Trop de trucs, trop compliqués !
Un bon coup de ballais pour ne plus penser.
Mais c'est peut-être important,
Il faut peut-être y penser.
Qu'est-ce qui pourrai bien arriver si je laissais faire les choses ?
C'est lache de tout lacher, de se déresponsabiliser ?
Mais quelle responsabilité ?
Le monde tournait aussi bien avant que je n'arrive.
Je ne suis peut-être qu'un grain de sable sur la plage qu'on ne différencie que par un point de micas.
Dans l'immencitée, je m'oublie.
Tant de grains différents que je ne connaiterai jamais.
L'immensité me donne le vertige.
Il m'étourdit et m'endors.
Le monde est si grand et il y a tant de chemins
que je ne connais rien.
L'immensité est mon néant.
Il y a tant de choses que je ne vois que du vide.
Je me sent parfois si loin,
alors que je suis tout près.
Le vide est calme et confortable.
Mais il est aussi désespérément vide.
Je ne veux pas me perdre,
alors je trace mon chemin dans la matière.
Je sculpte, je crée, j'y met ma sueur et mon coeur,
jusqu'à ce que la fatigue me rammène au néant confortale et vide.
Une succession de tout et de rien.
Voilà mon inconstance.
Le néant qui résident en moi.
Celui qui permet de créer et de vivre de plus bel.
Je suis embarquée dans cette spyrale sans fin.
Il est là, mon chemin sinueux
fait d'un tout qui ne mène à rien.
Je ne trouve de sens à tout ça que dans le néant qui me dit :
"Tu vis, c'est tout.
peu importe le pourquoi ou le comment.
Je n'ai pas de raison à te donner."
Le néant est la vie,
la matière est le bonheur,
bonheur veut le malheur,
et le malheur ramène à la vie.
Boucle insensée et pourtant complète.
complète et vide.
Le néant me suis.
Il est ma peine et mon ami.
EDIT : vous pouver commenter, même si vous ni comprenez rien. Je ne suis pas sûre de comprendre non plus. J'écris à l'instinct.^^