[Les Ithryn Luin] Forum des créateurs de Munuroë |
| | Quelques morceaux écrits ça et la | |
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Arlequin Fou du Roi .....Tac)
Nombre de messages : 9576 Age : 55 Jeu : Ithryn Luin ! Race : Humain Classe : Egarée sous un trone Date d'inscription : 27/09/2005
| Sujet: Quelques morceaux écrits ça et la Ven 19 Oct - 16:35 | |
| Impétueuse !
« Qui est-elle ? »
Une fleur sauvage, Un lilas à l’écorce d’orange Amère Mais pas toujours Il faut la découvrir.
Une page sans livre, Elle me raconte parfois, et je remplis d’autres pages et j’écris des livres avec ses pages remplies de blancs.
Elle a le teint pâle d’un enfant de tout à l’heure, nouveau-né, le châle sur l’épaule frêle du désir qu’elle inspire. Je devine ses yeux d’espiègleries, ses yeux qui touchent à tout, cherchent le tout d’un tout sans avoir le tout en main, mais je m’en fous, elle est ainsi et elle s’en fout.
Elle a les yeux couleurs d’azur, la prunelle qui pétille et distille des parfums exotiques, parfum de tentation, parfum d’érotisme, fantasme par rime, elle est divine et ça rime, et son crime, celui de ne pas être Mélusine. Elle est Carmine…
Divine et sanguine ! Coquine, tu turlupines, Mutine et gamine !
Blessée, l’erreur n’est-elle pas humaine ? Le pardon ne l’est-il pas lui aussi ?
Tu es Carmine, l’Alice d’un autre rêve et Lewis ici, s’est fait la malle, il cesse son imposture dans un dernier râle. Carmine, tu n’es pas de Sabine, tu n’es pas C. Galante Tu es Carmine Féline et tu parchemines Epine quand on te cherche Câline quand on te trouve Taquine pour si peu Et tu t’obstines, Lupine.
Carmine aux yeux spirulines, ton regard praline, qui achemine des mots feutrines, des mots javelines, et moi, Cendrillon mort d’avoir touché du bout du doigt la trame d’Alice, poupée de cendres et haillons… Les mots se perdent dans le labyrinthe des incompréhensions éperdues, trop de colères, trop d’impatiences, toi qui me tente et me hante, toi, morphine de mon rêve, lutine de mes sourires. Les pourquoi nous ont tué.
Pourquoi ne pas les effacer Pourquoi ne pas gommer les faux-pas Pourquoi ne pas recommencer et, Redresser le tête Relever le menton Ravaler sa fierté Et les orgueils. Prendre sa peine et en faire des boules de papiers mâchés Les jeter par la fenêtre des insouciances Et fermer les volets. Pourquoi ne pas me rendre ta main J’en prendrais soin Cette fois. Je la blottirai contre ma poitrine Tu prendras mon cœur entre tes doigts Et il battra à nouveau Pour toi.
Le mal par le mal, la conjuration du pourquoi par le pourquoi. Carmine est un prénom en crayon de couleurs, il est écarlate, vermillon, cendrillon… Colombine.
Viens ! Viens avec moi ! Suis mes pas, j’emboîterais les tiens, je mordrais dans ton pull, je percerais sa laine pour y souffler un peu de chaleur, quand ton cœur te fera des frayeurs, je me ferais petit garçon quand tu voudras sourire et pour un rire, je prendrais ma canne d’ages et je jouerais les pantins de Lewis ou les Arlequins de bois, pour un peu de ton sourire, de ton rire, de tes larmes que je sécherais sans te le dire, pour ne pas te faire peur.
Viens… Suis-moi, laisses-moi te transporter dans mon rêve. J’y ai ôté la colère, j’ai vernis le chemin de mon âme, plus rien de blesse, plus rien ne casse.
Viens… prêtes-moi ta main.
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| | | Arlequin Fou du Roi .....Tac)
Nombre de messages : 9576 Age : 55 Jeu : Ithryn Luin ! Race : Humain Classe : Egarée sous un trone Date d'inscription : 27/09/2005
| Sujet: Re: Quelques morceaux écrits ça et la Ven 19 Oct - 16:52 | |
| Alice, Lewis t’a lâché dans son regard d’ailleurs, il a cru, il a su, il s’est trompé de vue. l’Alice de Lewis, son calice de délices au rythme d’une salsa endiablée a séduit Cendrillon si brouillon, et lui s’est laissé emporter par la musique du pays des merveilles de Lewis, pays d’Alice, rêve de Cendrillon.
