Le mystère des culottes d'Aénoria...

Voilà, j’y suis.
Putain ce que cette branche est haute.
Personne regarde…
C’est bon, je peux y aller.

Je vide ma hotte dans le trou de balle de l’arbre… c’est le trou au sommet quoi, entre les dernières branches et le tronc.
Tout de suite les idées mal placées.
Pffffffffff

Voilà.
Sac vidée.

Je pose mon cul ganté de collant blanc, sur une branche et je contemple mon œuvre.
Faudrait peut-être que je songe à foutre autre chose que des collants moi…

Ça fait pas un peu efféminé ???

En même temps, ça met en valeur mon derrière.

Il est pas mal mon derrière non ??

Et me voici donc, perché sur une branche, debout dessus, et en train de me reluquer le fessier.
Equilibriste moi ?
Certes…

CRACKKKKKKKKKKKKKKK

(ouillouille…)

Oh ben…

Mais aiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeee !

Cinq mètres plus bas, la tête en bleus et en sang, un reste de feuillage coincé entre les dents, l’air fin..

M’en fou, c’est moi qu’est tout piqué les culottes à Aénoria !

J'ai la loupe, j'ai la casquette écossaise, j'ai le violon, et j'ai la pipe.
Euuuuh, non, j'ai pas la pipe.
Ca fait mauvais genre.
Si, puisque je vous le dis !
Rien que prononcer le mot, y'en a plein qui ricanent, d'ailleur.
Mais si c'est vrai !
Là, et là, et encore là, plein de rictus.
Bande de ptits saligauds.

OR DONC !!!
Avant qu'on m'interrompe à nouveau, je reprends.

La piste est fraîche.
Pliée en deux, le nez à ras du sol et le loupe vissée sous le nez, enfin entre le nez et le sol, oh et puis merde vous avez compris !!!

Nan mais c'est pas croyable, ça !
C'est pas permi d'être aussi dissipés !

Je reprends.
Hum hum.

Piste, nez, loupe.
Je constate sur le bord du ruisseau des traces très nettes et qui s'apparentent à des godasses...
Genre, des godasses, quoi.
Question pointure, voyons voir, je pose deux, je retiens quatre.
C'est du 44.
Pointure masculine.
Parce que la marque n'est pas assez enfoncée pour qu'il s'agisse d'une botte de troll femelle. C'est pas une orque non plus.
Une orque, c'est un mammifère marin.

Donc c'est du 44 masculin.
Ce qui ne m'étonne guère, sachant quel est l'objet du larçin.
Quoiqu'il restait l'hypothèse d'une jalousie féminine, ou d'une arnaque à l'assurance.
Mais baste.
C'est bien d'un homme qu'il s'agit.
Qui porte des bottes à talon.
Pointure 44.

Watson, nous progressons !!!
Watson ?
Mais où êtes-vous ?

[suivant ]

Et je cours, et je cours, et je trotte, je joue à l" la p'tite maison dans la prairie ", je bondis, youplaboum...et je me casse la gueule dans la marre de boue, hein, pas à côté ou deux pas devant, non, dans la mare de boue visqueuse bien comme il faut ! Fait croire que si y'a un Maître de pantins quelque part au-dessus de nos tronches qui tire des ficelles reliées à nos diverses parties, c'est un vrai sadique. Dans la flaque de boue. Non mais vraiment. J'vous demande un peu.

Et voilà, du coup je suis de mauvaise humeur, je grogne et je rouspète entapant du pied dans tout ce qui se trouve sur mon chemin. Dont les cailloux. Dommage, là, ça fait encore plus mal. Pas vraiment, remarque, mais c'est bien désagréable, ça fait des fourmis brûlantes au bout des pieds. Je ravale ces bobos, continue à taper, mais bon, dans l'herbe plutôt, en continuant à pester et maugréer.

Fait assez chaud pour se balader dehors, mais pas assez pour se baigner, se laver quoi, à la vieux. Et comme toute personne normalement constituée dont je fais partie ( ça vous étonne hein ? ) n'aime pas se balader converte de la tête aux pieds de boue bien marron comme il faut, gluante et bouillasseuse à souhait, bref, tout ce qu'il faut pas, je préfèrerai rentrer à la ville prendre un bon bain. Mais d'un côté, il fait beau, et venir jusque là pour trouver des champignons inexistants c'est...bof quoi.

