Quelques jours déja que j'ai écris ces lignes
Le vent qui m’apporte les rires sincères de mon frère, s’amusant au loin avec nos invités, me glace le sang. Mon cœur doucement ralentit, se meurt dans un cris que seules les oreilles de mon âme perçoivent.
Je réfléchie beaucoup ces derniers temps. Je ne vie plus vraiment.
Je le vois, il est heureux mais mon bonheur à moi s’échappe dans chacun de ses regards, chacun de ses gestes pour l’une de ces somptueuses pécheresses. Je me vide de bien de mes joies, de toute ma sérénité.
Ma vie en ces terres n’a pas toujours été évidente. J’ai été acceptée dans une famille presque malgré moi. Ceci pour dire que je n’aurai jamais pensé trouver des personnes qui me donneraient tant d’amour, tant d’attention, une affection rare et sans intérêts parallèles.
Je me souviens de lui la première fois que je l’ai croisé. Quel charisme, quel démarche. Il n’avait pas cet air hautain que se plaisaient bien des autres à cacher en prônant une quelconque puissance. Même à nue, il était divin de sincérité, de modestie.
Je suis née dans ses connaissances, petite enfant fluette, frêle apparue de nulle part…
Il m’a recueilli sous son aile comme un vilain petit canard exclu de toutes part. Peut être le seul à m’aimer comme j’étais, à me protéger des violences physiques et morales que je pouvais subir, à me guider, m’appeler dans ses traces. Parfois, il essayait de me devergonder.
Je continue ?