[Les Ithryn Luin]
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 A strange name.

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Cerberus
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Cerberus


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MessageSujet: A strange name.   A strange name. EmptyLun 18 Déc - 13:57

A Strange Name.

Chain of memories.

L’eau s’agite. L’onde pure devient mortelle pour le visage qui s’y perd. Le flot sombre recouvre le visage, mais les yeux d’un bleu clair percent la couleur noirâtre du liquide, et essaye de trouver un semblant de courage, d’espoir dans le visage de son agresseur. Mais rien n’y fait… Il sent sa vie s’échapper entre ses lèvres, et il ne peut rien faire pour empêcher son âme de quitter sa misérable enveloppe charnelle. Pourtant, il se débat comme un diable, comme une anguille sur le rivage, juste pêché… Il voit la mort, et son agresseur voit les yeux de sa victime devenir vitreux, blanc et sans expression… Peu à peu, ses doigts qui serrent la gorge de sa proie ne sentent plus le pou régulier, ni les battements simples du cœur du pauvre homme qui se met à flotter. Relâchant, heureux de son méfait, il regarde alors ses yeux, vides d’expression, miroir d’une âme défaite de sentiment, de sensation et d’émotion. Mort… Sur son visage, un sourire narquois se dessine… Il est mort trop vite. Décidément, il n’avait pas de chance. C’était le sixième qui expirait bien trop rapidement… Peut être serrait il trop fort… Ou leurs poumons et leurs courages ne leurs permettaient pas de le combattre dans sa folie.

Il le regarda une dernière fois et se releva lentement… D’un geste nonchalant du revers de sa main, il dépoussiéra son veston de cuir blanc et soupira… Déçu au fond. Il se retourna et fit face à une longue salle toute blanche. L’éclairage donner à cette pièce un côté « salle d’attente ». Pas de bibliothèque, très peu meublé, juste une table d’opération où gisait une jeune femme en petits morceaux. Une petite commode remplie de produit, et une pharmacie au dessus, remplie de scalpel tous plus tranchants que son voisin. Le jeune homme regarda sur sa droite, tournant la tête élégamment, avec une langueur si spéciale. Il regarda alors la grande horloge qui était pendu au mur avec une fine chaînette… Et aussitôt son poignet, remarquant qu’entre les deux heures il y avait une minute de différence. Il sourit alors, un petit sourire, et se mit de suite en route vers la porte tout aussi blanche, laissant le corps dans l’eau et l’autre sur la table, comme ça. En sortant, il fit un geste très vif de la main à une jeune fille qui se tenait droite et dit d’une voix forte et grave:

- Ramassez les et jetez les aux chiens…

La jeune fille affirma rapidement de la tête et se précipita dans la salle. Elle ferma la porte en la claquant violement pour que l’odeur de mort ne se propage pas dans le long couloir étroit et tout aussi blanc… Le jeune homme s’avança, enlevant ses gants tâcher de sang, ignorant les bruits qui venez de derrière les portes blindés, effleurant parfois du bout de ses doigts les portes fermées à double tour. Mais il s’arrêta devant une et son œil noir de jais se posa sur les quelques chiffres qui étaient écrites en lettre d’or sur la porte… Il passa les doigts dessus, retraçant les trois chiffres, effrayé par ce spectacle presque envoûtant… Il fut sortit de ses rêves quand la jeune femme le percuta violement et laissa tomber sur le sol un petit sachet. Elle se releva, inquiète, et regarda le docteur. Elle baissa la tête, honteuse, et fit milles excuses… Puis tournant la tête pour voir la porte, un long frisson lui remonta l’échine et elle s’empressa de demander, curieuse :

- Dort il encore, docteur ?

Le docteur se tu et fit semblant de réfléchir… Depuis combien d’années ? Depuis combien de siècle était il ici ? Trois, trois longs siècles, et jamais cette chambre n’avait était encore ouverte. Depuis, on avait cru que l’habitant dormait… Mais s’il fallait, personne n’habitait la cabine. Le docteur l’ignorait… Il préféra tousser bruyamment et réprimandait la propre à rien :

- Malory, vous feriez mieux de donner la viande aux chiens plutôt que de poser des questions bêtes qui ne mérite pas une réponse de ma part.

