**Les Gueux de L'amour**

Depuis l'aurore, le théâtre est l'objet de va et vient incessant, des hommes et des femmes s'affairent à porter du matériel en son sein, ce soir, on joue.
Les techniciens sont au travail, chacun veille à ce que son travail soit bien fait, le décor se met en place, les comédiens repètent, et tout ceci dans une effervescence fébrile.
Dans les rues, on peut depuis quelques jours déjà voir fleurir ce genre d'affiche..



Le soir venu, les places s'occupent peu à peu, la salle se réchauffe, la tension monte pour les comédiens, certains spectateurs sont occupés à boire et à manger, tout le monde parle fort et braille, certains gémissements provenant du fond parlent d'eux même, l'auditoire s'adonne à une orgie légère pré-spectacle..

Tandis que les plus echauffés commencent à manifester bruyamment leur impatience, que quelques légumes avariés tendent à rejoindre la scène, un Felys coiffé d'un galurin des plus extravagants sort de derrière le rideau, un large sourire affiché, emplit ses poumons à plein et prend la parole avec tant de vigueur que l'auditoire lui est soudain tout acquis :




"Bien mesdames et messieurs bonsoir, prenez place, mettez vous à l'aise, ce soir votre théâtre préféré sera l'objet d'une féerie sans précedent..
Prenez place, damoiseaux, vous qui vous acharnez à des labeurs pénibles et fatiguants, usant votre corps et vous brisant l'échine, ce que vous cherchez ce soir, nous vous l'apportons : Du réconfort, de la comédie, du riiire et de la détente..
Mettez vous à l'aise, damoiselles, vous qui peinez en ce monde de brutes, en ces contrées sans âme et sans amour, vous qui vous languissez de mots doux et de romance, ce que vous recherchez ce soir, nous vous l'apportons : De l'amour avec un grand A, des émotions, des sentiments purs comme l'eau claire, le doux frisson romantiiiiique des belles sérénades...

Damoiseaux, damoiselles, prenez place, mettez vous à l'aise, car ce soir nous nous occupons de tout, oui, La troupe des Ithryn Luin est heureuse de vous présenter sa nouvelle superproduction théâtrale, qui fera rêver les foules des hauteurs d'Antika, jusque sur les plaines les plus reculées de Tutoriiiia :

** LES GUEUX DE L'AMOUR **

Mais laissez moi vous présenter, et ce par ordre d'apparition, ceux qui seront les pitres de votre soirée, les heureux comédiens qui endosseront leur costume de bouffon pour vos yeux emerveillés et vos sourires satisfaits, dans le rôle de
La Soubrette, La pretresse des beaux airs, Pandora
Gyer Ewyngue, le grapheur chapardeur, Vegas InLove ;
Duc Firmin de Partout, le trublion littéraire, Arlequin
Peace de Partout, son frêre, le poète joli coeur, Eldahin
Quasimenbeau, Le mâle aux belles manières, Edrahen
Souhellene Ewyngue, la vamp au regard envouteur, Sanguine
la blonde, La diva à la beauté légendaire, Aénoria"






La table est dressée, les chandeliers scintillent et la dorure de la vaisselle précieuse n'en est que plus voyante...
Quelques bouteilles sont posées là, accompagnées de verres semblant d'excellente qualité.

De la cuisine émanent des odeurs alléchantes, et la salle est decorée de bien belle manière..

La soubrette est à l'oeuvre depuis des heures, tout devait être parfait car son maître, Monsieur Gyère Ewyngue, serait impitoyable au moindre manquement à ses directives...

Ce soir les Ewyngue recoivent, C'est une grande occasion, ils ont convié tout le gotta du coin, les notables locaux seront réunis ce soir dans leur nouvelle demeure..
Ce vieil escroc notoire de Gyer vient de faire l'acquisition de ce manoir.
Enfin c'est une istoire qui remonte à relativement longtemps..
Dès sa rencontre avec la sorcière anorexique jusqu'alors propriétaire des lieux, Gyer avait reniflé le bon filon, ils avaient bu un verre ensemble à la table d'un bordel quelconque de Bourgidus..
L'idée avait germé en son esprit et quelques semaines plus tard, il lui proposait de devenir propriétaire de la batisse de la vieille à sa mort contre un rente à vie..
Un viager.
Payer toute la vie de la defunte pour récuperer la barraque à sa mort peut être une affaire juteuse, surtout si la mort de la rentière s'avère être àbrève échéance, la sorcière semblant en fin de vie..
Les Ewyngue ont maintenant les clés du manoir, la vieille est morte, c'est la vie.


Tout est prêt et Gyer file à la cave repérer les vins plus ou moins fins qu'il offrira à la tablée..
Sa femme, Souhellene, tarde à se préparer, ce qui a le don de mettre le maître des lieux en rogne, tandis qu'il n'y voit pas à un mètre au sous sol humide.

Me voici convié à un repas, huppé sinon rien, normal, je suis Duc et plein aux As, manquerait plus que l’on ne m’invita point…

Jolie porte… Ces nouveaux riches m’agacent, toujours à afficher leurs signes extérieurs de nouvelles richesses, nous ne sommes point du même monde, ce sont de manières qui ne trompent que les ânes… Mais suis-je donc, bête… cette maison est celle de mes ancêtres et je suis ici, pour fêter ses acquéreurs…

Toc… Quelqu’un ???????