Alors je fais un brin de toilette dans le cours d'eau le plus proche, les mains, la tronche, oh et puis zut, tant pis pour les fringues, tant pis pour la fraîcheur de l'air, je me glisse dans l'eau, et je taperai un sprint pour me réchauffer, après.

Chose promise, chose due, je ressort, toute pataugeant, l'herbe fait spouitch spouitch sous mes pieds, alors je me mets à courir en remontant la rivière, je sèche assez rapidement, et, finalement, aperçoit à quelques dizaine de mètres, une Boa penchée au sol, les pieds dans la boue.

Oula...
Y'a pas que moi qui suis folle, on dirait...

Ahhhhhhhhhh mon pied !

Non mais ça va oui !
D’abord t’es qui toi ?
Non parce que je veux bien faire des galipettes et si ton truc c’est les pieds, hein, j’ai rien contre les fétichistes, mais d’abord le p’tit nom.

J’entends pas, parles plus fort !

Mal poli.

Nous le tenons, nous le tenons, à par mon pied, tu tiens rien du tout !
Pis laaaaaaaaaaache mon pied.
J’ai les pieds fragile moi.
Faut être tout doux avec, sinon pas de galipette.

Hop…la, dans le fond la poche la dernière petite culotte fauchée. Ni vu ni connu.

Alors, alors… comme ça, on aime les pieds…
Hum… et comment dire…
Les petites culottes, c’est pas ton truc si j’en crois l’absence de marque sous la jupette.
Hé hé, j’ai l’œil…

Alors petit coquine, on va se faire une partie de pieds en l’air ?

Elle a une culotte !!!

Oh ben oui, forcément hein, c’est pas des culottes mais des bouts de fils rafistolés et reliés adroitement les uns aux autres pour former un bien étrange petit cache-sexe, oui voilà, un cache-sexe, rien de plus qu’une minuscule feuille de vigne synthétique.

Par contre la ficelle dans l’cul ça fait pas un peu désordre ?

Pffff, madame est tricheuse et elle prétend confondre un certain voleur de…
Voleur de quoi d’ailleurs !

Non mais ça va paaaaaaaaaaaaaaaa…..

Mes collants !!!!!!!!!!!!!!!!

Rooooo, coquine va…

Plus bas les mains…
Oui la…
Un peu plus bas…
Oui, c’est ça, vas-y, retournes-moi…

Bordel mais t’es aussi douée qu’un manche de poêlon !
Attend je t’aide pour défaire mon froc…

Courage...
C'est juste un mauvais moment à passer.
Le vêtement récalcitre. Et son propriétaire semble chercher à contrecarrer notre action, Watson, soyons fermes, et maîtrisons ce drôle !
Profitons que ses mains s'agitent du côté de sa ceinture pour l'immobiliser.
Voilà qui est fait.
Pas d'hésitation, je m'assois sur son sternum, et les genoux bien serrés pour bloquer les bras. Il ne me reste plus qu'à faire rendre l'âme à cette maudite fermeture...
Gnî !
Mon doigt !
Watson, je m'ai fait bobo...
Mais qui qui m'a foutu cette technologie de merde !
Ca pince ces saletés !
Peuvent pas faire des braguettes velcro, nan ?
Pfffff... Primitifs.

Ceci ne m'arrange pas l'humeur, vous savez, mon cher, comme je déteste qu'on me résiste.
Ce vêtement en fait la triste expérience, et je saccage consciencieusement le système de fermeture, c'est pas un mal, il était merdique de toute façon. Evidemment le suspect risque d'avoir quelques difficultés à conserver sa dignité par la suite... Qu'à celà ne tienne, aux grands maux les grands remèdes, et on lui paiera des bretelles à carreaux.

Enfin l'ignoble chose cède, dans un petit craquement sournois, et mon cri de victoire retentit clairement dans l'air du matin :

Yahaaaaaa !

Procédons à l'opération suivante, et entravons le bonhomme.
Aux chevilles le collant, je disais donc, trois minutes plus tôt.
Je saisis le fringue par la ceinture et...

Doux Jésus !!!

