Le journal de Miw

Le 8 octobre 2006

Cher journal,

J’arrive à un moment où j’ai besoin de faire le point. Il s’est passé ressament des événements plutot troublants. Mais commençons par le début afin de mieux comprendre ma situation. Je vais même remonter à mon enfance si brumeuse.

MON ENFANCE

J’aurai beau essayer de me vanter d’origine extraordinaire, histoire d’impressionner ^^, je n’en suis pas moins née dans un grenier. Mes parents avaient construit une petit maison ( un peu bancale ) dont le rédechaussé servait à l’élevage de blobs. Et oui, c’est une proffession originale mais qui permet de vendre des matière premières ( gelée de blob ) et pas mal de potions très éfficaces préparées par mon père. Il reste donc le grenier pour entreposer le matériel nécessère à l’élevage. Et oui, je ne suis même pas née dans une salle « habitable » ! On logeait dans une petite cabane dans un arbre, juste à côté.

Je n’ai pas vraiment connu mon père. Il a disparue le jours de ma venue au monde. Mais ma mère m’en a beaucoup parlé et en bien. Un grand sorcier d’un talent extraordinaire. C’est lui qui a découvert comment nourrir les blobs à l’aide d’une dinamo et d’un vélo. Balaise hein ?! Il les a assez étudié pour savoir comment les stimuler pour qu’ils soient plus rentables. Il était parti dans la forêt et il n’est jamais revenu.

Ma mère, une félysse très douce, m’a élevée toute seule et m’a appris à accepter toute forme de vie et même les plus répugnantes. Il m’arrivait souvant de me balader avec un blob dans les bras . Maman ne réduisait jamais mes préférés en gelée ( même si c’est parfois difficile de les différencier ).

MON DEPART DANS SARWYEN

Peu après mes 24 ans, j’ai choisi de laisser l’élevage à ma mère. Elle ne restait pas seule pour autant. Le village était proche et les blobs veillaient sur elle. J’avais besoin d’aller voir ailleurs, de faire ma vie… et peut-être que je pourrais retrouver mon père, qui aurait tant à m’apprendre. Comme lui, je me suit lancée sur la voie de la magie. J’ai appris dans certains livres qu’il avait laissés derrière lui, comment faire voyager mon esprit à travers la noosphère, la connaissance universelle. Mais c’est un art très difficile qui demande une grande sensibilité et beaucoup de concentration. Bref, je ne suis pas tout à fait au point.

Sarwyen est un monde assez rude mais j’ai eu la chance de trouver des personnes sur qui compter. Le clan des Lex Talionis m’a accueilli à bras ouvert. Le chef, Awakare, dont je m’amuse souvent à défier l’autorité, à pris soin de moi et m’a donné une fonction importante suite à mon dévouement envers le clan. Voici d’ailleur la description de ce dernier :

« Si vous aussi vous en avez assez de vous faire tuer par les PK
Venez rejoindre les Lex Talionis ..... Oeil pour oeil, dent pour dent

PK NOUS SOMMES TON PIRE CAUCHEMAR!!!!!!!!
quoi ton pire cauchemar c'est de te réveiller elfe?
...bon ... bah ....
NOUS SOMMES TON DEUXIEME PIRE CAUCHEMAR!!!!!!!! »

Je suis devenu la scribe du clan. J’ai commencé par faire une liste de tous les assassins rencontrés. Puis j’ai accumulé quelques taches tel que les voyages inter-clan dans le but d’établir des alliances diplomatiques.

Mais peu à peu, je me suis lassé de cette paperasse rigoureuse et de ces règles stictes concernant le clan, les allieirs et les PNAs.
Et puis, c’est bien beau de se prétendre contre les criminels quand on tue soit même ! Peut-être que je réfléchis trop, mais je sens comme quelque chose qui cloche entre les principes de Lex Talionis et mes convictions.

J’oubliais mes activités d’espionnage à la Mataharie. J’ai souvent profité de mon jolie minois félin pour amadouer le vilain tueur afin qu’il me disen tout ce que je veux. Des infos partagée ensuite avec le clan, bien sûr.