Tien, je m’étonne moi-même, me voici à faire des manières, je suis chez moi partout, comme mon nom, j’entre sans invitation, je suis plein aux As et il suffit que j’étale ma généalogie pour que tous ces gueux se mettent à genoux. Faut pas croire, je ne suis point dupe et je ne suis pas tombé de la dernière fuite d’eau.

Youhou, c’est môaaaaaaaa…

Oh, mais quelle splendide table, quelle décoration… Mon dieu… mais c’est à chier ! Qu’est-ce donc, que cela… Quelle faute d’égout, mes aïeux doivent s’envoyer en l’air dans leur tombe. Des roses en présentations, quelle horreeeeeeur, pourquoi pas des chrysanthèmes…

Bien, bien et… bien. Je suis le premier et je m’ennuie déjà, personne à l’accueil, je prends mes aises, poses mes arrières sur un siège et les pieds sur la table, comme à mon habitude, c’est un vin de cru qui m’accompagnera, en attendant l’arrivée d’un décolleté compréhensif. Pourquoi devrais-je rester ainsi, le gosier sec et la bite sous le bras, je vous le demande.

Enfin, des pas…

...

Enfin , un repas digne de ce nom... Loin des affreux banquets livrés par des idiots!
Un repas pour fins palets, un chateau magnifique avec de jolis décors...

Je viens a peine d'arriver, je remarque cette porte, lourde en bois massif, incrustée de pierres précieuses... Epatante, elle me rappelle pourtant ma jeunesse, et ma famille! Cette partie genealogique de mon histoire que je préférais oublier.
La porte est deja ouverte, bizarre! Qui est donc assez sot pour ne pas la refermer?Peut-être est ce une surprise?

Quelques pas a l'interieur de la maison, et je m'en veux deja de ne pas avoir attendu devant la porte, comme il se doit. Mais j'entends le bruit dans la salle, il est trop tard pour revenir en arrière! Je vais aller présenter mes plus plates excuses au maitre de maison pour mon manquement aux règles et aux convenances...

Je passe la porte, et je découvre une table dressée, parfaitement ordonnée! Cela fait bien longtemps que je n'avais pas vu des couverts aussi propres et alignés.

Une personne noircit pourtant ce tableau, brisant l'ordre et le respect des choses qui règnait ici. Mon grand frère, cet être idiot et devergondé...
Celui la même qui porte le rang de Duc, qui me revenait de droit, étant donné son état mental! Il a volé ce titre, il a pillé la fortune de notre famille, et souillé mon honneur!

"Tiens, bonjour... Je ne m'attendais pas à te voir ici!
Que viens tu donc faire? Présenter ta nouvelle conquête...Plus belle qu'intelligente, et plus attirée par l'or que par l'amour?

Pardonnne moi pour cette reflexion, mais pourrais tu enlever ces pieds boueux de la table? Ne vois tu pas le bon gout et le savoir vivre qu'on ces personnes qui nous invitent? J'oubliais, le respect, tu ne sais pas ce que c'est... les convenances non plus d'ailleurs! Je suppose que tu as oublié de fermer la porte?

Tu n'as pas non plus pris la peine de t'annoncer? Ni même d'attendre tes hotes pour commencer...

Ne t'étonne pas si tu n'es pas accueillis parmis les hautes sphères de ce monde... Tu n'as pas d'honneur ! C'est pourquoi tu resteras toujours au village à changer de femme comme de chemise, tiens tu en portes une aujourd'hui?

Ne ris pas, tu finiras ta vie dans ce trou, duc"

Je le voyais deja, il allait sourire, remarquant avec quelle délicatesse j'ai insisté sur le mot duc... Je lui en veux, c'est certain! Mais ma bonne conduite me forcera a rester détendu et courtois pendant ce repas, j'ai souvenir de mon éducation MOI....

"nion nion nion"

*Les trois marches du palier de la porte grincent sous le poids d'un être diforme. Sa respiration est saccadée et lui est difficile.*


Quelle audafe de m'inviter pour fêter l'arrivée de fette famille dont perfonne ne veut ifi oué k k!!! Pour fêter la mort de ma mère, fette vieille forfière qui avait vendu fette demeure avant même de trépaffer, alors qu'elle aurait du me revenir oué k k.

La haine parcourt tout mon corps, en ondulant fur ma boffe oué k k. D'ailleur, ve préviens: le premier qui y touffe en penfant que fela lui portera bonheur, verra le malheur f'abattre fur lui oué k k.

Ve vais les dégouter de fe manoir. Ils dégerpiront comme des laaapins oué k k.
Ve fuis méffant... Mouha mouha mouha oué k k.

Oh fuuuut... des voix à l'intérieur. Entrons oué k k.

Ils ont bien fanver le décors fes faccripants. Il faut dire que ma forfière de mère n'avait aucun goût...oué k k. Et là, deux beaux fires qui fe prélaffent dans MA maivon. Ve m'en vais les ocfire avant la fin de la foirée oué k k.

"Meffires bien le bonfoir oué k k."

