S'asseoir a une table et regarder son futur

« Danahel débouche dans un autre boyau de la grotte, Fatigué…

À la recherche de la sortie plusieurs heures le mage a marché…

Et il tourne en rond depuis tout ce temps.

La lumière, blanche, semble sortir des murs eux même, lentement.

Sans pour autant donner sur l’extérieur.

Danahel voulu lance un sort, mais en vain.

Le sorcier se meurt, et ne se fis que brûler les mains.

Une petite sphère de feu alla percuter tranquillement le mur, et s’éteindre…

Fini de cette vie !

Le mage va sûrement mourir ici….

Il s’allongea sur le dos.

Et ne prononça plus un mot.

Le silence se fit entendre.

Danahel était sur le sol couleur cendre.

Quand un rayon de lumière illumina son visage

Ce rayon lui fit tourner la page.

Danahel se releva et scruta la source de lumière.

Bientôt, il serait sortit et recommencerai a lampée des bières.

Le mage entrepris d’agrandir le trou providentiel.

Et aperçu à travers l’issue le ciel.

Ô joie, il était libre.

Il était heureux de toutes ses fibres.

Il courut vers le village le plus proche

Espérant revoir ses proches. »

- et espérant vider les poches…

Danahel sursauta. Cette phrase émanait de son auditoire.

- Hé, le poète, arrête un peu ta déclaration, on sait très bien qu’hier tu n’étais pas dans une grotte, coincé au bord de l’étouffement, mais en train de faire les poches des gens qui était à la taverne du blob soyeux !

La foule grommelais des « Ouais, il a raison, j’ai aussi de l’argent qui a disparu hier… »

Danahel battit des bras désespérément espérant résonner la foule…

« Non, c’est faux, j’ai volé personne, je suis innocent ! »

Les gens montèrent sur l’estrade et le livrèrent à la foule en colère.

Il traversa toute la ville, porté par les paysans mécontents, et fut jeté dehors…

« Arrêter, j’habite ici, si vous me jeté dehors, je vais passer la nuit à la belle étoile !

- Tu as qu’à aller dormir dans ta grotte. » La foule ria de la bonne blague, puis se dispersa, retournant à leurs taches habituelles.

Bientôt, les portes de la ville se refermèrent, empêchant Danahel de retourner en son sein.

Il tambourina à la porte : « Ouvrez moi, je suis un citoyen de cette ville ! »

Il eu beau frapper la porte de toutes ses forces plusieurs fois, les portes de la ville ne s’ouvrirent pas.

Il renonça, et partit trouver un toit pour dormir. Et il savait précisément ou se trouvait ce qu’il cherchait.

« Mon bon Danahel, quel plaisir de te trouver ici, tu cherche quoi chez moi ?

- Salut, heu, je viens d’être chassé de chez moi, et je me suis dis …

- Que tu trouverais accueil chez ton vieux pote. Allons Danahel, tu sais comme moi à quoi tu es destiné. Tu es fait pour dormir à la belle étoile, exploré des continents dont aucun humain n’a posé pied, tu es fait pour l’AVENTURE ! Comme moi !

- Je veux me fixer, arrêter de courir après les histoires éphémères, je VEUX rester en ville, avoir une vie saine et reposante, avoir une famille et puis mourir de vieillesse. »

Le barbare eu un air triste : « Tu sais comme moi que cela n’arrivera pas. Quoi que tu fasse, tu sera toujours renvoyé à ton ancien mode de vie, celui de voyageur conteur…

- Je ne veux pas faire comme avant ! J’ai déjà sillonné ce monde en long, large et en travers, j’ai déjà raconté nombre d’histoire et les gens me font toujours autant confiance ! Je ne peux me fixé car les gens n’ont pas confiance en moi. Et en plus je cumule, je suis mage, barde et voleur… les gens n’ont pas confiance en une seule de ses classes !

- Et alors ! TU NE PEUX PAS CHANGER, ON NE CHANGE PAS DANAHEL, on ne change pas de personnalité comme de chemise. Cette vie, c’est la tienne, n’y échappe pas ou tu le regrettera toute ta vie.

- Je veux avoir une vie tranquille…

- Tu ne seras jamais tranquille si tu échappes à cette vie. Ces regrets vont te manger progressivement, te bouffer de l’intérieur, et tu mourras de vieillesse en regrettant tout les bons moments que tu aurais encore pu avoir. »

Danahel resta silencieux un bon moment. « Tu pense vraiment que nous sommes fait pour ça ? Pour cette vie la ?