DES EVENEMENTS TRAUMATISANTS ( La Mesnie )

Il y a peu, j’ai fait cette terrible rencontre avec la Mesnie hellequine. J’ai connue une mort soudaine et me suis retrouvée dans une sorte de temple du Faucheur qui détenait mon âme. Il y avait de quoi perdre la tête. Des êtres si violents et plein de haine. Après avoir posé bien des questions ( et se n’est pas facile avec des personnes aussi flipantes ) j’ai compris qu’il s’agissait d’une sorte de vangence face à l’incompréhention. Beaucoup de choses m’échappent encore.
Le fait est que je devais participper à une de leur chasse sanguinaire afin de retrouver la vie. J’ai donc fait parti de leur clan durant une chasse. J’ai été contrainte de tuer des innocents. J’ai aussi réussi à sauver quelqu’un en faisant face aux hellequins avec mon habituelle insolence. Après un tel affront, je redoutait le pire. Mais le faucheur s’est montré étonnement clément et peut-être même admiratif. J’ai lue de la sympathie dans son regard démoniaque.

Depuis longtemps je crois en l’inexistance du mal. Mais plus troublant encore, le sang des innocent a le même goût que celui des assassins. J’ai commis l’irréparable en savourant le sang sur ma fourrure. Et je repense souvent au plaisir de chasser sans se poser de question. Cette liberté… Pas d’allier, pas d’ennemis…

Les félys sont de nature indépendante. Ca expliquerait peut-être se besoin de liberté. Ne suivre que mon libre arbitre. Ne pas juger les gens à la couleur de leur karma.

Ce jours là, je suis arrivé à ma 35ème victime. Mais les 2 dernières étaient apparement innocentes.

le 13 octobre 2006

Cher journal,

J'ai bien peur que la Mesnie n'ai corrompue mon âme avant de me la rendre. Voilà que je me prend à frémir devant les innocents. Ils me paraissent si naïfs, si... innocents. Ce ne serai pas une grosse perte...
Je ressent l'envie de m'évader, d'oublier toute responsabilité pour que ne reste que mon libre arbitre. Et puis cette esprit rancunier qui est le fondement de Lex Talionis commence à me peser. Ces personnes qui sont persécutées à vie pour avoir frappé une fois... Et même les gens les plus violents n'ont-ils pas plus besoins d'être compris que frappés ? La violence à souvent de mauvaises raisons alors il vaudrai mieux l'employer sans raison du tout, uniquement pour satisfaire l'instinct.
Mais je ne peut pas partir comme ça. Ce clan est le mien et je m'y sent importante. J'ai encore de nombreux points d'attache, des amis qui comptent sur moi. la chaleur de la main du chef sur ma petite tête quand je lui rapporte le gibier tueur ^^ . Mais à quoi ressemblerait celle du Faucheur ?...

Le 25 octobre 2006

« tu doutes… Le sang que tu as versé, n’est-il pas en train d’éveiller un fondement de toi, dont tu ignorais l’existence…

Vas…

Rejoins mes Hellequins… Arlequin t’attend.

***

Miw… tu reviendras, d’une manière ou d’une autre, tu reviendras.
Le doute est en toi, mais un autre doute réside aussi…. Plus insidieux, plus tourmenteur, ce doute te rongera les sangs et ton âme ; elle… sait une vérité que peu entrevoient. Toi, tu as mis le doigt dessus. Peut-être d’autres suivront les voix qui mènent au savoir. La vérité sur les Hellequins…

Part en paix, Miw la valeureuse. »

