La passeur de reve

hrp/ si vous êtes d'accord avec ça, ce rp est le premier d'une serie anonçant l'eveil des Osëfyen et sera posté par "le passeur des reves"

Un matin, l’aurore, l’éveil des sens, le chant du coq, le chien errant qui fouille un tas d’ordures, une journée ordinaire qui débute.

Pourtant, au milieu de cette harmonie renaissante d’une veille ordinaire sur le Sarwyen, quelque chose dans l’air se prépare, quelque chose qui changera l’ordre établi, quelque chose que seule la nature, mère de l’universalité sarwyenne, ressent au plus profond de ses entrailles.

Le coq cesse son chant, le premier vole du moineau s’interrompt sur une branche, le chien qui montre des dents baisse l’échine et se détourne ravalant sa hargne.
Les rayons du soleil se font plus intense, presque aveuglant et se projètent sur une partie du Sarwyen, embrasant la surface du sol, léchant une aire que nul ne peut clairement distinguer mais qui scelle d’un sceau lumineux le siège des âmes sans souvenir.

Le sol tremble, des ondes telluriques se propagent sous sa surface, soulevant les roches trop denses, pulvérisant les roches plus fragiles, détruisant les accrétions de pierres, le magma explose faisant jaillir sa rage contenue depuis l’orée des temps, des geysers de lave se dressent vers les cieux. Les sols se craquellent sous la puissance de la fusion magmatique et une auréole en fusion se dessine sur le sol, dévoilant le sceau d’un cercle incandescent et étincelant.

Au sein du cercle de feu, des petites auréoles lumineuses se forment progressivement. Elles paraissent danser au dessus de la surface, dans un ballet aux milles couleurs de l’arc en ciel, on peut les voir s’élancer les unes vers les autres, s’étreindre et se déchirer pour encore se rejoindre dans une féerie lumineuse et mirifique. Eblouissante de beautés et de grâces, les auréoles ressemblent à des feux follets, éclatant de merveilleux, extraordinairement pure et une lueur bleuté se forme en leur mitan.

Les rayons du soleil s’inclinent devant cette grâce luminescente et peu à peu les éruptions magmatiques s’apaisent, la fusion se fige et la roche se couvre d’une croûte dure et bouillante.
Les auréoles dansantes foncent brusquement vers le ciel et l’on peu voir plusieurs gerbes bleutées fendre le ciel, traversant les nuages éparses et se fondre vers l’infini des profondeurs célestes, puis disparaître laissant une aura bleue derrière elles.

Le merle moqueur reprend la note laissée par le coq, le chien ressert les dents et la journée reprend son cour.

Plus haut, la haut, loin du Sarwyen, au delà des cieux, par delà l’imaginaire, un monde s’illumine, un monde oublié, un monde d’un autre temps, d’une autre ère, un monde de lumières qui ne réside plus que dans les souvenirs de certains, déformé par les récits et les esprits perfides.

Les jets de lumières venus du sarwyen, traversant l’espace et le temps en un seul instant unique et merveilleux, rejoignent la surface du monde oublié et le ballet étincelant reprend, plus intense, plus éclatant.
Peu à peu, d’autres lumières viennent se joindre à ce ballet aux couleurs de l’arc-en-ciel, puis d’autres encore, jusqu’à ce que le centre de ce monde se couvre entièrement de mille feux de joie, tout en éclats dansant.

Les lumières se rassemblent en cercle, toutes dansantes et virevoltantes autour de celles bleutées, arrivées des lointaines contrées de Sarwyen.
Elles reculent dans une harmonie parfaite et de loin, on pourrait croire qu’elles saluent et s’inclinent devant les arrivants.

Au cœur de cet océan lumineux, cinq lumières bleutés s’assemblent toujours dansantes, s’étreignant pour déteindre les unes sur les autres, elles se touchent et s’enlacent, mélange éclatant des couleurs prismales.

Le monde oublié tout entier salue l’arrivée des cinq. Un luminosité sans égale gagne peu à peu toute la surface, du ciel aux étoiles, un feu sans chaleur se propage, diffuse ses lumières et on peut voir des milliers de geysers fuser de toute part, foisonnant et fusionnant dans un seul et unique chant lumineux.

Les lumières sont les âmes de chaque habitant du monde oublié, un monde onirique où le corps n’existe pas, où les apparences n’ont aucun effet, où les mots n’ont pas de son mais se propagent à l’intérieur de chaque être. Un monde où chaque esprit peut choisir sa propre représentation, sa propre image, un monde où la douleur n’est qu’intérieur.

La mort n’y est qu’illusion, l’immortalité sa réalité et l’essence même de son fondement.
Chaque être n’est que pure esprit sans la contrainte du corps, le temps et l’espace n’a aucun sens pour eux.

Au cœur de sa matrice réside la main astrale, cinq esprit élus pour éveiller leurs frères et sœurs à la mémoire corrompue et aux souvenirs perdus dans les confins du néant.
De la main astrale le Tähal se formera et apportera mort et destruction.

Les cinq se sont éveillés d’un long sommeil.

L’Osefyen renaît.

je stocke ici quelques images qui nous servirons.

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