La voix froide remit de suite ladite Malory en place. Elle ramassa le sachet et se dépêcha de rejoindre une porte un peu plus loin alors que le docteur restait sur place, fixant la porte… Etrangement, il semblait qu’une force extérieure à la sienne lui demander d’ouvrir la poignée. Mais il s’y refusait, ignorant ce que ces ancêtres avaient voulus cacher derrière cette porte. Il reprit sa marche quand un coup vin tambouriner la porte. Il se retourna brusquement… Fruit de son imagination ? Sûrement pas puisque le bruit recommencer. Il se rapprocha et la porte fut encore plus brutalement tambourinée, comme si une furie se cacher derrière cette porte. Il posa sa main sur la poignée et hésita quelques minutes à ouvrir. Il se résigna à appeler Malory… Il commença alors à hurler le prénom dans le couloir, Malory résonnant à tout bout de champs alors que les battements sourds sur la porte ne voulaient pas s’arrêtait. La jeune femme, recouverte de sang, revint en courant de la cours des chiens… Elle s’arrêta à quelques mètres du docteur et demande, inquiète :

- Dîtes docteur, vous êtes bien sûr qu’il dort ? Car il n’a pas l’air endormi !
- Que racontez vous Malory ! Je vous les dis ! Je ne sais pas !
- Comment ça ? Vous ne savez rien de votre protégé ?!
- Les archives ne permettent même pas de savoir ce que c’est !
- Vous ignorez tout ?!
- Oui !

Malory secoua vivement la tête ! Ce n’était vraiment pas un bon jour ! Qui plus est, la furie qui se trouvait derrière la porte n’arrêtait pas de frapper la porte, et le bruit résonnait sans cesse dans le corridor. Le docteur recula, se cola contre le mur et fixa intensément la porte. Les écritures dorées se mettaient à rougir et semblait couler le long de la porte, comme de la lave. Mais avec un peu d’éloignement, l’on voyait bien que ce n’était pas de la lave, mais du sang. Malory hurla et se prit la tête entre ses mains. Le docteur se tourna vers elle, l’attrapa par le bras et la secoua vivement en hurlant :

- Mais calmez vous !

Mais la jeune fille n’était plus là. Elle semblait aspirer dans ses souvenirs, ses yeux étaient animés d’une grande peur, comme traumatisé. Les tambourinements continuaient sans cesse, et plus elles devenaient fortes, plus Malory hurlait. Le docteur l’avait lâcher et elle était tombée à genoux sur le sol, continuant à hurler sans relâche, apeuré, sa voix s’enrouée, commençait à faiblir, et une larme faîte de sang coulait de ses yeux. Le docteur était affolé… Que faire ? Ouvrir la porte à la furie ? Fuir ? Soudain, il avait peur. Très peur. Trop peur.

- Ca suffit !

Hurla t-il sur un ton argueux et apeuré. Soudainement, les hurlements de la jeune femme cessèrent et les tambourinements aussi… Malory tomba à la renverse, du sang coulant de la commissure de ses lèvres, de son nez, de ses oreilles et même de ses beaux yeux. Le docteur se baissa, elle n’était pas morte, mais en état de choc. Elle ne semblait plus réagir à ce qui se passait autour d’elle, ni même à ce qu’il ferait d’elle. Mais quelques faibles murmures venaient à être perceptibles… Le docteur regarda la porte et elle n’avait pas bougé, les trois chiffres d’or étaient toujours d’or et en parfait état… Il devenait fou ? Il prit Malory dans ses bras et se dirigea très rapidement à l’infirmerie. Le jeune infirmier examina Malory tendit que le docteur sortait dehors, encore troublé… Mais tout cela avait éveillé en lui quelques curiosités. Et les mots qui sortaient de la bouche de la jeune femme avaient excités le mécanisme de sa cervelle. La matière grise travaillait pour comprendre, comprendre et savoir surtout. Qu’est ce qu’il y avait derrière cette porte ? Depuis tant d’année que l’elfe travaillait ici… Il avait reprit l’entreprise de son père, de son grand père et de tous ses aïeux… Mais jamais ils n’avaient parlé de ce personnage, de ce chiffre…

