De bas … en Haut

Il est étrange de pouvoir comprendre,
Comment une chose aussi transparente,
Dieux, mais que la nature est brillante,
D’un fil, un bas, je vais vous apprendre,
Le secret du boa de soie dévorant sa proie,
Mais quoi ? Oui une jambe, il va de soi.

Pour vous, je vais tenter de révéler,
Je sens déjà les regards sur moi portés,
Enfin façon de parler, juste sur la proie,
Longue, fine et musclée, pour le boa de soie.

Ce voile va sur elle doucement la protéger,
De vos doigts maintenant pressés de toucher.

Débutons notre étude par la mise en présence,
D’un bas et d’une jambe, admirer l’aisance.
Pour apprivoiser ce gant de soie si fin,
La main doit glisser délicatement afin,
Que le bras puisse venir le réveiller,
Et l’air lui aussi, en lui, s’engouffrer.

La position du corps doit être approprié,
Sinon gagez que la chute est aussitôt assurée.
Donc en appuis sur une fesse, jambes croisées,
Le corps en avant, afin que le pied soit touché,
Entre pouces et index, le boa tout recroquevillé.
Ecartons délicatement la bouche géante,
Sur ce délicat petit pied bientôt mangé.

Les pouces sur la peau posée, pour le guider,
Car la cheville maintenant doit être avalée ….

Faisons une pose, il ne faut pas le brusquer.
Comment non ! Dois je vraiment continuer ?
Mais vous êtes peut être fatigué de regarder.
Je ne sais, s’il me faut ainsi tout vous dévoiler.

C’est peut être un divertissement sans intérêt,
Mais sans vous, je ne peux que m’arrêter .....

Tapi dans l'ombre, comme à mon habitude,
je regarde Aislin, joueuse, en pleine étude.
Elle est là, à s'amuser du trouble,
que l'ajout d'un bas à une jambe redouble.

La voilà arrivée à la cheville.
Je préfère le boa de soie, pas la chenille!
Elle me regarde, provocante, avec malice,
vais-je boire à ce coquin calice?

Je m'approche alors, tout sourire.
Je m'imagine facilement une situation bien pire,
Que d'être avec elle, ses jambes nues,
et pour seule protection un voile si ténu.

Pas de fatigue, mais de la curiosité,
à voir ce frôlement de deux peaux satinées.
L'une qui recouvre l'autre, sans pourtant la masquer,
pour qu'à la fin, l'ensemble soit de toute beauté.

Je pose mes mains à la place des siennes.
D'apprendre, je voudrais me donner la peine.
Voir comment le boa lentement se déroule,
Le long de la peau de cette charmante poule.

Mes mains remontent, avec mes yeux,
la leçon se transforme alors en jeu.
Dois-je continuer mademoiselle, ma progression?
Qui m'emporte jusqu'en haut, grande ambition!

Je relève les yeux, plonge dans son regard.
Elle pourrait m'échapper, sans crier gare!
Mais elle souris, coquine, un air mutin.
Que trouverons mes mains, aujourd'hui, comme butin?

Voilà qu’un matou, du boa vint s’approcher
Pattes de velours, il tenta par le cou de l’attraper.
Il semblait par la proie totalement hypnotisé.
Mais du repas, il ne devait que regarder.

Sur sa patte, une tape venait d’être donnée.
Le pied doucement sur sa poitrine pausé,
Dans un sursaut, la proie venant le repousser.
Le matou sur le cul venait alors de tomber.

Le boa ne pouvant de son repas laisser,
A ce félin effronté la possibilité de toucher.
Un index, sous son nez venait maintenant frétiller,
De gauche à droite rapidement pour le stopper.

La proie lentement se détendait pour le dîner,
Du festin le boa de soie de nouveau motivé.
De la cheville lentement il pouvait disposer.
Et hop la voilà goulûment dans sa gueule avalée.

Remontant sur la peau, le collier venant se déplier.
Une astuce doit être maintenant vous être mentionnée.
La jambe doit être légèrement relevée et déplier,
Ceci, afin de la cuisse et du genoux soulager.

Le dos droit et jambes décroisées pour courbaturer,
Et surtout du boa ainsi son avancer faciliter.
Cette position permet au poumon de respirer,
De laisser entrevoir leur rondeurs émoustillées.

Concentrons nous de nouveau sur son avancé !
De part et d’autre du mollet, sensuellement remonté,
L’aisance du boa et des doigts est à souligner.
L’intrépide lentement glisse sur la peau satinée.

