Danahel soupirait, Et il hésitait à plonger.
Sur un pan de la falaise, le mage était appuyé
Il était venu ici pour réfléchir, voir sa vie en face
Ce n’était pas le moment de fléchir, a lui de prendre place
Le mage monta sur le point culminant
Et Il allait plonger dans l’eau sombre maintenant.
Le mage fit le saut
Il tomba de haut
Il remonta à la surface, de lui avoir laissé vie sauve il remerciait le ciel
Les vagues le frappaient de face, d’être en vie il buvait le doux miel.
Et il fut heureux d’avoir enfin put avoir le courage
De garder sa vie sauve de ptit mage…
Il remonta sur la berge humide
Ce saut lui avait coupé toute envie de suicide
Sa vie était désormais limpide
Ses souvenirs s’étaient estompés
Son envie de vivre seule restait
Le mage, peu fier de son saut
N’en dirai aux autres pas un mot
Il préférait garder le silence
Les autres se feraient violence
Il gardait une part de méfiance
C’était une faible part de sa volonté,
Mais elle existait, elle restait, elle se montrait
Le mage rentra dans le village trempé
Ses souvenirs étaient gommés
Il était près à recommencer sa vie
Considérant celle-ci finit
Il s’accouda à sa table de chevet
Et réécrivit son œuvre autrefois inachevée
Elle parlait de personnes chères à Danahel
Qui y mettait tout ses souvenirs pelle-melle
Le mage y raconta pourquoi le saut de la falaise
Il y raconta tout, sa vie, de vivre son malaise
Que tout le monde autour de lui était mort
Danahel, pour les sauver n’avait pas été assez fort
Il trempa mille fois sa plume de cygne dans son encrier
Et écrivit à s’en rendre fou à lier
IL retraça les grandes lignes de son existence
A grand coup de mots, de lignes et de sa présence
Maintenant que ses souvenirs avaient fuis
Il lui restait le papier, la plume, l’encre et la nuit
Tous ses amis furent décrits
La douce et gentille Malyss
Qui remplis sa vie de délice
Elle mourut à l’heure d’un crépuscule
Les murs d’une grotte son sang macule…
BeelzeBuB, grand barbare
Et aussi grand fetard
Buveur de bière invétéré
Romantique éthéré
A aussi une tombe a son nom
Ses aventures flamboieront
A travers les écrits de Danahel
Qui en son honneur lui érige une stèle.
Danahel s’endort sur son papier
Rêvant de milles chevaliers
D’aventure, de vies, de demoiselles à rencontrer
De souvenirs plein de promesse,
D’encore plein de choses à découvrir.
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Le mage voyage à travers les mondes oniriques
Véritable musée féerique
Il fend les airs dans ces plaines magiques
Pars à la recherche de lui-même et de pays inexploré
Dans ses rêves entamés
Une silhouette se glisse derrière lui,
Lui posant une main sur l’épaule
La silhouette le frôle
Tel un fantôme, un revenant
La silhouette le regarde tristement
A tous ses souvenirs repensant
Puis, la silhouette s’en va
Laissant le mage à ses mondes fantastiques
Libre de toute limite
Que personnes d’autres que lui ne connaîtra jamais
Ses rêves embuées
De souvenirs
Et peut être d’avenirs………