Les songes de Vegas. _I_ La rencontre avec Rsir.

**** Nuit sans someil, nuit de songes.
*** Pas de romance, ni de mensonge,
** Vegas ne dormira pas de la nuit,
* pas de rêves mais des songes aujourd'hui. _________

La compagnie Vegas inLove avait fait escale.
Le LovAmiral était ancré dans l'enceinte du vieux port, magnifique architecture navale, ce dragon avait au fil des raids acquis une renommée importante sur les mers connues, tant du fait des manoeuvres habiles et judicieuses de l'equipage que grace à sa tête de proue flamboyante.
Ce bateau pouvait entrer dans la légende rapidement, la compagnie allait de juteux larcins en flibustes dorées, les hommes étaient contents,et tout acquis à la cause de leur capitaine.

Une vingtaine d'hommes, des durs, des pirates de l'ancienne école, robustes comme des éléphants de mer. La compagnie de Vegas avait pris de l'ampleur rapidement, le charismatique felys était jeune et plein de fougue, un amoureux de la mer et de la flibuste, passionné, un vrai truand des mers.

La compagnie Vegas InLove avait fait escale..
Le comptoir pirate s'appellait TurtleBourg, c'était son nom, c'est comme ça. pas d'administration, pas de réelle autorité, sinon celle du respect du code d'honneur des pirates.
TurtleBourg était un port idéal pour refourguer les marchandises volées, recruter des marins, négocier du materiel, prendre une bonne cuite et lancer de splendides bagarres générales.

huit hommes étaient restés au bateau, pour le surveiller, des tours de gardes avaient été mis en place, comme à chaque escale.
les premiers chanceux à pouvoir aller dépenser leurs soldes en putains et boissons étaient déjà loin dans le bourg.
Vegas restait seul, besoin de se ressourcer, la dernière campagne de raids fut mouvementée et il n'avait plus vu la terre ferme depuis longtemps.

Il allait, penaud, le long des ruelles, là où l'air marin voulait bien le conduire..
Ce comptoir n'était pas à proprement parler l'endoit rêvé pour une escapade solitaire ressourcante. Mais les hommes étaient heureux et bien decidés à se défouler en vices divers et beuveries exessives, ils le méritaient bien.Le capitaine, lui,n'avait pas goût à la fête, il avait besoin de calme.

Au détour d'une ruelle, des cris le sortirent de ses méditations.
Une bagarre. L'évènement le plus banal en ce lieu, et Vegas passa son chemin.

Mais un objet projeté violemment vint heurter son crâne, lui infligant une douleur certes bénigne mais fort irritante.
A Turtlebbourg, Il n'était pas de bon ton de laisser passer ce genre de déconvenues, une réputation était longue et fastidieuse à bâtir, elle s'éffondrait inversement rapidement via l'ennemi du récit glorieux, la rumeur.

Vegas dégaina sa rapière, bien decidé à en découdre, tandis qu'un des hommes s'écroula à terre,un poignard dans l'estomac.
Restait une silhouette debout.
Pas moyen de savoir qui était l'auteur de l'agression volatile, Vegas s'avanca vers le survivant...

Invité

Une nuit à TurtleBourg peut vous etre fatale si vous ne faites pas attention avec qui vous passez la nuit. Cette île est peut-etre celle des plaisirs interdits. Il y en a qui sont absolument interdit. Comme par exemple passer du bon temps avec Danae Maart, fille du plus dangereux pirate de la cote orientale.

Ce matin meme, Rsir reçu ce que l'on appele dans notre jargon : une invitation distingué. Avec toute la tradition que merite une invitation distingué : Un poignard planté dans la porte en bois encore humide. Un message sous ce poignard, toujours avec la simplicité du pirate mais avec la touche du gentleman.

"Ne soyez pas éttoné de voir un sabre dans la journée. Cordialement, Maart"

Encore une rude journée en perspective...

Mais arretons nous un instant et voyons ce qu'etait Rsir, à la vieille epoque :

De taille moyenne pour un félys il etait malgré tout un peu maigrichon de part le fait qu'il vivait de peu de moyens. De menu larcins juste de quoi avoir un pain par jour. Pas particulierement sublime il avait les traits fins et le visage alongé, encore l'air jeunôt. Peut-etre que ses yeux avaient du charme.

Il ne passait pas sa vie à voler les honnetes citoyens de la cote, il fabriquait un navire. En y metant tout son espoir dedans, tout son coeur et toutes ses forces. Il voulait partir un jour de TurtleBourg, non pas parce qu'il n'aimait pas la piraterie mais il y avait trop d'ennemis. Pour fabriquer son rafiaud il prenait de vieille planche dans les entrepots ou dans les chantier. Il pensait y arriver tout seul, quel courage.

Ainsi vivait-il dans le plus profond trou du vice et de la piraterie moderne.

>>Rsir! Rsir!