Mais de la démonstration il faut d’autres invités,
Le matou est déjà par la souris subjuguée.
Le repas pour lui n’a pas encore sonné,
Et une pause de nouveau doit s’imposer.

La rondeur du genou ce voit annoncée …

Allez, osez ! venez prés du matou, vous installer …

S’il y a un mot qui rime avec « LeBaron »
C’est bien celui qui évoque ma passion
Pour la beauté d’une jambe, en tout cas de sa vision
De par ceci j’entends ma déraison.

Et en ce jour, qui donc apparaît ?
Entourée de ses plus beaux attraits
Qui d’un air léger, comme si de rien n’était
De cette jambe adulée m’en décrit les traits.

Et la voilà qui sur sa lancée
Nous conte le boa qui d’une lascive bouchée
Cette interminable proie s’apprête à dévorer
Rendant mon esprit prompt à délirer.

Mais la conteuse aime à se faire désirer
Pauvres males que nous sommes à ses pieds
Et de cette attente devenue éternité
De ne pouvoir la suite entendre narrée.

Car pour sur, une trêve interminable
Dont l’issue ne sera que plus délectable
Car l’approche de la cuisse en rien n’est regrettable
Et je ne parlerai pas du haut en tout point adorable.

Mais qui voyons nous venir s’installer !
La conteuse rend hommage aux invités.
D’un petit cercle, la proie vient le saluer,
Comme un oiseau sous son nez voleter.

Nous allons donc pouvoir continuer.

Réveillons ce boa car de son dîné,
Il est loin d’avoir encore terminé.
Le genou est pour lui une difficulté,
Car sa bouche s’en voit fragilisée.

En effet, de la colline il doit passer,
De la rondeur, il faut de la dextérité.
La jambe maintenant de soie drapée,
Devant s’étendre et légèrement ce relever.

Vos yeux sur le genou doivent rester,
De la cuisse et l’intimité ne pas regarder.
Ne rester pas comme ceci, bouche bée !
Il vous faut rester absolument concentré.

Donc, de gauche à droite, avec agilité,
Lentement la soie se laisse appliquer.
Mais je vous entends déjà respirer,
Votre souffle par instant vous retenez.

N’ayez crainte, le boa est fort bien dressé,
La proie sait comment la soie charmer.
Goulûment, le serpent en fait qu’une bouchée,
Du genou maintenant il est enfin rassasié.

Les doigtset la soie de la colline s’élancer,
Sur la pente de la cuisse fine et fuselée.
Attention, il ne faut surtout pas précipité,
Car sur une ronce de vos doigts peu l’accrocher.

La jambe doit absolument le boa retarder,
Et doucement le genou se replier,
Afin que sur le sol, le pied vienne se poser,
Les doigts devant la bouche de soie relâcher.

Car il faut le boa impérativement aider,
De ces mains la conteuse doit vérifier,
Que le boa de soie, sur la proie, soit bien posé.
La conteuse se délecte de pouvoir ainsi abuser.

De part et d’autre, les mains, du bout du pied,
Lentement vont maintenant remonter,
Enfin descendre, le terme sera plus approprié.
La jambe, pour votre plaisir s'est de nouveau levée.

Ecouté le chant du boa sous la peau satiné,
Imaginé comment les doigts sont électrisés,
La cheville, le tibia, et le genou rondelet …

Voilà, le collier de soie est presque appliqué,
Il ne lui reste que la dernière chevauchée...

Souhaitez vous que je vous narre sa destinée ?

Nous sommes deux maintenant, à la regarder,
Assis, autour d'elle, complètement subjugués.
Pas de chef, pas de suivant, juste des spectateurs zélés,
Qui attendent, impatient, que la suite soit narrée.

Ah, ce boa de soie qui avance, goulument.
Celui qui dit que ce n'es pas joli: il ment!
Vers le haut de la jambe, qui attire comme un aimant.
Que ne suis-je point à la place de l'amant!

Mais même comme ça, je profite!
Du regard, de la pensée, et, je cite
'De l'intimité ne pas regarder', vous dites.
Même à vos pieds, ne sommes nous pas l'élite?

Je m'imagine, à la place de ce bas de soie.
A déguster la jambe, avec mesure celà va de soit!
Pour ne pas tomber à la renverse, je m'assois.
Le long de la montée, non, rien ne me déçoit.

Mais elle s'arrête! Quoi, plus de spectacle?
Faut-il donc encore un miracle?
Oh, dis nous tout, grand Oracle!
Comment le boa traversera le dernier obstacle!

Va Aislin, montre nous donc!
Ce qu'avec des rimes, tu nous offres comme un don.
Ne nous laisse pas là, la curiosité à l'abandon.
Et d'être impatients et coquins, d'avance pardon.