Hummm mon beau faut que tu t'en ailles. Mes invités ne vont pas tarder à arriver et si Gyer, mon mari, te trouve ici, je ne pourrais plus faire mumuse avec tes bijoux de famille.

A plat ventre sur mon lit, un léger drap de satin rouge recouvrant mon corps jusqu'aux reins, je regarde mon éphèbe se précipiter vers ses habits et les revêtir aussi vite qu'un gredin pourchassé par son bourreau. L'esprit embrumé par ses quelques heures de plaisirs, je le regarde partir, aussi blanc qu'un mort et la peur au ventre ou bien plus bas... Une fois seule, je me retourne vers la table de chevet, soupirant de bien être, et attrape d'une main cet enième verre de cocktail que je porte à mes lèvres pour savourer ce mélange d'eau de vie et de sang.

Un léger rot m'échappe et j'en ris. Allez... il est temps de me préparer pour accueillir mes invités. Je m'étire de tous mes membres, repousse le drap en pivotant sur moi-même. Les pieds au sol, je m'aide de mes bars pour me redresser. Et c'est en titubant que je rejoins l'antichambre où m'attend une cuve rempli d'une eau chaude et parfumée, préparée par les bons soins de ma servante attitrée, coutumière de mes habitudes et de mes moeurs. Ahhh elle a même pensé à la carafe remplie de ce cocktail sanglant que j'apprécie tant. Brave fille !

Enjambant la cuve, l'une de mes jambes bute contre le métal dure et s'en prendre garde, j'atterris tête la première dans le bain. Bordel de dieu !!! il va falloir que je fasse installer un mini escalier. Mon front est douloureux, il me lance et lorsque j'y porte ma main, celle-ci en revient rouge de sang. Agacée, je soupire. Il me faut un verre. Prenant appuie sur la cuve, les mains tremblantes, j'attrape la carafe et laisse s'écouler dans un verre de cristal, le délicieux breuvage carmin. Une gorgée, puis deux et finalement je bois le reste cul sec pour me resservir un deuxième verre, un troisième, un quatrième et... Ta mère en string Gyer !!!! Ma carafe est vide !!!!

Mal assurée sur mes jambes, je me redresse difficilement pour sortir de la cuve. Mes avants bras tremblent pour soutenir ce corps si lourds, mais j'arrive sans aucune égratignure à m'extirper de l'eau et enfin de cette cuve, véritable engin de torture après quelques verres.Ca tangue, ça roule, et lorsque je me sèche à l'aide de cette serviette déposée à mon effet, je suis obligée de me soutenir d'un bras plaqué contre le mur pour ne pas tomber.

Que choisir pour accueillir mes invités ? d'un pas mal assurée, je me dirige vers ma penderie, un meuble taillé à même l'ébène et ciselé finement de motifs tribaux. Les yeux embrumés d'un voile éthylique, je regarde les tenues déformées qui me font plus penser à des sacs à patates qu'à des robes de soirées. Pfff n'importe laquelle fera affaire ! Je prends la première robe rouge Diaure sur lequel mon regard se porte et sans dessous, l'enfile telle quel.

J'observe mon allure dans cette longue robe, épousant mon corps bouffi par l'alcool, dévoilant chacun de mes bourrelets, et qui ne tient que par une fine bretelle passée sur l'épaule gauche. C'est vrai que je me suis légèrement empatée, mais ça ne m'empêche pas de trouver matière à cocufier ma saloperie de mari... Ordure, fumier de Gyer !!!

Les cheveux en bataille, le visage sans fard, une robe me faisant ressembler à un gros tas, je quitte ma chambre, sans oublier d'attraper un verre au passage, et titube sur mes chaussures rouges à talon Goutchi jusqu'à l'escalier. Une main crochetée à la rampe, chaque marche descendue au rythme de chaque lampée, j'arrive enfin au rez-chaussée. Malgré le flou alcoolisé dans lequel je me trouve, j'entends des voix parvenant de la grande salle. Aussi je m'y dirige, et d'une pose non chalante, je m'appuie contre la chambranle de la porte ouverte, et lève mon verre à leur attention.

"Bienvenue à vous. Que la fête commence ! Gyeeeeeeeeeeeeer !!!!! y a tes groupies qui sont arrivées" m'écries-je, avant de vider mon verre d'un coup.

Oh une invitation!

Je suis invitée à une fete, j'en reviens pas. Alors comment je vais m'habiller?

Oh ca c'est joli, ma joli robe en taffetas bleu avec euh.... zut qu'est ce que j'ai fait de mes chaussures assorties? Ah les voila.

Un petit coup d'oeil dans le miroir et...c'est parfait!

Bon c'est partis, c'est où dejà? Faut que je retrouve ce fichu carton, je l'ai reçu ce matin et je l'ai mis euh...

Le lit? non pas là
Dans le placard? non plus

Ah ben voila sur le bord de la baignoire dans la salle de bain, pourquoi j'y ai pas pensé avant!

Ah ben oui, c'est les nouveaux voisins donc ils habitent juste à coté. Donc l'adresse euh.... ah oui porte à droite euh ou alors à gauche!

J'essayerais les deux on verra bien.