- Disons que quand on sera vieux, au moins, on aura de quoi raconter… Et on aura un sacré paquet de souvenir ! Et seul les meilleurs nous resteront en mémoire. Fais moi confiance. »

Les deux compères ne dirent plus rien, et le silence fut rompu par le barbare. Il pris un bouchon d’une gourde de bière, et l’arracha d’un coup de dent. Il recracha le bouchon par terre, qui rebondit. Puis il but une bonne gorgée d’alcool, et tendis la gourde à Danahel, qui refusa poliment. Le barbare haussa les épaules et finit la gourde en plusieurs gorgées.

« Avons-nous un but, a pars la recherche de souvenirs, et ce train de vie scandaleux que nous avons ? » Le barbare ria et donna une grande claque dans le dos de Danahel, qui fut éjecté par terre. « Bien sûr qu’il y a un but… Quand nous serons trop vieux pour mener notre vie d’aventure, tu retranscriras nos vies et nos histoires dans tes livres… C’est ce que tu veux être quand tu sera vieux, non ? Scribe ? »

Danahel hocha la tête doucement.

« Il ne faut pas que tu échappe à cette vie Danahel. Si tu te fixes dans une vie tranquille, ce ne sera plus toi… Tu perdras ton âme et ta personnalité pour devenir aussi morne et ennuyeux que les gens de la ville.

- Je ne pense pas que les gens de la ville sois tous ennuyeux.

- Oui, hum, soit, mais a tu vraiment envie que les gens fasse des courbette devant toi, et t’appelle « Mr Danahel » ?

- Non, pas vraiment. Et puis ces honneurs sont souvent pour la bourgeoisie de toute façon ! »

Danahel fixa tristement son verre vide, posé devant lui. Il ne buvait presque jamais d’alcool, mais les rares fois où il l’avait fait, il avait constaté qu’il tenait bien l’alcool…

« Rempli mon verre… »

Le barbare le regarda bizarrement, et cligna des yeux. « Tu veux boire de l’alcool ?! Esprit farceur, sort du corps de Danahel !

- Je ne plaisante pas, sert moi un verre, s’il te plait ! » Le barbare s’exécuta et en profita pour s’en servir aussi un. Il versa un peu d’alcool dans le verre de Danahel, un peu dans son verre vide, et but au goulot la gourde. Puis il but son verre. Cela fit rire Danahel, qui vida cul sec son verre. Le mage se prit à deux mains la gorge et poussa un soupir rauque.

« Oui, c’est un alcool assez costaud je trouve… »

Danahel sortit en courant de la chaumière du barbare et se jeta dans la rivière.

Le barbare sortit calmement dehors et regarda la vapeur sorti de la rivière. Il ria « Il est pas un peu tard pour un bain ? La lune est déjà haute… »

Le mage sortit trempé de la rivière « C’est la première et dernière fois que je bois un de tes cocktail… Je ne comprend pas pourquoi mon foie et mon estomac sont toujours intact, ils aurait dû fondre !

- Ptét que c’est un effet a retardement… Ils fondront petit à petit ? » Et le barbare repartit de son rire de barbare…

La soirée se termina tard dans la nuit.

« Promet moi que tu gardera cette vie, Danahel, et que tu consignera nos aventure dans un livre au crépuscule de ta vie….

- Je te le promets. »

Et Danahel repartit voyager, une destination inconnu, vers un village ou il chanterait a nouveau ou raconterait des histoires.

Il partit en chantant une chanson ~~« I’m a lomesome cowboy, and i’m long way from home… »~~ Non pas cela… c’était plutôt une chanson écrite par Danahel, sans rime et sans vraiment d’air précis… Cette chanson racontait une histoire, que voici :

« Windlear était un druide. Mais pas n'importe quel druide ! Un druide avide d’argent, et Dieu seul sais combien cela est dangereux. N'importe quelle personne douée d'un cerveau saurait que se battre avec une serpe ou danser avec les loups n'est pas un passe temps des plus payant. Seulement, Windlear se pensait fort pour gagner de l’argent et détecter les affaires. Très fort ! Si fort que, un jour, il accepta une boussole en bois de sapin, capable selon le marchand, d'indiquer toute sommes d'argent qui pourrait rendre riche quiconque jusqu'à la fin de ses jours. il l'acheta bien entendu, pensant arnaquer le marchant, qui lui, se frottait les mains en pensant a l'affaire qu'il venait de faire.
Windlear, armé de sa conscience et de sa boussole, se sentit capable de suivre la petite aiguille jusqu'au bout du monde. Seulement elle n'indiqua pas le bout du monde, seulement les égouts de la ville. Le druide hésita à ouvrir la grille des égouts, puis, se dis qu'il n’avait rien à perdre.

