Ils sont si heureux de la nouvelle,
Bientôt on va sourire de ces cris.
Mais les douleurs sont toujours pour elle,
Et l’engouasse dans le sang aussi.
Enfin le jour où l’on doit se réjouir,
Mais d’une fleur seul le dégoût surgit.
Pour cet être la mère est à bannir,
Car ici … Une fleur n’a point de vie.
Dans son sommeil se penche un ange,
Il est l’heure de rejoindre les cieux.
Une main pour changer le petit lange,
Et de l’autre, une arme des dieux.
Car il se dit qu’une fleur ne peut grandir,
A l’ombre de leur dite civilisation,
Et qu’il ne faut pas les voir sourire,
Car elles sont pour eux une abomination.
Mais sans le jardin de la conception,
Sans une fleur pour être le réceptacle,
Que va devenir leur belle civilisation,
Que des mâles quel beau spectacle.