Encore troublé et en plein délire, le docteur aux longues oreilles alla dans son bureau… Récitant entre ses dents blanches comme celle d’un cochon sauvage les quelques paroles qu’avaient dites Malory, il entra et s’assit directement sur la banquette de velours bordeaux qui étaient en dans un des coin de la grande pièce sombre. Il prit, en passant, un petit journal et un de ces beaux stylos à la plume de fer. Puis, comme s’il revivait la même scène une deuxième fois, le docteur commença à écrire rapidement sur le papier les quelques phrases qu’avait dîtes sa jeune insistante.

« Le venin de dieu n’est autre que celui qui ne sert à rien. La damnation est proche, mais où mènera t-elle ? Asmodée sur son trône de feu sera-t-il quitter ses plaisirs interdis pour faire enrager Béliard ? Dante l’avait prédit, Zacharie l’avait redit… Pas d’apocalypse, juste une bête venue des fins fonds des cauchemars, aussi belle que l’aurait souhaité Astartée, aussi dangereuse que l’avait annoncé Zapan et Bael… Celui qui fait péri donnera vie à cette créature, et du sein de celui-ci, la bête sera renversé dans le sein de Byleth, Paymon et Pursan… Personne n’échappera pas… Personne… »


Le docteur s’arrêta et soupira… Apocalypse, démon des anciennes mythologies… Débile profonde ou fanatique cette jeune Malory ? Le docteur commençait à douter… Et qui était le venin de dieu ? Et qui était celui qui sert à rien ? Celui qui fait périr ? Le docteur posa tout cela sur la banquette de velours, se leva, et sortit de son bureau… Il se faisait tard...
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Cerberus
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MessageSujet: Re: A strange name.   A strange name. EmptyLun 18 Déc - 20:54

Après avoir prit un copieux dîner, le jeune docteur avait rejoint sa cabine et s’était rapidement endormi, encore troublé par ce chiffre et Malory… La pauvre jeune femme, dégoulinante de sang ! Comment cela avait il pu arriver ? Alors qu’il rêvait à de belles formes féminines, aux longs cheveux blonds et aux yeux émeraude, quelqu’un pressa sa veine jugulaire. Il ouvrit les yeux et sursauta, voyant Malory a cheval sur lui, le regard haineux, ses mains serrant de toutes ses maigres forces le cou de son maître. Le docteur la poussa violement, elle fut retournée et il monta à son tour sur elle, à califourchon, tenant dans ses mains les poignets meurtriers de la jeune elfe. Celle-ci le regardait, grognant comme les chiens qu’elle nourrissait… Il ne comprenait pas… Après quelques minutes dans cette position inconfortable, Malory se calma… De ses yeux coula quelques larmes cristallines, aussi pures que l’expression de son visage… Elle se mit à sangloter alors que le docteur se soulevait, pour ne plus l’écraser, et alors lâcher ses poignets.

- Pourquoi Malory ?

La jeune femme tourna vers lui un regard suppliant, presque inoubliable pour un homme au grand cœur. Elle se plaignait, sangloter bruyamment… Elle avait mal à la tête, saigner de temps à autre… Et dire que tout cela était de sa faute, à lui ! Elle renifla, s’essuyant les yeux, laissant ses beaux saphirs rougirent un peu. Elle le regarda encore une fois, lui qui était si innocent ainsi, qui ne comprenait rien à rien…

- Je les vois… Docteur… C’est grave… Je les vois, tout autour de nous… Ils… Ils veulent votre mort… La mienne aussi… Ils hurlent, ils crien, ils ordonnent mon suicide, votre mort, leur mort à tous… Ils souffrent, ils ont mal… J’ai mal docteur… Je les sens… Il s m’oppressent… C’est à cause de lui… C’est lui qui le leur à dit… C’est lui… Il voit ce qu’on fait, docteur… Il faut cesser… J’ai mal...
- Vous êtes donc bien folle, Malory !