Cendrillon s’éveille d’un sommeil trop long, ne regarde qu’elle, Alice, délice, supplice. Sauvage et belle, Alice plisse les yeux et lisse ses lèvres en lys, le vice en exergue, l’iris espiègle, salive de silice. Venin, envenimé, elle glisse en lui et peu à peu Cendrillon sent la maladie ronger sa folie.
La malice d’Alice pique le sein de Cendrillon.
Cendrillon se laisse aller à rêver d’elle, Alice caprice et délice, sauvage et si belle à Lewis. Cendrillon s’est ouvert les veines de la sincérité, il a cru en déchirant sa chair, faire que sa rose écarte ses pétales d’épices et cesse de faner, ronce d’une once d’épines, taquine pourtant, Alice s’est fermée comme la fleur de lys, et Cendrillon redevient de carton, un embarras à débarrasser, un reliquat de la pensée d’Alice, si chère à Lewis.
Le pantin d’Alice, sévices, service absent, Cendrillon se meurt de n’avoir pas su effeuiller son Alice, il s’est pris les pieds dans le siphon, maladroit et ordinaire, un tiroir pour lui, Alice inaccessible s’enfuit dans les recoins de sa pensée, si ancrée, si pleine de ces certitudes qui ne laissent aucune place au rêve de Cendrillon éveillé, et La Palice s’en fout. Pas de place pour Cendrillon Pas de place pour l’éphémère Pas de place pour le rêve Pas de place pour Alice Alice tue Cendrillon d’un coup en pleine poitrine.
Cendrillon crie dans le silence des mots non lus et meurt.
Elle ne comprends rien Lui n’est rien
Ils ne se comprennent pas Il a peur Elle a peur Il veut la protéger Elle se protège Elle ne reviendra pas Lui non plus.
Arrogante Orgueilleuse Prétentieuse Trop certaine d’elle et de ses belles pensées
Belle ! Superbe de grâce Impossible à oublier Sublime de fierté Trop fière Pétillante Séduisante Qu’elle est belle !
Ta carapace est trop épaisse Elle est ton carcan Elle t’étouffe Elle te perdra Quoi que tu en penses Elle est ta camisole
Il a voulu défaire ses liens Elle s’est froissée Il a essayé de lui parler Elle s’est refermée Il a dit les mots à ne pas dire Elle s’est enfuie Il n’a pas voulu la rattraper Elle s’en fout
Alice…
Il voulait t’offrir Il ne voulait pas te salir Il ne voulait pas s’enfuir Il ne voulait pas te faire fuir
Il ment…
Il voulait te faire fuir Pour ne pas te faire souffrir
Maintenant…
Il ne souffre plus.
Il a perdu son Alice, délices et vices, calice d’un rêve qui plisse, sans lys, sans l’espoir de Lewis.
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| | | Arlequin Fou du Roi .....Tac)
Nombre de messages : 9576 Age : 55 Jeu : Ithryn Luin ! Race : Humain Classe : Egarée sous un trone Date d'inscription : 27/09/2005
| Sujet: Re: Quelques morceaux écrits ça et la Ven 19 Oct - 17:05 | |
| La nuit, sommeil, lointain il s’est évadé avec mes rêves, mes cauchemars sont bannis, obsolètes et vidé de leur substance. Je regarde le fond la nuit, toile d’étoiles, trame sans drame, ils sont loin, si proche aussi. Un rayon de lune vient feutrer la larme du bâillement, étincelle, cannelle.
Je la regarde dormir. Son corps est fin, il brille des étoiles. Son souffle tiède, chaleur exquise qui réchauffe le cœur. Elle respire, elle vit, je vis de la regarder.
Le drap pêche par orgueil, il use et abuse de sa finesse pour s’enfuir et découvrir, trop sur de lui, les courbes de son dos. Je la regarde, Son dos, Nu.
Sa peau, grains de sel, sucré, miel, délicate, fragile et je meurs de ne pas la toucher, je retiens la mort qui s’empresse, je la repousse, je la crie, la hurle, la fustige, ta place n’est pas ici, rejoins les cauchemars. Moi, je rêve. D’elle Nue, Sans le drap Qui glisse Sur ses chevilles Fines et sensuelles.