Bon je suis prète, j'ai tout, robe, chaussures, petite culotte ah non j'ai pas la petite culotte. Je file dans la chambre, j'ouvre l'armoire et... il me falait quoi déjà?

Ah ben oui mon sac à main assorti à la robe forcement.

Je descend les escaliers quatres à quatres, me vautre lamentablement en ratant la dernière marche, quatres fers en l'air, fesses à l'air, qu'à cela ne tienne, je suis déjà en retard, je file.

Je sors, ferme la porte à clé et... euh l'adresse déjà, c'est chez qui? arf c'est des nouveaux mais où?

Le carton? Ah oui dans le decolleté, pour une fois que je le range correctement. Donc c'est, les voisins à... ah ben y'en a que à gauche donc ca peut pas être à droite.

Ouah c'est pas de la petite bicoque, je m'engage dans l'allée, j'arrive à la porte, pas fermée.

Euh... j'ai fermé la mienne? J'hésite, une pause d'une minute, je reprend mes esprits, je rentre, je referme la porte derriere moi. J'ai bien fait de verifier. Ah qu'est ce qu'on est bien chez soi. Tiens, on dirait que j'ai des invités, je m'en souvenais même plus. Aller je vais faire comme si de rien était.

Ouah ça a drolement changé chez moi, je me souvenais pas que c'etait si grand.

"Bonjour bonjour
Je ne vous ai pas trop fait attendre j'espere. Surtout faites comme chez vous."

Gyer remonte au salon, muni de deux bouteilles de superbes liqueurs, empruntées directement à la réserve personnelle de la sorcière, qui n'avait bien entendu pas eu le temps de faire une vendue de ses biens avant sa mort...

Arrivé en place, il remarque que les premiers invités sont présents, deux des notables locaux, ainsi que la blonde, superbe créature écervelée que Gyer convoite depuis quelques temps...
Il y a là aussi un être difforme et sale, que ne connaît pas Gyer... Probablement invité par sa femme, nouvelle excentricité de sa chère Souhellene, qui est également présente au salon, dans un état qui ne laisse aucun doute sur sa consommation de l'après midi...

> Hum... espérons qu'elle saura se tenir...
Pensa Gyer...

> Mes amis ! Vous êtes ici ! Quel bonheur.. Installez vous, ce magnifique salon meublé avec goût et style sera notre site apéritif...
Vous avez soif ?
Je m'en charge !
Mais où est donc passée cette soubrette ?...
hé hé hé...
J'imagine que vous vous connaissez tous ? Cher Duc, votre frêre et vous n'avez pas à vous présenter, n'est ce pas...
Voici la blonde, invitée par mes soins, soyez aux petits soins avec elle..Hum..
Quant à notre autre hôte... Vous êtes ?
Allons, ma chère Souhellene, venez vous installer près de moi, nous pourrons ainsi prendre l'apéritif et causer...

Gyer compte bien avoir sa femme à l'oeil ce soir, son penchant pour les substances psychotropes commence à être connu, et ce n'est pas bon pour les affaires de la famille...

Les convives s'installent en attendant les derniers invités...
Gyer regarde du coin de l'oeil les jambes de la blonde, très sexy et en beauté ce soir...

Pendant ce temps, à l'autre bout de la table, n'ayant aucune autre préoccupation que celle de se quereller, les frères De Partout se retrouvent...


Merdeeeee, le frangin est de la petite sauterie, j’oublie sans cesse que le mirliflore au cul serré, fait partie de la famille. Et allez, il entame ça énième leçon de moral ; « et tu te comportes comme un goujat » et « tu te tiens comme un bouseux », il en rate pas une pour faire remarquer son rang corpusculaire de petit frère du Duc.

Bien le bonjour p’tit frère, toujours aussi aimable la branche frileuse de la famille et oublie mes pieds, ils se portent à merveilles sur cette nappe.

En parlant de femme, comme va ton pucelage… Indemne… Non !!! Invulnérable, devrais-je dire !

Ah cet etre répugnant et ignoble... Qu'a t il donc à me parler ainsi? Ces mots me mettent hors de moi! Mais je me suis promis un jour, de le laisser en vie, même si ses propos m'exaspèrent

Oh... T'entends tu ? Quelle vulgarité! Ces mots si hideux, chaqu'un de ceux qui sortent de ton infecte bouche sont pires que les précédents. Je me demande encore comme cela est possible.
Si notre ancienne gouvernant pouvait t'entendre, la pauvre... Regarde toi !Ecoute toi, elle penserait voir un ... un ... enfin! tu vois, un... un homme de joie! Cela me dégoute.

Mais sache, mon frère, qu'un jour viendra ou tu viendras vers moi, et je t'acceuillerai pour t'aprendre l'art des choses! Au lieu de blasphemer comme tu le fais chaque jour, remercie dieu de t'avoir donné un frère tel que moi!

Quand a ma "fierté personnelle" encore intacte aujourd'hui, c'est le simple résultat des notions de fierté, d'amour et de respect envers les femmes que je possède. Ceux la meme que les gens de ta conditions ne pourront jamais comprendre.

Peace se tait un instant avant de reprendre sur un ton de triomphe, d'un air hautain :


Ton idiotie et ta bêtises elles, sont invulnérables.


Mais, je me regarde et je m’écoute, beaucoup d’ailleurs et curieusement, je ne me lasse pas !

