Une forêt bien étrange théatre de drôles de spectacles

L'orée sombre et feuillu de cet endrois, ne m'inspire pas du tout confiance, cette forêt semble m'observait, épier mes moindres mouvements. Mais pourtant, elle est dite riche en êtres vivants gambadants à travers clairières et bois, acceuillante, protectrice.

Mais, moi j'ai jamais aimé la forêt, pourtant celle qui m'accompagne semble connaître ces lieux plus que personne. La chaleur de sa présence me rassure, quel beau tableau se fait là. C'est moi qui est censé la protéger, et c'est elle qui me donne confiance.

Enfin, je ne connait mon passé, mais quelquechose de terrible as dut m'arrivé dans une forêt pour que cette peur frénétique m'arrive dans un lieu qui ne peut créer de telles sentiments.

Il ne faut pas que je montre ma peur, j'essaie d'avancer un peu, pour montrer que je n'ai pas peur et fait un sourire à ma compagne de ballade.

=^^=

Gnnnnniiiiiiiiiiiaaaaaa !

[HRP : A ton tour Miw, la ptite félysette ]

Nous y sommes. Mon compagnon semble inquiet. il tente de caché ses craintes comme il le peut. Mais si l'apparence n'est pas troublée, les sentiments filtres toujours. Je répond à son sourire pour lui confirmer qu'il n'y a rien à craindre ici... ou presque.

Cette forêt qui m' héberge depuis des semaines, peut-être des mois, est devenue mon territoire. Je connais ce petit sentier mais je préfère le quitter : c'est ce que j'appelle intimement "le sentier des proies". Je ne préfaire pas l'amener plus loin sur ce chemin de peur qu'il n'y trouve ce que les bêtes n'ont pas finis de consommer.
Le prenant par la main, je décide donc de l'emmener entre les arbres, de l'autre côté de la pente. Il faut dire que des pentes, ce n'est pas ce qu'il manque dans cette fôret sauvage à souhait.
C'est l'automne. Le temps se rafraichit et les feuilles couvres le sol. Il en reste encore assez dans les arbres pour cacher les créatures arboricoles. Je salive en voyant frétiller les branches qui acceuillent un éventuel déjeuner. Mais, ce n'est pas encore l'heure.

Ca monte, ca monte je vois que ma compagne commence à fatiguer dans son soufle qui devient irrégulier et de plus en plus fort. Je m'arrête ce qui la surprend de plus belle.

Je m'incline en lui tenant toujours la main et lui dit ces mots :

" Permettez moi, douce fleurs de vous laissez récupérer le temps d'une marche... je me propose de vous portez jusqu'à cet abrupte rocheux dont j'imagine on doit avoir une vue sublime sur la forêt."

Après m'être incliné, je plonge mes yeux dans les siens, toute peur m'as quitté à l'instant où j'ai mis un pied dans cette forêt, je ne sais si c'est grâce à elle, où une sorte d'exorcisme mais je me sent nettement plus fort... plus courageux. J'ai envie d'explorer ces lieux de fond en comble. Surprendre une biche par ici, regardait le vol d'un groupe d'oiseaux. Me léchant les babines en regardant ces bêtes si frétillantes.

Mais l'heure n'est pas au repas, mes pensées reviennent sur ma compagne dont j'attend avec impatience la réponse à ma requête.

Du moment qu'il ne voit pas les restes de mes "bêtises", il peut bien m'emmener où il veut. N'importe où sauf sur le sentier. Il est si doux, je ne veux pas qu'il voit ça.

- D'accord, avec plaisir.

Du moment qu'on ne fait pas marche arrière... J'essaie de faire en sorte qu'il ne sente pas mon empressement.
Je rougis un peu alors qu'il approche pour me porter dans ses bras... si chauds, si doux. Les bras autour de son cou,je ne peux m'empècher de ronronner. J'espère ne pas être trop lourde. Mais je suis si bien dans ses bras que je n'ose pas lui poser la question.

Le contact chaleureux du pellage doux et soyeux de sa compagne, ne le laisse pas indiférent. Il sent son battement de coeur battre en cadence et rythme avec celui de la félysette. Après un long moment, les deux coeurs battent en phase, en harmonie, ... comme si ils ne faisaient qu'un seul et même organe.

Etonnament ravis, la félysette est plus légère qu'une plume dans les bras du chat. Le fait de l'avoir dans les bras le fait rougir un peu et ses poils s'hérissent de timidité. Elle as passé ses bras autour du cou d'Elimnor. Et pose sa tête contre la sienne, mélangeant la crinière blanche du félysse avec la crinière brune de la félysette.

Arrivé presque en haut, le félys la regarde et lui dit : "J'aimerais vous faire apprécier ce spectacle dans le creux de mes bras... rester bien accrocher... "

Essouflé mes contents d'être arrivé en haut, l'assassin avec son agilité féline, bande ses muscles des pattes antérieures, se baisse légèrement puis bondit vers une branche d'un arbre qui pend dans le vide abrupte. Le meilleur endrois pour apprécier le spectacle qu'offre la beauté de cette foret, dans un matin finissant...