A ce que je vois, nous n’avons plus d’invité !
Mais de votre faim, je ne veux point vous laisser,
De votre attente sans fin je ne peux encore abuser
Bien que vos regards soient de moi très appréciés.

Donc le voici qui de nouveau semble affamé,
Mais de la cuisse, il ne peut d’un coup avaler,
La proie semble si longue et si musclée,
Que doucement, sur elle il lui faut glisser.

La cambrure du dos doit se prononcer,
La tête doucement venir se renverser,
Pour laisser la chevelure dans le dos couler,
Et ainsi la fesse opposée se contracter.

Avec cet appuis maintenant trouvé,
La jambe et le genou dessous se replier,
Afin que la taille fine puisse pivoter,
Et la poitrine à vos yeux montrer.

Maintenant que la proie est installée,
Le boa de soie du trésor va s’approcher.
Lentement le voilà entrain de remonter,
A mis cuisse, il vient de s’arrêter …

Car de part sa nature, il faut le soigner,
Et du temps il va lui falloir à digérer.
C’est pour cela qu’il faut penser à le fixer,
Et de dentelle il mérite d’être couronné.

Il nous faut pour un temps le laisser,
Je dois avant tout vous présenter,
A quoi le boa de soi vient de s’exposer,
Car la proie n’est celle que vous pensez.

Une fine dentelle de la taille va l’attacher,
Et les doigts dans le dos viennent l’accrocher,
De fine lanière le long de la cuisse sont révélées,
Il nous reste plus que du boa, sa bouche attrapée.

Prés du trésor le voici maintenant installé,
Tout lui semble à son goût et de vous apprécier,
Toujours cambrée …

Messieurs ! Veuillez un peu vous concentrer !

De la poitrine et du trésor, vos yeux abandonner,
Car uniquement du boa vous devez vous soucier,
D’une pince sur le haut de la cuisse facilement fixée,
Mais de votre aide en dessous, il me faut appeler.

Le quel d’entre vous aura autant de dextérité,
Et à la conteuse la suite maintenant narrer …

L’esprit d’Ombre entièrement subjugué
Devant le charme d’une dentelle, paralysé
Aislin dans son émouvante manière de conter
D’elle, la suite, il aurait souhaité

Mais la belle sait jouer avec le plaisir
Elle sait comment attirer le désir
D’être regardée sans être touchée, elle ne fait que souffrir
D’un baiser sur le genou, je pourrais la faire frémir.

Le souci à cet instant pourtant est différent
Il faut éviter que le boa ne soit indifférent
Et bien que d’Aislin je ne sois son amant
De mes mains sur ses cuisses le boa se détend.

D’une douce mais ferme poignée
J’empêche le serpent de s’échapper
Afin que la poète en toute féminité
La mâchoire béante elle puisse attacher.

Dès l’instant où je sens la prise s’exécuter
De s’hasarder, ma main, je ne peux l’empêcher
Le haut de la cuisse, la bas des fesses, effleuré
Avant que de mes griffes son corps à contourner

Le début des hanches dans un dernier toucher
Car déjà, il me faut m’éloigner
Laissant là l’espoir d’un premier baiser
Car ma mission pour l’heure est terminée

Loin de moi l’idée d’abandonner la rousse
Bien que je l’imagine quelque peu farouche
Je ne voudrais qu’elle prenne la mouche
Car sans autorisation, il a fallut que je la touche.

Mais que voici une Ombre bien téméraire,
Tel le boa sa main vient effleurer sa chair,
La conteuse frémie sous cette caresse légère,
Et du boa sa jambe la voilà enfin prisonnière.

La voici maintenant vers son pied se pencher,
Sa main légèrement venant aussitôt s’y poser,
Sa poitrine ronde et ferme de la cuisse effleurer,
Remontant lentement afin du boa bien ajuster.

Sa main remonte, lissant les courbes gracieuses,
Inlassablement, elle se fait douce et capricieuse,
Mais pour vous sa main est une torture odieuse,
Remontant … Et du trésor, effleurant la fleur radieuse.

La voici qui sur le bas de son ventre, la charmeuse,
Ce jouant du boa, elle se veut pour vous capiteuse,
Trouvez vous que sa main est des plus chanceuse,
Mais elle est pour l’instant de votre désir la voleuse.

Un frisson vient faire virevolter sa poitrine.
Est-ce le résultat de cette caresse coquine ?
Ou sur sa hanche cette brûlure divine ?
Mais il nous faut penser aussi à sa voisine.