Parlons-en, de notre gouvernante, à force de te bichonner comme une petite fille, tu finis par en avoir la démarche… Oui p’tit frère, tu dandines du pantalon !

Elle aurait mieux fait de te faire sauter sur ses genoux, ça aurait certainement été bien plus profitable à ta puberté. Regarde-moi, je dois admettre que j’ai passé des moments plus que plaisant à toiser sa poitrine et je peux bien t’avouer, que si parfois mes petites mains dégrafer son corsage, ça n’a jamais été le fait d’un hasard puéril…

Tu m’ennuis l’avorton, pense donc, à dégorger l’aspic de temps en temps… Veux-tu que je te présente à une de ces belles demoiselles, qui ne demande qu’à être reversée, celle-ci ne demande pas plus de ton respect, que moi de leur vertu !


Pauvre Gertrude, pauvre d'elle qui était si gentille! Elle incarnait la droiture, le respect des gens comme des choses bien faites!
Jamais un mauvais pas, ni un mauvais plis!

Une Dame merveilleuse, et tu oses souiller sa mémoire avec tes propos ... J'en ai la larme à l'oeil, car j'étais, et tu le sais, amoureux de cette femme mûre! Et sa poitrine, je l'ai tatée également, mais contre ma volonté, je n'étais pas pervers a six ans MOI. Je suis outré par tes gestes!

Ne t'inquiete pas pour mes affaires, je sais aussi être cool et d'avoir quelques flirts avec des jeunes dames intelligentes et captivantes.

D'ailleurs, l'une d'entre elles ne devrait pas tarder à arriver! Tu te rendras compte à quelle point tes jeunettes sont insipides. Tu me supplieras de t'en présenter pour pouvoir enfin converser avec des personnes de notre rang duc

D'ailleurs, parlons en, ou est la fortune de nos chers parents?


Apres quelques instants d'hésitation....


Et je ne suis pas une petite fille, insolent!


Non !!!!!!!!! Mon frater aux chastes vertus, a une petite amie… prend garde, que l’envie ne me prenne d’aller la culbuter sur le canapé de grand-mère !

Et puis non, elle doit être aussi ennuyeuse, que tu l’es, je préfère m’enfiler une jarretière au tenant bon marché, mais dont les aboutissants n’apportent que plaisir.

Plait-il ?

De quelle fortune, parles-tu…

Sans l’ombre d’un silence…


Tu n’es, sans nul doute, pas une fille, mais tes aspects y ressemblent et prêtent à confusion !

Rempli mon verre, p’tit frère, comme à chacune de nos rencontres, tes causailleries m’épuisent et une envie d’être ivre, me prend…



Fortune! Tu sais bien , les gopis que nos parents, paix a leurs ames pures, nous ont laissés! A leurs décès, j'étais bien trop triste et touché par l'évènement tragique, que j'ai oublié d'emporter quelques souvenirs d'eux, et je pense qu'ils seraient fiers si la moitié, au moins, de leur or me revenait.

Mais je n'ai jamais pu rejoindre notre demeure depuis ce jour funeste! Puisque tu as fait changer les serrures, et que le garde refuse de me laisser passer! Peut etre ne sait il pas qui je suis ... Peace Partout, Duc de partout!

Hésite un instant, puis, ne laissant pas le temps à l'autre de réfléchir...


Enfin je veux dire Frere du Duc de Partout, bien entendu...

Peace se saisit fébrilement d'une bouteille d'eau pour en verser un peu dans le verre tendu par le duc

Et voila, maintenant les jalousies pécuniaires, que tu es mesquin, p’tit frère !

Tu sais bien, que je ne compte qu'à priori et que je n’ai point le culte du denier. Du reste, si mes gardes t’ont fichu à la porte, il s’agit sans nul doute, d’une méprise ou bien ils t’ont pris pour un de ces quémandeurs de Jéhovah, mais tu penses bien, que j’aaaaaamais, ô grand jamais, je n’aurais donné un tel ordre…

Sourire faux-cul…

POUARRRRRR !!!!!!!!

De l’eau dans mon vin… espèce de cureton !

OHHHH, mais que vois-je….

Salut, p’tit frère, je ne te dis pas à tout à l’heure, je viens de voir passer un jupon et j’ai bien peur, que les projets qu’il m’inspire ne siées pas à tes bonnes mœurs…

Enfin tranquille, débarrassé du frangin moraliste, je vais enfin pouvoir me livrer à mon jeu favori…
Vautré dans mes pensées débauchées, je regarde passer une demoiselle charmante et qui semble faire comme si elle était chez elle.
Il n’en faut pas plus, pour réveiller mes instincts et passant devant elle, je lui offre une révérence courtoise et un baise-main, sans faille.

Adorable créature, puis-je offrir un verre à ces lèvres goûtues et peut-être y plonger les miennes, si le cœur vous en dit…

Ah ben quand même, un invité qui vient me saluer. On n'est même plus respecté chez soi, où va le monde?

Hein mais il est bizarre lui, il veut offrir un verre aux levres d'une créature, sympa il pourrait au moins m'en proposer un aussi. Et puis qu'est ce qu'il baragouine, je comprend pas tout, ca doit etre un etranger fraichement debraqué, je vais me montrer gentille alors

Bonjour, bienvenue,
moi être heureuse vous être ici.
Vous avoir soif? vouloir boire?