Accompagné de ces mots, le docteur la gifla violement. Cette claque ne fit qu’augmenter les chiale de la jeune elfe. Il s’assit alors au bord du lit, perplexe à ce qui se déroulait depuis le soir même… Il soupira bruyamment et se leva, prenant alors dans sa main un trousseau de clé qui n’annonçait rien de bon. La jeune femme le regarda, ahurie, et se mit alors à hurler comme une furie :

- Non Docteur ! Vous ne pouvez pas ! Non !

Celui-ci sortit et enferma à clé l’elfe dans la chambre. Elle battait la porte avec ses mains… Mais lui ne s’en faisait pas trop. Le regard vide, il se dirigea lentement dans le couloir éclairé. Il se dirigea inconsciemment vers la porte et regarda le chiffre… Celui-ci se mettait à couler alors que Malory frappait la porte. Il regarda encore une fois la porte… Quelques soupirs semblaient s’échapper de derrière la porte, comme un ronronnement sourd et grave. Qu’était ce ? Le docteur s’approcha, mit la clé dans le judas… Un rampement inquiétant se fit entendre dans la pièce. Le docteur s’affola quelque peu, réalisant ce qu’il faisait et il retira rapidement la clé de la porte, reculant.

Décidément, rien n’allait aujourd’hui ! Il retourna en courant à sa chambre et ouvrit la porte à Malory. Il la retrouva là, pendu au plafond avec les cordelettes de tissu qui tenait les rideaux… Il fut surpris de la voir ainsi, elle si brave ! Il s’approcha et remarqua que son carnet était ouvert. Il le prit et commença à relire les phrases qu’ils avaient écrites. Mais une écriture jurée avec la sienne… Celle de Malory. Elle avait ajouté rapidement :

« Il ne tardera pas à se réveiller, jurant sur son avenir, racontent son passé comme si ce n’était qu’une bagatelle. Il naquit du sein d’Astargoth, il est encore jeune, mais s’est il développé comme il le fallait ? Docteur, je ne suis plus bien lucide. Je délire, je les entends, il me pousse au suicide. Mais avant cela, je voudrais que vous lisiez la vérité. Au deuxième étage, dans le bureau de Monsieur Hesse vous trouverez, dans le huitième tiroir de sa commode grise, un dossier. Il n’est pas dur à trouver, c’est le seul. Ce dossier retrace les observations et la vie de la créature. Vous y trouverez sûrement assez de renseignement pour comprendre que l’urgence est de détruire la bête. Et il n’y a pas à douter, puisqu’elle vous donnera la mort si vous ne le faîte pas. J’ai été heureuse à vos côtés, Docteur, mais vous m’envoyée désolée… Je ne suis déjà plus de ce monde. La dernière fois, j’ai revu ce que j’avais oublié… Faîte bien attention… »

Le docteur n’en revenait pas… Elle était vraiment folle, cette Malory ? Suicide commander par des êtres invisibles ? Vraiment ! Il n’en revenait pas ! Etait ce les morts de tous les jours qui l’avait rendu folle ? Il hésita à la regarder une deuxième fois, voir ses yeux à l’air sévère le persécuter… Il se décida à sortir de la chambre, laissant la morte pendue, et allant au deuxième étage, empruntant alors le grand escalier de marbre blanc. Il monta à l’étage, puis gravit encore les degrés. Il arrive enfin au deuxième étage. Sa curiosité était piquée au vif… Il suivit son instinct et arriva dans le bureau de Monsieur Hesse qui devait dormir à cette heure-ci. Il entreprit une recherche approfondie et ouvrit le huitième tiroir de l’unique commode de la pièce. Il ouvrit le tiroir et trouva le dossier, très large… Il le prit et alla vers le bureau, prenant ses aises… Il ouvrit alors le dossier et commença à lire...