Ceux sont les mots du Faucheur, juste quand j’ai fanchis le seuil du temple. Mes idées se sont mélangées. Je refuse à présent toute responsabilité. J’ai laissé tombé la liste noire. Mais je ne me sent pas dans l’erreur. Je me liberts. Je n’ai pas quitté le clan mais pourront-ils toujours me faire confiance ? Je n’en fais qu’à ma tête… ou presque. Lex Talionis n’approuverai pas ma tolérence envers les criminels. Mais la Mesnie est sans pitié, ce qui ne me ressemble pas. Je veux comprendre… les comprendre…me comprendre, avant de prendre une décision. Où peut-être ne pas prendre de décision… Faire avec ce que je trouve… au hasard. Mais les règlements sont une entrave au hasard !
Seulement, je ne peux pas me sauver. Je voudrai être partout en même temps, me fractionner. Je ne cohabite pas avec des principes, mais avec des personnes, de la compagnie. Comme un toutou, je suis dépendante de mes maîtres mais contrairement à un chien, je refuse d’obéir. Je veux juste être avec eux tous, sans me plier à quoi que ce soit. Quelle utopie !

Le 1er novembre 2006

C’est décidé ! Je ne me fierai qu’à mon propre jugement. Pour l’instant, je compte bien appliquer la loi du Talion mais à ma façon : chacun son œil et chacun ses dents ! Autrement dis, je continue à me vanger de ceux qui m’attaque mais je ne vange pas les misères des autres. Après tout, à moin d’être moi-même témoin, je ne peux pas savoir si une rancune est méritée. J’ai refais mes propres listes d’alliers et d’ennemis :



MA liste noire


Deyrdre m’a attaqué
Shadow_dweller ( Executeur des Enfers ) m’a attaqué



MA liste blanche

Jade ( satowa ) m’a soigné+ fondamentalement bon
Nemessio ( Heartless Angels II ) m’a soigné + alliée
almory (Epsilon Sky Lords ) PK repenti et sympas (m’a donné des conseils)
Kahey sympas et juste (ne se fie pas au karma)

Bon, il n’y à pas grand monde qui y figure pour l’instant, étant donné que je reprend tout à zéro. Grâce à cette nouvelle liste personnelle, je ferai moins d’ennemis à mon clan et reconnaitrais mes amis à leur juste valeur.
Et oui, j’ai toujours cette organisation digne d’un scribe.

Il faudra que je parle un peu de certaines personnes que j’ai citées. Je vais commencer par Jade. Alors que je chassais le malfaiteur, je l’ai rencontré et elle m’a soigné. Après quoi, nous avons un peu discuté. Cette saurette à l’âme pure, pas un brin de méchanceté, même pas envers les criminels. Ca m’a fait du bien de rencontrer quelqu’un qui démuni de haine. Je ne sentais en elle que la paix et la compassion. Ah… cette douceur que l’on crois souvent perdue ou impossible… Des personnes comme cellle-là méritent mon soutien. Ca peut parraitre naïf, une tel bonté, mais des commes ça, il en faut bien… et il y en aurait plus que le monde s’en porterait mieux !

Almory a changé de nom plusieurs fois, mais ça, ça le regarde. Alors que nous nous sommes battus, il a choisit de me conseiller pour progresser ( il est gonfflé ! comme si j’étais faible ! ) au lieu de me haïr. Il m’a montrer que tout être violent n’était pas méchant, et même, certains sont chaleureux. Ah… si les membres de mon clan pouvaient tomber sur cet page…

Je me demande si je devrai parler de tout ça au chef. Surtout pour le « chacun ses affaires » qui peut sembler égoïste. J’y réfléchirais.

Le 22 novembre 2006

Ca ne s’arrange pas ! L’expérience du meutre gratuit que m’a offert la Mesnie m’a franchement entammé les neurones ! Jusque là, j’ai plutot bien résisté, mais il y a un truc qui ne tourne pas rond. Un truc que je ne veux pas voir. Mais plus le temps passe moins je me fais confience. Mes yeux n’en peuvent plus de ce fermer sur ces… pulsions. Ce soir… oui, peut-être bien ce soir… quelqu’un va me servir de jouet, de défouloir. Peut-être un ou deux, puis j’arrète… ou peut-être pas.
Fichue morale ! Je ne veux pas t’écouter ! Pas tout le temps. Tu me fatigues. Ce soir, tu laissera place à la bête.