J'ai toujours entendu dire qu'il fallait utiliser des mots simple j'espere que ça suffira.

Bien étrange créature… passons, son jeu de hanches est parfait, il fait oublier le reste. Mais quand même, pas fute, la sauterelle.

Mais c’est avec le plus grand des plaisirs, que j’accepte votre invitation. Dis-je en reluquant soigneusement le décolleté qu’elle promène sous mon regard de loup…

Prenons un siège, voulez-vous ?

Prendre un siege? C'est plus pratique de s'assoir dessus que de le prendre mais bon ça doit être une coutume de son pays.
Alors toujours rester poli et ne pas lui montrer qu'il est différent.

Je m'approche de la table et me saisit d'une chaise. Vache sont pas legère mes chaises, faudra que j'en change. Tenant toujours la chaise, je lui offre un large sourire forcé tandis que des perles de sueur dues à l'effort commencer à faire briller mon front.
Quel horreur, je vais avoir l'air de quoi après?

Bon surtout ne pas rester muette, je veux pas avoir l'air cruche non plus, mais bon je le connais pas et je sais pas pourquoi il est invité chez moi, les autres non plus d'ailleurs.

Sinon c'est quoi votre nom? Moi euh... je sais pas tout le monde m'a toujours appelé La Blonde.

Mais, elle fait quoi… ah oui, elle soulève la chaise et la repose, pourquoi pas…
Elle est bizarre, quand même… qu’à cela ne tienne, aux grandes cruches, les grands vins !

Volubile, l’air de rien et de ne surtout pas y toucher, en apparence, en tout cas, je m’assieds sur la chaise, pour ne pas dire que je m’y avachie et je fais subtilement basculer la blonde, sur mes genoux. Elle est bécasse, mais pas farouche, moi, intéressé par ses atouts autres, que par son curieux petit cervelet, qui semble ne pas transférer les données, dans le bon ordre.

Surprise ma chère et sulfureuse, mais voyez-vous, il est coutume dans mes contrées, de faire asseoir les demoiselles aux charmes apprivoisés, sur les genoux des Duc.
A ce propos, j’ai eu la désobligeance de ne pas me présenter Duc Firmint de Partout ! Dis-je, passant une main égarée, sur sa cuisse…

Voilà qu'il me prend sur ses genoux! Une coutume ça? euh... Si je le contredit et que c'est vrai je vais être malpolie.

Un duc? Une beau duc etranger chez moi? Quelle chance, ca va peut être faire comme dans les vieux contes de fées.

Ouah, faut vite que je trouve une fée et puis une marraine et puis une baguette, une citrouille, des souris et euh... quoi d'autres, pourquoi je me souviens jamais de tout.

Eh mais il me caresse la cuisse! Ouah, il a la peau douce, si il continue il va reussir à me faire mouiller ma ... Zut ma culotte, j'ai pas mis de culotte.

Deux possibilités, je retire sa main ou alors comme c'est un etranger je lui fait croire que c'est une... comment il a dit déjà? ah oui, une coutume locale.

Je me lève brusquement. Et me dirige vers la table.

Je vous sers un verre?

Eh, mais c’est pas de la petite bière, sous cette jupette… EH !!!!!! Mais pourquoi elle se lève !

Un verre ? Mais je suis déjà fin bourré, elle me prend pour une bouteille à bouchonner ou elle se fiche de moi, mon auriculaire taquin, me dit qu’elle ne comprend pas tout…
Alors, je bois et je rebois encore…

L’ennui dans ces jeux de boissons, bien que délicieux pour l’esprit, c’est qu’ils me font perdre tout sens des convenances, détail qui prend son importance, quand on sait à quel point, je suis à cheval sur les bonnes manières, du sais-je en référencer à mon rang.
Me voici donc, raid comme une toile de jute et avec en face de moi, une demoiselle qui avance dangereusement une poitrine si bien portée…

Sans gène, j’envoi les mains pour soutenir les rondeurs pigeonnantes…

Quel descente il a, avec tout ce qu'il a bu je serais déjà pompette en train de rouler sous la table. Il semble tenir bon, malgrès son regard un peu tombant, il semble avoir du mal à monter ses yeux vers mon visage mais bon c'est sûrement normal avec ce qu'il a ingurgité.

Je me demande comment c'est la vie dans son pays, et puis si en plus il est duc, il...

Euh.. il fait quoi là avec ses mains? encore une coutume locale de son pays mais euh pourquoi faire?

Ah oui j'y suis, sans doute une façon de remercier pour le verre que je lui ai servit. La vie à l'air heureuse chez lui, pour dire bonjour on s'assoit sur les genoux et on se fait caresser la cuisse, pour dire merci on se tripotte les seins, mais euh comment je lui dit de rien?

Ah oui je crois que j'ai trouvé!

Je me rapproche de lui, passe mes bras autour de sa taille et lui empoigne les fesses. Sans lacher prise, je lui sourit et traduit tout de même mon geste, au cas où je me serais trompé dans ma traduction.

