L’ennuis, mon pire ennemi.
Ca fait des années qu’il me suis.
Il ne me lache pas.
Je me débat, je m’occupe,
Mais je suis trop occupée déjà.
Trop occuppé pour trouver le temps de me distraire.
Avant, j’avais beaucoup de temps,
Mais je ne savais pas quoi en faire.
L’ennuie m’a forcé a developper ma créativité :
Tous ce vide à remplir de je ne sais quoi,
J’y ai mis des trucs,
J’ai beaucoup créé.
Mais j’ai créé pour moi.
Toujours seule avec moi.
Je voudrai être deux,
Alors je me parle.
Mais afforce de me parler,
Je me connais déjà.
Et le reste de moi,
Il ne m’intèresse pas.
Il m’inquiète même.
Je veux pas tout savoir,
Ni sur moi, ni sur tout.
Puisque je n’ai plus grand chose à voir chez moi,
Je m’en vais voir ailleurs.
Hors de moi,
Loin de moi,
Loin de mon ennuis.
J’observe d’abord,
Puis je m’ennuis d’observer.
Et si j’interragis ?
Ca fait quoi ?
Les conséquences sont multiples.
Je ne peux pas tout essayer.
L’infinité m’ennuis.
J’ai arrêter de créer un monde,
Car un monde est infini.
Alors ça m’ennuis :
Pas de fin, pas de limite, pas de but, pas d’intérêt.
L’ennuis me fatigue,
Et lutter contre l’ennuis me fatigue aussi.
Il me rend amère.
Il m’écrase et me fait mal.
La douleur me cuis,
La peine me plie,
Et la colère surgit.
Je m’ennuis !
Il m’enterre sous un tas d’émotions négatives
Qui risque de me nuire.
Je ne veux pas me nuire.
Mais ça doit sortir.
Ca nuira à d’autres pour moi.
J’ai tellement créé,
Il me faut détruire.
J’ai vue comment on fait,
Je veux voir comment on brise.
L’ennuis rend insensé.
Il me fait peur.
Je me fais peur.
Pourquoi ?
Pour m’occuper contre l’ennuis.
Mais il est encore là.