Je m'accroche et voilà qu'il bondit comme une sauterelle. Surprise et appeurée, je ferme les yeux. Quand je les ouvres, j'apperçois le vide sous nos pieds. Je ne suis pas rassurée. Mes griffes se resserrent nerveusement sur son épaule. Je sent alors quelque chose de chaud couler entre mes doigts. Quelques gouttes perlent sur son pelage immaculé. Voilà une couleur et une odeur qui me font oublier ma posture.

Des souvenirs violents se bousculent et me font trembler. Voilà qu'un de mes crocs se découvre en même temps que mon oeil se plisse en un tic nerveux.

L'altitude ne me fait plus peur. Il y a bien pire. Je dois me calmer. Oublier. Ne plus penser.

Qu'est ce qui lui prend ? Pourquoi elle me sert autant ? ... c'est bien
une féline pourtant, les hauteurs ne devraient point lui faire cette
effet.... Pense Elimnor.



Elle me lacère l'épaule, aurais-t'elle peur du vide ? Et son regard...
on dirai qu'elle se bat contre un souvenir passé ... elle me fait peur
tout d'un coup... Avant de psalmodié des supositions, autant lui
demander carément.



Je la regarde droit dans les yeux, et lui dit d'un air posé :



"L'épaule que vous lacérer est la mienne très chère.... Que vous arrive
t'il, je sent du sang tâché mon doux pelage éclatant de pureté...
serais-ce l'altitude qui vous met mal alaise... soite si c'est cela,
nous descendons donc ..."



Il se relêve sur la branche avec la félysette dans ses bras, se
retourne et saute sur vers le sol. Puis il s'assit sur le rebord de
l'appromte rocheux avec la dame sur ses genoux.



je la regarde intensément... mes yeux ne peuvent plus échapper au doux
regard de Miw... sa tête si jolie est tellement proche de mon visage...
ses mimiques pleines de complicités font battre mon coeur à la
chamade... je sent mon regard approché du sien...

Ses mots me font sortir de mes cauchemards éveillés. Malgret sa blessure, il reste tendre et serviable.
Nous revoilà sur la terre ferme. Mes idée reviennent peu à peu en place mais les mots ne me viennent pas. Il devra se passer d'explications pourtant légitimes.
Après mettre secouée un peu la tête comme pour remettre les idées à leurs places, je trouve une excuse un peu bidon du genre :

-A cette hauteur, j'aime bien sentir quelque chose sous mes pied. En fait, je n'ai pas peur quand c'est moi qui saute et qui grimpe. Non pas que je n'ai pas confience mais...

Mais si c'était bien un manque de confience. Après tout, ça faisait longtemps que je n'avait pas eu à compter sur personne.

Son regard me perse. Il semble sonder mon esprit.
Nous voilà bien proches à présent et je peux sentir comme un souffle chaud à chacun des battements de son coeur d'oisillon. Mais voilà que le bien a décidé de l'accompagner dans la cadence.

Est-ce encore un coup de l'empathie ? M'a-t-il jeté un sort (pourtant, c'est moi la sorcière ) ? Je suis bien. Moi qui ne voulais plus penser, je n'y arrive plus. Je ne peux qu'être reconnaissante et adresse à mon compagnon un sourire aussi doux que son regard.

Se sentant attiré par une drôle de magie, par ce corps si frêle et semblant si fragile, de la petite Miw. Je ne puis résister, mes muscles de mon cou ne veulent pas se raidire dans un espoir de ne pas le faire..., même mon esprit est contre ma conscience, qui me dit "Fait pas ça ! Tu la connais pas encore assez ...C'est encore trop tôt", mais au diable les paroles ! Au diable la conscience !

J'envoie les petites voix partir dans un nuage de poussière d'étoiles violettes et je me laisse aller par mon instinct de félin.

Mes lèvres tout doucement se rapprochent des siennes, un souvenir inconnu d'un agréable moment m'arrive à l'esprit : Surement, une rencontre entre deux de mes ancêtres...
Soudain, nos lèvres se touchent enfin, elles qui s'étaient tellement défiées pendant un temps semblant être une éternité sans jamais se toucher. Mes réflexes de panthère s'innhibe... je lâche son regard envoutant, ferme mes paupières instinctivement...nos coeurs battant dans une même cadence d'horloger. Je l'embrasse ... à cet instant, il n'y as plus qu'une chose qui compte dans ce monde dans mes pensées.... Elle !

Il se rapproche. La chaleur monte. Mon coeur frappe violament dans ma poitrine. Il semble vouloir rejoindre le sien. Un soupson de lutte me traverse l'esprit. Je me vois un instant serrer mes mains autour de son cou. Mais je sent un vide qui m'envahit, une inhibition. Je ne bougerai pas. Je ne déciderai pas. L'instinct reste ma voie.

Ses lèvres touchent les miennes. Les yeux clos, je me laisse emporter par son baiser. Il n'y a plus rien... que lui qui m'entraine dans la volupté. Chaleur, douceur, mon corps qui fond. Mes mains qui tremblent puis qui se referment sur lui. Un instant si court et une éternité...