Vous savez, il n'y a rien de plus naturel, il faut savoir se montrer aimable avec des gens qui viennent d'ailleurs et découvrent notre pays.

Ah oui, c’est certain et mon pays, je vais m’attacher à vous le faire découvrir, en long en large et en travers.
Mais, que de rondeurs à chatouiller, que de monts à gravir, que de pentes à harceler et que de chutes à entreprendre !

Décidément, le brouhaha intellectuel dont fait l’objet cette blonde, devient fort intéressant, et je vais abuser de son hospitalité gestuelle, si généreusement offerte, n’en déplaise au frangin chaste…

Ma chère et pas futée, il est de tradition dans mon pays, d’allouer un présent tout particulier aux nouveaux arrivés, il s’agit d’un don de soi, sans détour ni tromperie et qui est une marque de respect incontournable… Je pense qu’il existe un petit salon, dans « votre » demeure, oui, j’en suis sur, vous voyez au fond à droite et en haut de l’escalier, première porte à gauche…

Allons-y ma belle et envoyons-nous en l’aiiiiiiiiiiiir, c’est de coutume !!!!!

Drôle de coutume vraiment chez lui, vaut mieux rester enfermé chez soi et ne jamais croiser quelqu'un de nouveau. Enfin, une chose est sur tout le monde doit bien se connaitre dans son pays.

Puisque c'est la coutume allons-y!
Euh... Mais je peux pas laisser mes invités! Je dois me consacrer à chacun!

Je vais sonner la bonne, comme ça elle apportera de quoi manger et occuper tout le monde!

Je me dirige vers la sonnette et la tire pour appeler la bonne. Une fois chose faite, je retourne vers le duc.

Je suis toute à vous, enfin je crois. Il est où déjà le petit salon? C'est tellement grand chez moi que je m'y perd.

Ce qui s’est passé dans le petit salon, entre nos deux allumés, nul ne le sait, mais sans doute, qu’une bonne vieille partie de jeu de l’oie, à due se dérouler dans les règles de l’art, à moins que notre chère blonde ait trouvé d’autres jeux de carte, enfin, on ne va pas s’attarder une scène que personne ne connaîtra…

Toujours est-il, qu’une petite heure plus tard, la blonde et le Duc Firmin de Partout, reparurent dans la salle à manger, elle, en tête et un sourire fendu jusqu’aux oreilles, le regard hagard et sa capacité hors norme, à ne rien comprendre au évènements, intacte. Lui, l’air satisfait et toujours rond comme une queue de pelle, si bien qu’avant de rejoindre la tablée, il renversa quelques verres, mais sans oublier d’en vider d’autres.

Driling ! drilinggg !

- Ouaaaais ! Ça arrive bordel !

Des pourceaux à qui je dois remplir la panse 24 heures sur 24. (Remplissant le plateau de service rageusement)
En dix ans de métier, je n’ai jamais vu çà. Passent leur temps à pichtaver et à bouffer. La patronne n’a pas était fichu capable de me dire combien ils vont être, j’espère que ça va suffire.

-Rhaaaa ! Saleté de tenue de service pourquoi il fallait qu’elle soit si courte (tirant dessus pour l’allonger sans effet) je ressemble à une fille de joie avec ce machin ! Cela reste moins voyant que les robes de la patronne mais quand même…

- Coiffe en place !

DRINLING ! DRINLINGGGG !

- VOILA ! J’ARRIVE !

- Ouff ! Ce plateau est lourd

Je me presse en courant à petit pas vers la salle à mangé je me fige un instant en regardant la scène de l’homme tripatouillant la bonde dans le couloir qui mène au salon privé de mes maîtres. C’est pas vrai je suis tombé sur une maison de passes ou quoi ! C’est pas tout je dois me magnier sinon les petits fours vont refroidir et je vais par-dessus le marché me faire houspiller. Non mais je rêve il vient de…

- Où monsieur désire que je dépose le plateau ? Sur sa tête ?

Furieuse je lève mon plateau et le déverse sur la tête du malotru avant de filer à l’anglaise dans ma cuisine pour refaire mon travail

Bandes de fales riffes, regardez les fe pavaner et difcutailler de ffoves fi futiles... oué k k. Les deux frères qui fe disputent pour un héritave, comme f'est pathétique et puérile. L'autre qui tente de fe taper Boucle d'Or. F'est d'un mauvais goût terrible oué k k.

Et tout fela, dans MA demeure, dont l'héritave me revenait oué k k. Efpèfe de ffauve-fouris de mère, tu aurais mieux fais de mourir dans le ventre de ta mère à toi... tout fela aurai été à moi, A MOIIIIIII nia nia nia oué k k.

N'empèffe que la blonde me paraît bien bon coup, v'y aggriperais bien mes mains...oué k k.

Et f'est donc lui le fameux Gruyère Héving qui a pris pofeffion de mon bien... Fi ve tue fet homme, il fera mort! Oué k k.
Et ve pourrais enfin vivre ailleur que dans fe fâtaux abandonné et en ruine à Damaris-les-Liffes. V'y entends des voix la nuit, qui fantent et fela me fais un peu peur tellement elles fantent faux oué k k.

Et l'autre, fa femme, elle est fi arraffée qu'il n'arrive même plus à la faire tenir debout oué k k.

