, sur toi et moi, mais le porteur de message ne serait pas très heureux du poids de tant de bonheur, il en serait jaloux et tu risquerais de ne jamais recevoir mon message.

J’ai hâte d’ôter ce que tu as vêtu avec ta grâce que j’aime tant, j’ai hâte de bercer ton cœur avec mes mots, j’ai hâte de couvrir ton corps de baisés, j’ai hâte de voir à nouveau ton sourire.

Regarde derrière la porte, ce livre que je n’ai pas écrit, je viens te le dire, ouvre la porte de ta chambre, un sourire t’attend, celui que tu donnes à mes jours et mes nuits, celui qui s’impose par toi, celle qui a trouvé les portes de mon cœur, celle qui a brisé les chaînes qui me retenaient loin de toi et pour qui je vis, désormais.

Arlequin, prêt de toi

***

Missive à l’amour, missive pour toujours

Je parcours des yeux ton message et je me précipite vers cette porte derrière laquelle je vais retrouver la partie de moi qu’il me manquait.

Quand je suis seule, mon cœur est totalement tourné vers toi, je ne suis plus moi-même, je ne vis plus, je ne respire plus…un vide cruel s’installe en moi…

Quand je te retrouve ou que je sais que je vais te retrouver dans l’instant, mon cœur se remet à battre, rien que pour toi, il palpite si fort que j’ai l’impression qu’il raisonne en moi.

Tu es tout pour moi, ma famille, mon amour, ma vie…Je t’aime à en mourir Arlequin…

Comment as-tu fais pour ensorceler mon cœur de cette façon ? Après tout, je m’en moque, et je te remercie même de l’avoir fait…Sans toi ma vie aurait été trop fade pour continuer….

J’ouvre cette porte, ça y est je revis…

Je t’aime… j’ai envie de crier mon amour au monde entier…

*embrasse délicatement Arlequin*

***

Pour elle

Je te vois enfin, je prends tout ton être dans les bras, portant celle qui m’a choisi au plus haut vers les cieux que personne ne connaîtra jamais et que toi seul connaît.
Enfin, je peux te voir, t’enlacer, t’embrasser, t’aimer…

Je pourrais crier aux autres mon amour pour toi, mais ils ne le comprendraient pas, parce qu’il est trop loin de tout ce qu’ils connaîtront, de tous les rêves qu’ils feront et même de ceux qu’ils ne feront jamais.

Je te porte dans mes bras, t’embrasse fougueusement, de trop avoir attendu ce moment, je dévore tes lèvres, tes joues merveilleusement empourprées, j’avale ton regard d’un coup d’œil pour ne plus jamais le perdre.
D’un coup de pied, je referme la porte sur notre amour, pour le garder au chaud, pour te garder pour moi et me donner à toi.

Je m’approche du lit et je te pose sur les draps parfumés, délicatement je glisse au creux de ton oreille « je t’aime ».

***

Pour toi

Je suis la plus heureuse des femmes dans tes bras, je me sens légère comme une plume, pour la première fois de ma vie je me sens vraiment bien, et il n’y a que toi qui ais su faire ça.

Ces mots que tu me dis , je ne sais pas comment t’expliquer combien je les attendais, je voulais les entendre pour être sûre que je n’étais pas en train de rêver, pour être sûre que tout ceci est bien réel…

Pour moi tu es tel un ange, tu sais me protéger, tu sais me faire vivre, tu sais lire en moi comme dans un livre. Tu es un être que je n’aurai pu imaginer, tout de toi me plait…

Ces mots font palpiter mon cœur encore plus vite, j’aurais envie de les entendre toujours.

Je te regarde dans les yeux, et je comprends à cette petite étincelle que ces mots ont aussi une grande importance à tes yeux.

***

Un moment de questions.

A genoux en face d’elle, j’écoutais ses mots mes mains posées sur ses hanches, elle parlait à mon cœur, lui qui s’est emballé à notre première rencontre, elle qui l’a embrasé pour ne plus jamais éteindre ce feu qui brûle pour elle, pour toi, soleil de mes nuits.

Mais, le trouble m’envahissait, d’abord imperceptible, il venait battre mes tempes, chavirer mes pensées, une peur grandissante et que je ne pouvais lui cacher…

J’ai peur, pour toi, de te blesser un jour, de te faire mal. Si tu savais comme cette idée me fait mal. Avant toi, j’en ai connu d’autres, je suis faible et si je te faisais mal, si tous les deux nous faisions de ce rêve céleste, un miroir aux alouettes, si nous nous trompions, j’ai si peu à t’offrir, j’aimerais tant te donner. Tant de questions sans réponse.

Tu comprends ?

Je posais ma tête sur ses genoux, une larme glissait lentement le long de ma joue, mouillant un peu le tissu de sa robe.

***

Un Etre si vulnérable.

D’un geste de la main, j’essuyais cette larme qui coulait le long de sa joue.

Si fort et si vulnérable en même temps, il me montrait sa faiblesse, je n’en étais que plus émue de sa sincérité.

Tu sais Arlequin, depuis que nos yeux se sont croisés, depuis que nos cœurs se sont trouvés, depuis que nos vies se sont entremêlées, je me pose de nombreuses questions aussi.

Mais je n’ai pas peur de l’avenir, je n’ai pas peur de notre avenir. Le destin nous a fait nous rencontré, il a mis l’amour dans nos cœurs, il nous a fait nous trouver…Il ne peut pas y avoir d’erreur possible, nous ne pouvons pas nous tromper. Je t’aime plus que tout au monde, plus que ma vie, tu es tout pour moi, et je pense que tu viens de me prouver ton amour : en me disant que tu m’aimes , en te confiant à moi, en paraissant si vulnérable à mes yeux…

Je connais bien ton passé de séducteur, je te connais de nombreuses conquêtes, et cela fait parti de ton passé, je pense qu’on peut être très heureux ensemble, sauf si…

Sauf si tu éprouves le besoin de voir d’autres femmes ? Est-ce cela qui te fait peur ? Cela me ferait effectivement souffrir…

Mais j’ai assez confiance en toi, j’ai assez d’amour pour toi, pour croire que tel n’est pas le cas, je le sentirais…enfin je l’espère mon amour.

***

Hymne à lylou

Tes mots brûlent ma peau, s’enfoncent dans mon ventre pour le retourner et pincer mon estomac au passage, lorsqu’ils arrivent à mon cerveau, c’est un feu d’artifice merveilleux, j’y vois chacune des couleurs comme de petites étincelles délicieuses, qui animent mes pensées, les bousculant, les entrechoquant, les heurtant parfaitement et irrésistiblement, je prends tes mots pour en faire des petits plaisir de chaque jour, les triant et les rangeant pour qu’ils égayent mes jours et si la nuit arrive, j’en prendrais d’autres, pour l’illuminer jusqu’aux étoiles.

Tu es la seule à avoir percé les secrets de mon âme, tu es la seule à avoir su me voir, malgré mon masque de cuir, tu es la seule que je ne peux quitter, le matin levant, tu es la seule qui me manque, avant même de t’être éloigner de moi, tu es la seule que j’aime à voir sourire et lorsque le premier soleil me réveille, c’est vers toi que mon regard se tourne, c’est vers toi que je souris, c’est toi que j’embrasse tendrement et inlassablement.

Je ne tromperai pas celle qui m’offre le plaisir de la voir sourire et rire, encore et encore.

Je posais ma tête sur son genou, une larme à l’œil. Elle glissa sur ma joue, sur ma tempe, elle rusa et chuta sur la peau de lylou, c’était une larme de joie

***