Bon sang mais c'est bien sûr !

J’ai du me perdre dans cette forêt. J’aime pas les forêts. Parce qu’à chaque fois, je me perds dans une forêt. Forêts de meeeeeeeeeerde!!! (Sin fait du ternaire, et moi du tertiaire… Chacun son truc)

Dans les forêts, y’a qu’un truc qui me branche, les buissons. Et va savoir pourquoi, quand il s’agit de romarin, c’est une véritable pulsion incontrôlable qui s’empare de moi. Il faut que je plonge. Pas un plongeon artistique comme quand je vais me baigner, et qui finit souvent en gros plat sur le ventre ou le dos, parce qu’il me manque un centième de seconde pour terminer ma rotation. Non, un plongeon primaire, bestial, même. Accompagné d’un râle grave, du style « Aaaaaaaaaaarg, romariiiiiiiiiin!!! ». Et suivi d’un arrachement animal de branchage avec les dents.

Et c’est pas cette fois ci que je vais me contrôler. Pulsion inassouvie devient maux à l’instintin, estintin, enfin, mal au bide, quoi. Et après, c’est le furoncle au cul parce que pet contenu. Et je veux pas avoir de furoncle, alors je ne réprime pas mes pulsions. C’est plus sain. Et pour tout le monde. Mais là, c’est étrange. Parce que la branche, elle a pas le goût de romarin. Elle sent le dernier trompe couillon à la mode, celui qui pousse les nénettes à courir à poils dans la forêt pour se jeter sur le male qui en porte.

…

La pub ne serait donc pas mensongère? On va demander au beau centaure à qui je mastique le flanc. Mais bon, c’est pas moi qui parle, hein, j’ai la bouche pleine. En plus c’est l’automne, il perd ses poils le bougre. Discrétos, je lâche, et je sors du buisson comme qu’s’il c’était rien passé. Vérification de besace, c’est bon, j’ai perdu aucun de mes petits machins. Ils sont toujours aussi sales, mais ils ne sont plus orphelins, les petits machins.

[Cf un rp écrit il y a quelques temps, avec Aislin, je sais plus comment il s’appelle, ni où il est. Pis façon, on s’en fout]

Oh !
My god ! My god !
A bonhomme cul-naked !
Close your eyes, young missy, quickly !
Put your sunglasses on your nose !
Turn you !
Put again some boue on your eyes !
Run !
NO ! Not to this direction ! Here ! Ok, here we go !
Save your skin ! Run !

Hum...
Watson...Watson !
We've got a problem...

OooOoOOOhhh...
Shiny staaaars...
Gggh...
Where am I ?
In the boue...
Oooh...I'm dreamed...about a man...he weared white clothes...and he WAS NAKED !!!!!

HIIIIIIIIIIII !!!!!!

BRAOUM.

Black out.
Again.
Life is pain.
I'm sââââd...



( désolée pour le trip en anglais, en mauvais anglais en plus, j'le referai plus ! Promis ^^ mais bon, c'est Watson hein, il est pô français, Watson... )

Une réconpense ? C'est quoi la réconpense ?
Maitre titchat, par l'odeur alléché,
lui tint à peu près ce language :
J'ai une corde, il va moins faire le malin !
Comme il est jolie ! Comme ça lui va bien !
Sans mentir, si son ramage
me rapporte un fromage
Je veux bien prendre ta place et même le maltraiter un peu si ya besion.

Là dessus, la féline l'attrape et puis le mord, sans autre forme de procès.

Tu vas nous dire pourquoi t'es un vilain ?! Qu'est-ce t'as fait !

C'est vrai ça Boa, qu'est-ce qu'il a fait ?
Oh puis peu importe, il va avouer !

A coup de quenotes, je remonte le long du molet. Si il a le froc baissé, c'est sûrement pour lui découvrir les jambes...
Quand je pense à cette stupide fable : pourquoi le renard n'a-t-il pas bouffer le fromage ET le piaf ?

Mais quel spectacle terrifiant se joue devant moi? Point d’autres choix ne s’offrent à moi, il faut que je m’insurge!

Je m’insurge!