Et d’un autre boa nous saisir pour bien faire,
Car la nature pour vous les a fait naître par pair,
Et l’autre proie en appel à son jumeau de frère,
Pour que d’harmonie ces boas puissent satisfaire.

Mais le voici qui se voit un peu rebelle,
Qui de sa bouche se refuse à la belle,
Et sur le sol, le voici rampant loin d’elle,
Mais viendrez vous aider la Damoiselle ?

Car il me semble que celui là est assez rétif,
Et de la conteuse, il est peut être craintif ?
Dans ces yeux ne voyez vous pas l’objectif,
Qui de vous sera ... Du boa le plus inventif ?

Mes yeux ne quittent plus ses mains,
je pourrais, de délectation, y rester jusqu'à demain!
Et suivre le long de sa fine jambe, le chemin.
Combien de frissons m'a-t-elle déjà procuré? Maints!

Et alors maintenant, que veut-elle?
Que je l’aide à frôler sa dentelle?
Que mes mains glissent comme une jarretelle?
Ou que j’escalade son autel?

Ah, le second Boa de soie, par terre.
Chers amis, Baron, Ombre, pas de guerre.
Je ne peux les laisser, soyons autoritaire.
Je le prends moi-même, messieurs, je préfère.

Me voilà un serpent inanimé sur les bras.
Au réveil, il sera affamé, comme un cobra.
Sans Aislin, de faim, il succombera.
Et moi, je ne peux plus jouer le fier-à-bras.

Alors, je pince la queue du serpent,
Tire sur le col, le retourne, m’en fait un gant.
Sur moi, on ne peut pas dire qu’il soit élégant.
Mais je vais m’en servir, ma foi, comme un brigand.

Ma main protégée, je m’attaque à son pied.
Le bout de ses orteils, les mange, après les avoir épiés.
Entre mes doigts et sa peau, pas plus que l’épaisseur d’un papier.
Voilà, j’ai fini par m’y fourrer, dans son guêpier.

Ma main glisse sur son pied, se faisant caresse.
Imaginant déjà la suite, je suis pris d’une ivresse.
Car ma main a pris la route de la forteresse.
Celle défendue par Aislin la tigresse.

Ma main remonte, le serpent se déroule.
Comme une cascade chaude qui, à l’envers, coule.
Sous mes doigts, des frissons, la chair de poule.
Avant d’arriver au but, serai-je donc saoul?

Non, je reste bien éveillé, attentif,
Mes yeux remontent vers mon objectif.
Cette caresse sur sa jambe n’est qu’un aperitif.
Et après son pied, qu’est-ce qui, de ma main, sera captif?

Le genou passé, c’est sa cuisse que j’entame.
De ma main, je la réchauffe, comme une flamme.
Sous ma caresse, de plus en plus, elle se sent femme.
Pour continuer, que dois-je faire? Vendre mon âme?

Tout autour de sa cuisse, mes mains à sa surface.
Une bonne chose de faite, le boa est en place.
Remontant vers elle, mes yeux feraient fondre de la glace.
Entre mes lèvres, une langue passe, salace.

Oublierais-je quelque chose?
Ah, oui, accrocher le boa, j’ose...
Mes mains redeviennent libres sur la rose.
Mais avant que je continue, une pause.

Mes mains toutes proches du trésor,
Je médite un instant sur mon sort.
L’attaquer, au risque de paraître un dinosaure?
Non, malgré être voleur, pour cela j’attend son accord.

Sur sa cuisse, je pose mes lèvres,
Et un baiser, chaud comme une fièvre.
De son parfum intime, je m’enivre.
M’accordera-t-elle ce hors-d’oeuvre?

ORCAS passant par là,
Vi une scène bien surprenante,
D’une jambe, se nourrissait un boa,
Qui n’atteignait pas une nette fente.

Plusieurs Observateurs bien malsains,
Etaient là, matant et bavant,
Sur les sensuels et généreux seins,
De la belle tout en se gavant.

ORCAS, connaissant bien cette femelle,
Savait qu’elle ne stopperait pas,
L’engouement croissant pour la belle,
Que les males subissait, comme des appâts.

Et voilà qu’un mâle plus téméraire,
Alla au devant de la scène,
De son corps, il paraissait bien fier,
Il en était presque obscène.

Mais la femelle de bonheur jubilait,
Et on le serait à moindre,
Car elle savait que bientôt elle appellerai,
L’ensemble des mâles à la rejoindre !

Je me tapi dans l’ombre,
Attendant cet appel à gourmandise,
La pièce étant de plus en plus sombre,
On allait pouvoir faire des bêtises ;-)