[Mystère et boule de gomme! XD]
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MessageSujet: Re: A strange name.   A strange name. EmptySam 6 Jan - 4:23

« Je suis Cerberus.
Je suis Cerberus.
Je suis Cerberus.
Je suis Cerberus.
Je suis Cerberus… »

Les mêmes phrases étaient écrites sur cinq pages entières. Le docteur les lu avec attention et remarqua que vers la fin, les mots semblaient plus rapides, écrits d’une main plus féminine, ou du moins d’un poignet plus souple. Il ne prêta pas au conseil de feu Malory qui lui répétait de toujours lire au dos d’une lettre… Et de prêter attention à tout, surtout…Malheureusement, le docteur n’avait pas lu le derrière de la dernière lettre de la jeune femme et il lu alors le dernier des chapitres.

« Je sais tout de toi, je sais tes faiblesses, tes peurs car je suis Cerberus, fils de celui qui fait périr et de celle qui vous effraie en vous charmant. Je suis le pire de tous, et je suis vivant, alors que toi, tu va mourir, crevé dans le caniveau, pourrir seul et triste. Tu ne sera jamais plus ce que vous êtes… Lorsque je serais passé, même votre mère ne pourra te reconnaître. Je suis le maître cruel et toi l’esclave soumis à mon pouvoir. Tu n’es qu’un vulgaire jouet que je viens casser… Prépare toi, je suis là, j’arrive. »

Le docteur fermis en un claquement sourd le vieux livre et regarda, effaré, le mur en face de lui… Il y vit une photo, très ancienne, rien de bien intéressant. Et pourtant, son regard semblait plongeait dans de vieux souvenirs… Encore effaré, il porta sa main à ses lèvres et les mordilla anxieusement, perplexe… Il se leva, ses jambes faiblirent mais il se rattrapa au bureau de chêne… Il se redressa et marcha jusqu’à la porte, titubant… Il essayait de penser, mais ses idées s’entrechoquaient et aucune de semblait en rapport avec la situation actuelle… Il descendit les escaliers, petit à petit, degrés par degrés, marches par marches, jusqu’à arrivé au sous sol, point de sa proche fin. Il tourne la tête, les lumières clignotent dangereusement. Un long frisson le saisit, son souffle s’accélère. Impression de déjà vu, un cauchemar qui devient réalité. Des hurlements se font entendre, des rampements. Le docteur s’affole, s’agite, et est prit d’une frayeur peu connue. Il en tremble, il en pleur, il sent les larmes montaient. Ne jamais lire le derrière de la feuille… Il se le répète, mais il est déjà trop tard…

Il avance prudemment dans le long couloir, essaya tant bien que mal de se ressaisir… Mais il y a toujours cette peur indescriptible qui frôle presque le choc émotionnel… Il s’avance, passe les numéros sans jamais rien dire. Il les entend, tous, ils hurlent sur son chemin, ces prisonniers déjà morts et pourtant vivants, voulant vivre… Il marche encore, toujours, et s’arrête devant la fameuse porte. Les lettres ne coulent pas mais brillent d’une faible lueur. Il tremble, il avance sa main et c’est un long grognement qui accompagne le geste de l’elfe… Il ferme les yeux, sent les gouttelettes froides descendrent le long de ses tempes, de son front, passer sur ses joues et éclataient sur le sol. Il tremble, ses muscles se contractent à chaque minute, crampe impossible à contrôler. Soudain, le couloir est plongé dans le noir et un cliquetis annonce que la porte est enfin ouverte. Le docteur frémit. La lumière revient, et la porte est toujours fermé, mais écrite dessus en lettre rouge sang, le docteur lit :

« Le vie paye les curieux en les châtiant »

Il recula un peu et sent quelque chose sur son mollet. Il baisse la tête, et il aperçoit du sang, une flaque qui se forme peu à peu. Mais pas son sang. Il lève la tête et deux corps y sont accrochés. Les yeux crevés pour laisser le sang couler, comme pour les lapins, leurs boyaux pendant vulgairement dans le sol, laissant eux aussi gouttait le liquide vital des deux morts. Le docteur hurle, prit d’un effroi inoubliable. Il voudrait reculer encore, s’échapper, mais quelque chose l’en empêche, il veut savoir. Débat entre sa conscience et sa curiosité. Il veut savoir mais oublier, il veut voir mais ne pas connaître… Il pose sa main sur sa tempe, essuyant les sueurs froides qui coulent et essaye de se reprendre, bien que les corps soient toujours en train de se vider… Il se rapproche de la porte, et pose sa main sur la poignée… Il ferme les yeux, avale la salive qui stagnait dans sa bouche et finit par ouvrir…

Il hurle.

