Hijo de la Luna.

(J'ai été forçé par Missouff a venir ici! Si, si... Elle a dit qu'ici, on me sera d'une grande aide, mais Sha', tu sais que de toute façon, j'écris mal -_-" PUis avec mon problème d'orthographe -_-")

Hijo de la luna.
Un petit sourire sur le bord des lèvres, un pied en l'air, un équilibre parfait avant un petit saut où les clochettes accrochées aux chevilles tinteraient. Elle est ici pour le plaisir des yeux, pour le plaisir de recevoir son dîner ce soir, un travail à elle, comme tout gitan qui se respect. Elle accomplie un ou deux air de flûte, toujours avec ce sourire malicieu sur les lèvres, puis vînt le soir...

Dans son corsair noir et sa longue robe pourpre, la gitanne ramassa sa flûte. Elle la prit, la contempla jusqu'à qu'un gamin vînt. Fils de gadjo, la gitanne n'accorda pas un seul regard a l'enfant, mais elle fixait la lune, au loin... Elle prit alors aucun sourire, et son visage devînt mélancolique. Elle prit un petit murmure mélodieux au début, puis ses doigts agiles firent de ce murmure un air. Elle s'arrêta, et entreprit de chanter. Sa voix tel une petite brise vînt a articulait:

"Idiot qui ne comprend pas
La legende qui comme ca
Dit qu'une gitane implora la lune
Jusqu'au lever du jour
Pleurant ,elle demandait
Un gitan qui voudrait
L'épouser par amour"

Elle fit un pas en arrière et reprit le chant:

"Tu auras ton homme femme brune
Du ciel repondit la pleine lune
Mais il faut me donner
Ton enfant le premier dès qu'il te sera né
Celle qui pour un homme
Son enfant immole
Bien peu l'aurait aimé"

Elle reprit la musique avec sa flûte. L'enfant contemplait la gitanne avec de grands yeux. La musique qu'elle produisait était presque envoutante, mais si somptueuse a l'oreille.

"Lune tu veux être mère
Tu ne trouves pas l'amour
Qui exhausse ta priere
Dis moi lune d'argent
Toi qui n'as pas de bras
Comment bercer l'enfant
Hijo de la luna"

Elle esquissa un petit sourire avant de reprendre avec sa flûte. La chanson avait attiré quelques badauds qui la regardaient eux aussi avec de grands yeux. Ils étaient envoutaient. Cette chanson était l'une de trois qui racontait quelque chose, une chose qui s'était passer... Vraiment passé...

"D'un gitan cannelle naquit l'enfant
Tout comme l'hermine
Il était blanc
Ses prunelles grises
Pas couleur olive
Fils albinos de lune
Maudit sois tu bâtard
T'es le fils d'un gadjo
T'es le fils d'un blafard"

Elle monta un sourcil en reprenant le chant, et ses yeux couleurs métals regardèrent les passant, elle fit deux petits mouvements de danse, ses pieds nus ne glissant pas sur la chaussée humide.

"Lune tu veux être mère
Tu ne trouves pas l'amour
Qui exause ta priere
Dis moi lune d'argent
Toi qui n'as pas de bras
Comment bercer l'enfant
Hijo de la luna

Le gitan se croyant déshonoré
Couteau en main sa femme alla trouver
L'enfant n'est pas de moi
Tu m'as trompé je vois
A mort il la blessa
Et l'enfant dans ses bras
La colline il monta
Là-haut l'abandonna"

Elle reprit sa flûte dans sa main droite, et reprit la même mélodie, douce et a la fois rapide, elle regardait la lune, sa mère...

"Lune tu veux être mère
Tu ne trouves pas l'amour
Qui exause ta priere
Dis moi lune d'argent
Toi qui n'as pas de bras
Comment bercer l'enfant
Hijo de la luna

Et le soir où l'enfant joue et sourit
De joie aussi la lune s'arrondit
Et lorsque l'enfant pleure
Elle décroit pour lui faire
Un berceau de lumière
Et lorsque l'enfant pleure
Elle décroit pour lui faire
Un berceau de lumière"

Elle fit un dernier air avec sa flûte et arrêta. Rouvrant les yeux, les quelques badauds partirent sans rien laisser. Elle souria, ce soir, c'était le bon... Elle partait en direction des terres d'argents, peut être que là bas, ils l'accepteront, peut être que là bas elle trouverait des gitans à la peau pâle et aux yeux gris... Des comme elle... Elle attrapa ses quelques bagages, regardant les deux grosses boules de poils, l'une noir, l'autre blanche, et siffla.

Les deux bêtes se levèrent aussitôt, oreilles droites, et à l'arret. Mais quand la gitanne se mit a rire, les deux animaux se mirent a sautillaient autour d'elle, du moins le blanc. Elle les caressa et ils partirent... En pleine nuit...

"Eurèbe, avance, sois pas à la traîne."
L'animal noir au contour de l'oeil s'avança, les griffes se plantant dans la terre fraîche.

"Luuna, pas trop loin"
L'animal blanc au contour de l'oeil noir s'arrêta et reprit la marche quand sa maîtresse était a son niveau.

(Dans ce petit RP quie xplique l'arrivée d'Anastasia a Sarwyen, elle dit avoir écrit si on veut la chanson, mais en réalité, on la doit au groupe Mécano)