Les égouts étaient mal entretenus... à moins que les personnes chargées de l'entretenir ai été mangées par quelque chose qui se cachais sous l'eau. Windlear refoula cette idée et continua sa progression.

L'aiguille mena le druide à sortir des égouts et à continuer sur le quai. Ensuite, l'aiguille lui montra l'horizon, au loin sur l'Océan. Alors Windlear embarqua sur un navire en partance dans cette direction.

Six mois plus tard, Windlear débarqua en terre inconnue, dans une zone désertique. L'aguille indiquait le cœur du désert, alors il marcha.

Apres avoir traverser le désert, le druide tomba sur l'Outreterre, continent souterrain extrêmement dangereux, qu'il traversa presque sans encombre.

Puis il arriva dans un endroit entièrement fait de cristal sans valeurs mais très brillant. Qu'il traversa en compagnie d'habitant de ce lieu fort sympathique.

Ensuite il fit le chemin en compagnie de nomade, qui modifiait leurs chemins au gré du caprice de la boussole en sapin du druide. Le druide, en échange, les divertissait en leurs racontant à quoi ressemblait son pays d'origine. Il faut dire qu'il était maintenant bien loin de chez lui.

Le druide fit ensuite un tour dans les contrées marécageuses, puis tropicales, et enfin arctiques. Mais sans aucune trace de l'argent recherché.

Il tomba ensuite sur l'antre d'un dragon d'or. Windlear sauta de joie, car c'est bien connu que les dragons entassent de l'argent pour attirer tous les crétins du monde qui veulent devenir riche, puis qui finissent dans l'assiette d'un dragon... A vrai dire, Windlear devait faire partit de ces fameux imbéciles car il chercha le magot du dragon, dans l'espoir de le ramener chez lui. Mais au lieu de tomber sur l'immense trésor, il tomba sur le dragon d'or en train de dormir.
Le dragon, ayant l'ouie très fine par nécessiter pour tous les idiots qui venaient le réveiller pour son trésor, lui appris qu'il n'en avait pas. Le druide ne compris pas aussitôt les propos du dragon, et pensa que s'il déclarait ne pas avoir de trésors, c'était pour le tromper, et garder sa fortune. C’était de notoriété publique que tout bon dragon avait une montagne d’émeraude, de saphir, de rubis et d’or, ainsi que des trésors de toutes sortes plein son antre ! Alors il fouilla, et refouilla les moindres recoins de la taverne. Le dracosire le regardais en souriant, sachant qu'il ne trouverait pas son trésor, puisqu'il n'en avait réellement pas !
Epuisé, Windlear finit par abandonner, remerciant tout de même le dragon de ne pas l'avoir griller vif malgré le fait qu'il en avait le pouvoir, et partit. Une fois dehors, le druide recommença à suivre sa boussole.

Il traversa mille terres, et découvrit mille civilisations, mais pas une seule pièce d'or ne lui revint dans la poche. Il ne vivait que de pêche, de chasse et d'autre astuce comme cela pour survivre. Et survivre, il y arrivait assez bien !

Il finit par revenir chez lui, car la boussole et lui avait fait le tour du monde, et il était donc revenu au point de départ. Treize ans s'étaient écoulés. Windlear était maintenant célèbre pour ses voyages et ses aventures diverses.
Il retourna dans l'echope du vendeur de la boussole, qui, malgré les treize années écoulées, habitait toujours ici. Il s'énerva et lui raconta que la boussole ne l'avait jamais menée vers de l'argent ni vers quelque chose de précieux.
Le marchand répliqua que la chose précieuse, c'a avait été ses treize années de voyages, de rencontre, et de découverte. Mais le druide demanda à se faire rembourser, ce qu'il réussi. Il empocha quinze pièces d'or, plus trois mille pour les intérêts ... Il devint donc riche grâce à la boussole, qui était revendu à son propriétaire d'origine. »