Ma main tremble, mon souffle s’inquiète, mes yeux d’œillères s’embellissent. Tu es si belle, Cruelle.
Ma main s’ébranle, elle coupe le souffle, elle brise les miroirs, elle passe sur ta peau, sans la toucher. Mime des caresses qui chatouillent, celles qui font sourire, celles qui enchantent, celles qui se font frisson, celles qui aiment, celles qui font le désir pour le plaisir. Pour le plaisir, elle caresserait ta peau, elle chercherait ton ventre, la soie, l’antre, la jouissance.
Tu dors et je te regardes rêver. « Dis-moi, suis-je le rêve ? »
Ton souffle… il me répond des choses absurdes, pourquoi ?
Je pleures Je crois, Mais ça ne se voit pas, Tu ne le verras jamais, Sauf les sanglots de joie.
Je penche mes lèvres sur ta nuque qui me tourne le dos, un pied de nez, coquine, espiègle, tu joues même dans les étoiles d’une nuit sans sommeil. Je sens ton parfum, il est nouveau, comme toi, à chaque nouvelle fois, où je sens ton parfum. Je te désir, mais tu rêves ailleurs. Je recule. Je m’enfonce encore Je perds pieds ; Tends-moi ton rêve J’ai froid tout seul La tête tournée vers les étoiles.
Le cauchemar pointe ses échardes, et je crie sans un bruit, pour ne pas la réveiller : « Sauves-toi, ta place est dans l’ailleurs ! Tu ne vois pas qu’elle dort ! »
Belle, Suave, Sensuelle, Sauvage.
Je n’ose plus bouger, bouger serait te toucher, te toucher serait te faire l’amour, mais tu rêves ailleurs.
Suis-je le rêve ?
Je ne le saurai jamais, le soleil dessoûle la nuit, les étoiles titubent et s’envolent en hirondelles. Et je te perds encore.
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| | | Arlequin Fou du Roi .....Tac)
Nombre de messages : 9576 Age : 55 Jeu : Ithryn Luin ! Race : Humain Classe : Egarée sous un trone Date d'inscription : 27/09/2005
| Sujet: Re: Quelques morceaux écrits ça et la Ven 19 Oct - 17:13 | |
| D’un rêve l’autre, il a volé, bondi, rebondi, franchi le sud quelque part et plus au nord, mais jamais à l’ouest. Il a gambadé à la fin d’un rêve, pour sautiller entre les suivants Puis… Il s’est posé dans un rêve Il a secoué ses ailes d’azurs Il s’est frotté les yeux Parce qu’il n’y croyait pas A ce rêve.
Elle… Ses yeux se sont ouverts Un peu endormie Un peu rêveuse Belle, toujours Mais fragile.
Lui… Le petit papillon bleu S’est mis à tournicoter Ses ailes caressant le miroir Pour écrire en poudre d’ailes
« Bonjour ! » | |
| | | Arlequin Fou du Roi .....Tac)
Nombre de messages : 9576 Age : 55 Jeu : Ithryn Luin ! Race : Humain Classe : Egarée sous un trone Date d'inscription : 27/09/2005
| Sujet: Re: Quelques morceaux écrits ça et la Ven 19 Oct - 17:19 | |
| Son visage, je crois.
Je jouerai avec Je jouerai à chercher le grain de sa beauté Quand je l’aurais trouvé et je le trouverai, Je le signerai du bout du doigt Puis, je signerai le suivant Et un à un, je signerai chacun des grains de sa beauté.
Ensuite, je pincerai ses lèvres avec le bout de mon doigt Je soulignerai leurs courbes D’abords celle du haut Un peu fine Puis celle d’en bas Un peu épaisse Et puis… et puis je poserai mon doigt en croix Pour lui dire « chut ! »
Je sais qu’elle sourira Elle est comme ça, mon inconnue.
Je prendrai ses yeux dans les miens Je ne les lâcherai plus J’aurai trop peur de m’y perdre Et qu’elle se sauve encore. Mes yeux souriront Ses joues rougiront Elle est comme ça, délurée, mais émue.
Je soufflerai sa mèche L’insolente qui ose venir tenter ses lèvres Elle reviendra Elle est têtue Comme elle !
Mais il est trop tard Elle s’est enfuie Je lui ai fait peur Et je suis fatigué D’écrire des mots Dont le sens m’échappe Qui ne la touchent pas Elle est sourde quand elle l’a décidé Je suis aveugle de l’avoir décidé. | |
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