Le doux parfum un peu amer de la boisson de mon cœur
Celle qui éveille les passions ainsi que les papilles.
Je suis ivre d’amour et de liqueur.
Cette potion magique qui réveille les ardeurs,
Même pour une jeune fille ;
Peut-être la clé à mon amour trop prude ?
Trop de retenu, trop de peur,
Avant même le prélude.
Doux breuvage qui pétille l’esprit,
Pourquoi faut-il que rien ne me soit permis ?
Question d’éducation et de bonnes mœurs ?
Mais les civilités ne comprennent pas ma douleur.
« Ce petit verre est traître, il te perdra. »
M’a-t-on dit.
Mais où est le mal quand on se perd dans le bonheur ?
Et je dis :
« Goûte la rosée pétillante et laisse moi te goûter.
Prête-moi une seule fois tes lèvres parfumées ».
Tu me penses peu raisonnable mais je ne veux pas blesser.
Pour une fois que mon état me permet l’accès,
Abandonne-toi
Et laisse-moi m’abandonner.
Il n’y a que caresses habiles,
Quand mon esprit apaisé
Guide une main sensible
Voulant sur ta peau s’égarer.
La chaleur est là.
Je veux juste te la donner.
Si tu pouvais la recevoir hors de mes pensées…
Mais tu n’es pas
Et je suis ivre de toi.
C’est sans conséquence, aucune ;
Ni même les meilleurs, entre mes dunes.
Je ne t’obtiendrais pas,
Mais me permet de désirer.
Juste désirer…
Quelque gouttes que l’alcool fait mon cœur chavirer.
Je veux juste aimer.
[J’avoue, quand j’ai écris ça, le gentil champagne me caressait le cerveau
. Je vous présente les effets de l’alcool sur ma plume.]