Entre atrocité et horreur, ainsi est la bête du tout suprême. Sa tête n’est pas hideuse, mais son air est froid et distant, presque moqueur au fond. Sur ses lèvres, un sourire bien tourné et dessiné, comme un de ces sourires qui ne vous veulent rien de bien bon. Le docteur se sent paralysé par cette frayeur. Il voudrait fermer la porte, oublier ce qu’il a vécu, mais c’est impossible. Il ne peut plus reculer… La personne se lève lestement, comme un roseau flexible, comme s’il n’avait pas d’os. Il tourna la tête et quelqu’un se lève lui aussi. Le visage bien que placide, le docteur reconnaît ce visage crispait.

« Malory… ? »

Il ne sait plus, il ne veut plus savoir. Ses mains serrent la poignée tellement cette scène lui paraît irréelle. Il essaye pourtant de raisonner, de reconnaître la vérité du mensonge, mais aucune hypothèse valable ne lui vient à l’esprit. Il tourne la tête vers la supposée créature, ses traits sont défigurés par la haine et par ce sourire encore sadique… L’elfe pleure, il sait que s’en est finit de lui, de toute cette histoire. Malory s’approche, le visage livide, maladif, marqué par sa mort, son cou marque toujours les traces de la corde… Elle posa sa main froide sur la joue du docteur, elle rougirait si son sang coulait toujours, si son cœur battait encore. Elle lui susurre alors :

« J’ai essayé de vous le dire, docteur… Mais vous ne m’écoutez jamais, même de mon vivant… Maintenant, la partie est finie… Vous avez lu ce qu’il ne fallait pas lire, vous avez perdu bien plus que quelques mots, que votre travail, que votre maison… Adieu, docteur… »

Poussée violement contre le mur, Malory se voit encastré dans celui-ci. Les mains du jeune garçon qui se dresse face aux docteurs sont griffus et noir, avec une peau rêche, une peau brune comme la peau qui recouvre les ailes des démons. Il le regarde dans le fond des yeux, toujours ce sourire aux lèvres, ce sourire moqueur et amusé de la situation surnaturelle. Il leva la main nonchalamment, et le corps de Malory se traîna sur le sol jusqu’à ses pieds.

« Docteur, je vous attendez depuis trois siècles… Vous en avez mis du temps. J’ai failli devenir impatient… Heureusement, vous n’êtes pas mort de vieillesse, Elfe. Je suis Cerberus… »[/size]

Il eut un petit rictus malsain, différent de ceux du docteur. Evidement, ce n’était pas lui qui rirait de cette situation si délicate… Le bruit d’une lourde chaîne vint faire sursauter le docteur. Lorsqu’il était entré, il n’avait pas remarqué que la créature portait à son cou un collier relié à une chaîne qui attaché aussi ses poignets et ses chevilles… A cette idée là, il se mordilla la lèvre, impuissant devant l’horreur du monde. Le bruit de chaîne se stoppa, il avait le pied levé au dessus de son visage froid mais délicat… De plusieurs coups dans les joues, l’animal aussi tordu soit il avait explosé nez, lèvres, mâchoire et oreille. Il n’y avait plus que sang… Le docteur recula un peu, s’éloigner était l’idée. Mais la créature n’allait pas laisser filer sa proie, son objet de jeu.

« Stop… Regarde l’horreur, regarde et effraie toi de cette vision qui se donnera à toi dans l’autre monde, là où je vais t’envoyer, petit agneau… »
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