Le 25 novembre 2006

Ils sont morts. Une poigné d’innocents peut-être. Si l’innocense existe encore. Je les ais carbonisé. C’était facil : un petit tour de magie et la vie s’envole, parfois lentement, parfois d’un coup. J’aime la couleur des flammes. Je devrai avoir honte de le dire après ce que j’ai fait. Mais j’ai toujours trouvé ça beau, le feu. Ceux qui ne brûlaient pas assez vite, je les ais transpersés avec mon baton pour qu’ils arrêtent de crier et de courir. Il m’est aussi arriver de me jetter sur ma proie pour la mordre. Le goût me rend dingue. Ils ne sont que du gibier. Après tout, pourquoi un elfe ou un humain aurait des privilèges qu’un écureuil ou un bison n’a pas. D’où nous vient cette supériorité, à nous les bipèdes et centaures. L’intelligence peut-être ? Mais on ne tue pas quelqu’un parce qu’il est stupide !

Je ne me reconnais plus. Est-ce que je suis en train de me donner des raisons de suivre des instincts primaires et violents ? Et où est passé la petite Miw qui n’aurait pas fait de mal à une mouche sans réfléchir avant au pourquoi de ces actes ? Je suis Miw ! Et je n’aime pas faire du mal aux gens. Enfin, je crois. … Qu’est-ce que j’ai fais ? Non ! Je ne me comprend plus ! Je ne veux pas comprendre !

Je devrai m’éloigner quelques temps de la civilisation, pour éviter de faire d’autres victimes. Je vais retourner vers la nature pour touver un peu de paix. Je ne veux plus penser.

Le 6 décembre 2006

La forêt est généralement calme. Et pourtant, quelque inconscient viennent s’y aventurer de temps en temps. Il fallait qu’ils croisent mon chemin ! Cette forêt est la mienne jusqu’à nouvel ordre ! Ces intrus ne respectent pas lle calme dont j’ai besoin !
Voilà que je recommence… je cherche à justifier ce qui n’est pas moral.
Certains jours, j’épargne les voyageurs… mais parfois, je me prend à le regretter.
Je ne suis toujours pas capable de m’accepter. Je ne suis pas prète à revoir le monde civilisé.
Mais une de mes dernière rencontre m’en donerra peut-être le courage.

Au cours de mon errance, j’ai vue la forêt partir en fumée. Et j’ai retrouvé la cause de l’incendie : une centauresse appellée Boa. J’ai très vite pardonné son crime en voyant sa détresse. En fait, je ne sais pas exactement ce qui la tourmente. Mais je ressents des points commun à nos peine. Elle aussi se sent salle, souillée, elle n’est pas en accord avec elle-même.
On a souvent tendance à apprécier ceux qui nous ressemble, même qu’un tout petit peu.

Je l’ai trouvé dans un état lamentable. Pas étonnant connaissant ses origines. Elle aussi est passée par la Mesnie et on s’était sûrement déjà croisée.
J’ai décidé de m’en occuper et par phénomène d’empathie, notre bien être à toutes les deux s’est amélioré. Elle m’a montré malgret elle que je n’étais pas qu’un bête assoiffée de sang. Elle m’a rappellée que j’étais quelqu’un de bien.
Nous nous retrouvons souvent au même endroit, près d’une falaise au milieu de la végétation. A présent, c’est une amie. C’est même la seule dont je prends le risque de fréquenter. J’ai parfois peur de lui faire du mal. Je sais que je ne l’attaquerai pas comme les autres passants. J’ai peur de l’effrayer ou de la décevoir. Je ne veux pas lui montrer mon visage d’assassin. C’est pour cela que je prend toujours soin de me nétoyer au mieux la fourrure dès que je perçois son odeur. J’ai quelque chose à cacher mais je sais qu’elle aussi. Pas besoin d’en savoir plus. C’est sûrement mieux comme ça pour nous deux.