Mais elle me femble puissante, fon aura est impreffionnante. Ve vais tenter de la faire paffer du côté obfcur de la forfe...paffer le pont de part en part...oué k k.

Tous sont attablés confortablement, on boit allègrement, on grignote les amuses bouche concoctés par la soubrette excédée par les manières hautaines des convives et les mains baladeuses de Gyer venant chatouiller son arrière train à chaque passage..

Gyer et Souhellene sont assis côte à côte, faisant bonne figure devant leurs convives..
Gyer boit quelques verres, il sourit aux gens, et continue à mater les guiboles de la blonde, dont la robe remonte de plus en plus à mesure que son fauteuil s'affaisse.
Souhellene, elle, boit beaucoup de verres, Gyer tient à l'avoir à l'oeil, ce diner n'est pas si anodin, il y a là quelques fortunés et ses affaires ont fort besoin de capitaux ces temps ci... Aussi le couple Ewyngue se doit-il de faire bonne figure.
Tout est calé pour Gyer, on boit, on mange, on se détend, on refait le monde, on caresse les bourgeois dans le sens du poil, puis on sort les reconnaissances de dettes....
Elle se ressert un verre, ce qui à le don de mettre Gyer en rogne.

> Tu peux pas arrêter un peu, à ce rythme tu seras bientôt bourrée comme une truie et incapable de te tenir correctement..

L'esprit embrumée mais les yeux toujours actifs, Souhellenne examine tour à tour les invités de toutes classes, de tous âges,de Gyer. Rien ne lui échappe... Aussi remarque-t-elle le manège, aussi voyant qu'un furoncle sur un bout de nez, de Gyer qui lorgne sur les guibolles de la blonde.

La remarque de son mari fait mouche et la voilà qui riposte à son tour...

- Chuis pas pompette ! Au lieu de me faire la morale, gardes tes mains dans tes poches. Chi tu crois que che vois pas ton manège avec la choubrette et la blonde, tu te fourres le doigt dans l'oeil ! Chui même churprise ... hic... que tu t'intéresses à la chose. Chi je ne t'avais pas vu tout nu, ch'aurai juré que t'avais un boulier en guise de bourches !

Souhellene contente de son effet, apelle la soubrette d'un claquement de doigts, afin que celle-ci vienne remplir de nouveau son verre, tout en souriant à Gyer.

- Ch'est ta faute chi je bois autant...hic
Le visage du mari se fait de glace.

> De ma faute ?! De ma faute ! Ohoooo, Souhellene, alors ça... Tu te rappelles de notre rencontre ? Nos deux familles nous ont mariés, pour la fortune des miens, et ta beauté, de l'époque, hein, et votre réputation... On a été le couple le plus envié du coin, souhellene, mes affaires prospéraient, et voilà que tu t'es mise à boire...

En panne d'inspiration pour accabler encore sa femme, Gyer attrappe un petit gateau, ils les aime bien, ceux avec du vert dessus..
Là il voit le duc Firmin de Partout et la blonde qui reviennent.. Il nous l'a quand même pas culbutée ce malade ?
Gyer se goinfre de plus belle et se retourne vers sa compagne chérie.

> Gniam, urpm, gnu vois, gne crois que t'es, grummmn, caprichieuse...
Ayant fini son petit gâteau, Gyer remarque que la blonde s'apprète à se servir à son tour.. Se rappelant des techniques séductrices de sa jeunesse, il se sert dans le même temps, et ainsi effleure la main de la belle, comme de par hasard.
Gyer prend son plus langoureux ton, accompagné d'un regard de braise, quoiqu'un poil niais, sourit, ce qui déforme son visage et trahit son âge avancé..

> Alors, beauté, tu appécies les friandises ?...hmmmm..
Gyer, la classe.

"Caprichieuseeeeeeeeee !!!" Hurle la Souhellenne en se redressant de son siège tandis que son mari entreprend la blonde.

"Bas les pattes Gyer. Tu fais che que tu veux avec tes poules mais pas en ma présenche !"
L'alcool aidant, Souhellenne porte ses mains à son visage rougeaud et se met à pleurer comme une madeleine.

"Tu es un tyran, un égoÏchte... snif... Mariage de raichon peut être pour toi mais pas pour moi. Hooo tu était beau à l'époque, ch'aurai fait n'importe quoi pour toi. Che t'aimais follement et cha a été la pire connerie de ma vie !"

Dans un reniflement sonore, elle découvre son visage et ses mains se portent instantanément à son verre qu'elle ingurgite d'un trait en lançant un regard mauvais à Gyer.

"Oui ch'est toi qui a foutu ma vie en l'air. Chi tu m'avais pas délaicher dans notre lit conjugal, ch'aurai pu avoir un enfant à pouponner... snif... Che ne cherai pas entrain de combler che vide avec de l'alcool!"

Se rendant compte de l'état déplorable qu'elle doit montrer aux convives, Souhellene se calme, et sans attendre une répondre, elle se détourne de la tablée pour rejoindre sa chambre afin de corriger les dégats qu'ont dû provoquer ses pleurs.

"Che reviens bientôt chers invités... Hic... che dois me refaire un visage convenable pour ne pas embarracher mon époux !"