Serait-ce ces bandits? Pas si tôt. C'etait les jeunes de la ruelle qui voulait encore leurs pieces de contrebandes comme toute les semaines. Voila comment occuper la matinée, il s'y employa donc... En debut d'apres-midi, il saisit par "accident" le baluchon d'un voyageur, qui lui servit de repas. Pour s'interesser à son entreprise de construction navale dans l'apres-midi. Le crepuscule aprochant il dut aller s'emparer de quelques clous dans la maison du vieux O'Billy. Peut-etre il n'aurait pas dut s'eloigner ainsi de son bateau.

Au retour il tourna au coin de la rue des poissonier, un petit coupe-gorge qui hume le poisson, il aperçut a quelque lieux près de l'eau, sur la plage où etait son chantier, une colonne de fumée. Il fronça les sourcils et vit que l'incendie n'etait pas un accident, une poignée d'homme armés de torche mettait le feu au navire. N'ecoutant que sa rage il fonça jusqu'au lieu de l'attentat pour constater l'etendu des degats : carbonisé. Le bateau n'etait plus, le materiel etait irecuperable, la mer emportait les premiers cadavres de planche.

Ils vit les plus lents courir au loin. Une course effarante dans les ruelles sous les regards indiferents des pirates et prostitués. Ils reussit malgé tout à en ratrapé unqu'il plaqua au sol. Voulant assener un coup de griffes vengeur il fut projeté par un coup de pied dans l'aine. Un combat melant rage et haine qui serait indescriptible. Un pirate traversa la rue, un des projectiles du combat le toucha au visage. Enervé, il chargea dans le tas, mais trop tard. Seul Rsir etait encore debout, il regarda le pirate qui venait d'arriver :

>>Aide moi, cousin félys...

> Aide moi, cousin Félys...

Tiens donc, c'est un Felys qui reste debout, un poignard à la main. Lame ensanglantée et unjoli cadavre sur le sol.
Qui a envoyé le projectile, il n'en a aucune idée.. Le type n'a pas l'air inamical, et Vegas rengaine sa rapière en signe d'apaisement.

Il a une tête étonante, ce felys, et l'intelligence farfelue qui se dégage de son regard séduit immédiatement le capitaine.
Mais qu'est ce qu'il fait là ? Son accoutrement n'est pas à proprement parler celui d'un fier pirate, un petit escroc sans aucun doute, une rapine qui aura mal tourné.

Mais qu'importe, vegas a l'humeur songeuse et sereine, le voyou restera en vie...

> T'aider dis tu ? Mmmh, tu m'as l'air de bien manier la lame pourtant. Si tu te sens de rejoindre la taverne "le cachalot sans vie", tu trouveras mes hommes, dis leur que tu viens de ma part, le capitaine Vegas InLove, et donne leur ce fanion, tu passeras une soirée arrosée à l'oeil et en securité.
Pour ma part, je veux rester seul...

Il reprend son chemin laissant derrière lui le petit brigand, le fanion de la compagnie en main..
Il scrute le pavé dans la nuit seulement éclairée par les quelques lanternes municipales, l'odeur pestidentielle du port se fait insistante...

> Aide moi cousin.. répète le mystérieux Felys...

Invité

>>Aide moi, cousin...

Mon cerveau se fixait sur l'homme qui s'en allait, devant moi. Je n'avais pas bien saisit ce qu'il m'avait dit. Il m'avait parlé d'une auberge et m'avait remis ce fanion. Le fanion ... je ne l'avais plus dans les mains. Il etait là, par terre, au milieu de la marre de sang que j'avais provoquer...
La colere m'avait donc permis de tuer ces hommes de sang-froid. Ils etaient plusieurs et moi j'etait seul. Ainsi ma rapiere les avaient tous decapités. Je ne me souviens meme plus du combat, le sang giclait de partout, les hommes tentait de me frapper à grand coup avec leur torches. Il me semble que j'avais les yeux clos mais les oreilles grandes ouvertes. J'entendait leurs cris melangé au sang qui s'echapait de leurs gorges. Si j'avais donc tués tous ces gens pourquoi je ne me sentait pas en parfaite etat ? Pourquoi mon cerveau flanchait ?
Une douleur, dans le bras. Une douleur qui me tenait comme la morsure d'un loup. C'est de la que venait ma soufrance, je tentait de lever le bras, mais je ne pouvait pas, je ne pouvais rien. Je me forcis donc a baisser la tete pour voir ma blessure... Hmm quel geste inutile, il m'a fait perdre conscience après avoir vu l'etat de mon bras. Une fente rougeatre traversait l'avant bras de bas en haut, elle n'etait pas profonde et la blessure n'etait que parcielle. Ce n'est pas cela qui m'a effreyait, ce qui m'a effrayé c'est de voir autour du rouge, sous la peaux, un teint verdatre. Mes poils chutait à vu d'oeil et la tache s'etendait, le Kaemgil. Le poisin m'avait fait evanouir...

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