Ça, c’est fait. Maintenant, passons aux choses sérieuses. Enfin, sérieuses… Qui comptent, quoi. C’est que j’ai envie de participer, moi. Déjà, il faut choisir son camp. Puisque apparemment, c’est un jeu par équipe. Vu que j’aime les challenge, je vais choisir celui du type en mauvaise posture. Enfin, mauvaise, je sais pas trop, parce que son regard lubrique et ses lèvres qui bavent me laissent croire que ça ne lui déplait pas tant que ça. Mais bon, de gré ou de force, je le sortirai de là.

Objection! Cet homme a droit à un avocat! J’aimerai bien savoir de quoi on l’accuse, et quelles sont les preuves à charge. T’en fais pas, mon gars, je vais te sortir de là.

Oups, j’ai un nichon à l’air, ça fait pas très sérieux, ça.

Ha ! Chouette ! De l'animation !
Je bondis, le doigt levé vers le ciel ( l'index... je dis ca pour les esprit mal placé ) :

- Moi ! Moi ! J'veux faire l'avocat ! Avec la longue robe qui traine par terre et tout et tout !

Je regarde la folle la détective :

- Heu, vous devriez desséré un peu votre emprise sur l'accusé, il a l'air de manquer de sang... C'est vrai que nous la gente masculine avons le sang qui monte à des endroits incongru mais c'est pas une raison !
Ralala, depuis tout petit je me vois défendre la veuve et l'orphelin ! Enfin un rêve qui devient réalité ! Enfin, un petit bout du rêve, puisque l'accusé n'est ni un orphelin, et je ne pense pas que ce sois une veuve ( ou alors il cache bien son jeu ... )

Puis, je realise que la fille avec sa proeminence à l'air me regarde d'un air furieux.... Quoi, je peux pas faire avocat ? vous aviez choisi avant moi ? Je peux faire bourreau, alors, s'il ne reste plus que ca... Sinon, le baissage de froc, c'est une procédure normale ?

Pieds et mains liés.
Un chaton qui fait collation avec mes membres inférieurs, finalement tout est bien dans le meilleur des mondes. Bande de vautours.

Ah tien, ils ont oublié de boucher un orifice…

Je peux causer !
Et dire plein de gros mots…
Que des vilains mots !
Des grossièretés !
Des insultes !
Et je peux cracher aussi….

Inspiration profonde accompagnée d’un raclement interne entièrement consacré aux sinus…

RRRRIIIIIIIIIIIIIIIIKKKKKKK

Expectoration de la masse gélatineuse et remarquablement rouler sous la luette…

TFUUUUUUUUUUUUU

Je vautre un mollard fabuleusement raclé du fin fond de la gorge, du grand Art du crachat, l’œuvre d’Epicure toute de glaire faite et en jet de Cupidon.

Je regarde s’envoler et voler le résultat d’une machiavélique machination destinée à celle qui ma foutu dans une telle situation.
Le crachat monte, monte, monte…
Arrivé à son point culminant…
Merci Newton, mais ce n’est pas une pomme, pourtant sacré gravité, pour cette fois tu es une fidèle complice !
Le crachat parfaitement éjecté et lancé suivant une trajectoire superbement réfléchi, marque une pause avant d’entamer sa descente…
Il descend, descend, descend…

Coucou dame Boa !

SPLOF…

Maintenant, je peux parler à mon avocate ?

Il pleut ?
Ah non ! Ca va pas du tout ça !
je suis sure que j'ai sentit des postillons ! et c'étais pas du fromage !
Berk ! De l'humidité ! pas bon l'eau !

Puisque c'est comme ça, je ne suis plus un chat, je suis une taupe !
Je vais creuser un trou et me mettre à l'abrit sous la terre.
J'en ai pour un moment. Peut-être une semaine ou deux.

Eh mais, c'est complètement stupide...
une araignée au plafond ?
Naaaan !! Ya pas de plafond dans la terre, je risque rien.

Bon, qu'est-ce que je faisais déjà ?
Ah oui, je voulais faire parler le corbeau. Mais il risque de faire pleuvoir, et ça non !
Poil hérissé, je monte dans l'arbre. Hop, planquée dans le petit creux.
Tiens ? C'est quoi ça ? C'est moëleux. Du tissu on dirait.
Je vais dormir dessus, ça m'ocuppera. C'est toujours bien de dormir.