[J'ai retrouvé un texte que j'ai écris il y a 6 ou 7 ans. Un souvenir que j'avais envie de partager. Je vous le montre, tel que je l'ai retrouvé, avec mon écriture de collègienne.]
La douleur est un rocher
Il y a au moins 2 façons d'aborder la douleur. La 1ère et la plus fréquent consiste à la haïr et à s'en plaindre tant qu'on le peut, se pourrissant la vie comme un mourrant essayant par tous les moyens de survivre.
A présent, imaginez que vous êtes dans une toute petite pièce avec un énorme racher en plein milieu. Ce rocher représente la douleur. Dans le 1er cas, on déteste ce rocher : "saloperie de putain de rocher de merde qui prend toute la place et qui m'empêche de passer !!!".
Mais dans le 2ème cas, on peut le regarder sous un autre angle, observer ses moindres fissures et finalement apprendre à adoucir ses angles durs en les sculptant. Puis finalement, on se rend compte qu'on peut poser les pieds dessus et ainsi plus haut, on peut atteindre une fenêtre qu'on avait même pas remarquée tant elle était élevée.
Cette élévation correspond à un progrès sur l'endurance à la douleur qui mène à une fierté de soi-même.
Et finalement, on remercie ce rocher et on peut aimer le prochain afin de franchir joyeusement son sommet.
Haïr ou aimer, c'est un choix qui peut faire toute la différence sachant qu'on ne cherche que rarement à comprendre ce qu'on déteste.