Bon, que j'vous explique :
Pas la forme en ce moment, moral comme physique, mais bref, pas l'prob. Le truc, c'est que je repasse, et que paf ! je vois J-15 avec pile-poil la date de mon anniversaire. Je lis, je lis (ben oui, y'en a pour qui les anniversaires c'est encore plus extraordinaire que pour les autres), et là, déception, on pensait même pas à moi, mais à Munuroë.
Donc de mon esprit maléfique, pervers, etc... a germé l'idée, comme je participerai pas au lancement parce que c'est, justement, mon anniversaire et que j'aurai d'autres strip-teaseuses à fouetter (
), de refaire, comme je le promis en des temps antédiluviens, ou antidéluviens, je sais pas dans quel sens c'est, la description des Taurens de Munuroë.
Les voici donc, si ça vous plaît pas, imprimé sur du papier moletonné rose, je suis sûr que vous y trouverez plein d'utilités.
Les TAURENSTauren.
Décomposez le mot.
D’un côté, il y’a « Tôt ». Comme l’heure à laquelle le clairon sonne pour leur ordonner de se lever, bande de feignasses, vous me ferez deux cents pompes, j’vous apprendrai à feignasser un jour de revue, moi.
De l’autre, il y’a « Rêne ». Essayez d’atteler un tauren. Il y’a de fortes chances pour que ce soit la dernière chose que vous fassiez avant de longs mois à l’hôpital, ou de très, très, très longs mois au cimetière. Mais si vous êtes rusé, et que vous lui expliquez que le machin qu’il faut mordre, là, c’est une armure pour les prémolaires et que les lanières permettent d’emporter du butin sans lâcher son arme (grosse, de préférence)(je parle de gourdins, par exemple)(ou de haches, pour ceux qui n’auraient pas encore compris), en clair, démontrez-leur l’intérêt stratégico-militaire du port de rênes, et vous les verrez tous, sans exception, adopter à leur tour la coutume.
Car s’il y’a une chose qui compte plus que tout dans la société tauren, c’est l’ordre. La sécurité en découle. Pourquoi ? Et bien essayez d’aller mettre le souk dans un bar lorsque tous les autres clients sont des videurs potentiels, c’est loin d’être évident. En particulier quand le plus malingre, là, pèse deux fois votre poids et vous rend deux têtes. Mais c’est un rabougri.
Qui dit ordre, dit aussi classement. Il est de coutume qu’un tauren porte usuellement le nom de son régiment (sauf s’il n’est PAS militaire, mais ceux qui ne sont pas militaires, on les méprise, et on ne les appelle pas, donc qu’importe leur nom) et un numéro attribué lors du concours annuel de lancer de sylphelin les yeux bandés, un sport très apprécié parmi les troupes…euh, la population.
Parenthèse : la différence entre les troupes et la population, c’est grosso modo que dans la population, il y’a aussi les femmes au foyer. Qui portent comme nom « Madame [Régiment de l’époux][Classement de l’épouse au concours annuel de lancer de Sylpheline] ». Et oui, les Taurens ne sont tout de même pas suffisamment rétrogrades pour interdire le sport aux femmes. Un dirigeant voulut le faire, un jour mais il mourut malheureusement durant une des compétitions lorsqu’un concurrent malheureux lui brisa le crâne de son projectile. L’histoire ne dit pas ce qu’il advint du Sylphelin.
Le mérite est une valeur pivot dans la société tauren. Il faut être meilleur que son voisin. Mais contrairement à la société ratling, si on est moins bon, malheureusement, ben on assume, et il ne viendra jamais à l’esprit d’aucun tauren de rendre les marches d’un escalier glissantes ou la rambarde d’un pont fragile, autant d’idées que les petits ratlings développent dès leur premier anniversaire.
Comment prouver qu’on est meilleur sans avoir de Sylphelin sous la main ? Et bien en exerçant son métier de la meilleure manière possible. On pourrait croire, de manière réductrice, que tous les taurens sont soldats. C’est faux. Il y’a des boulangers militaires, des forgerons militaires, des tailleurs militaires, des avocats militaires, des artistes militaires – qui composerait les marches de victoire, sinon ? Et les récits lyriques ? (A noter que lire une ode lyrique tauren est une des manières les plus classiques et les plus efficaces de rire en société, les Dieux ne les ayant malheureusement dotés d’une syntaxe des plus variées. Ainsi, l’épopée du Grand Levantim 3ème, de son véritable nom Ross Ignoble, débute ainsi : Levantim portait une hache, Levantim portait une armure de fer, Levantim portait un casque d’acier, Levantim courait très vite, Levantim sautait pas haut mais ça servait à rien pour tuer les méchants, Levantim sentait très mauvais mais son régiment aussi, Levantim…), des juges militaires, des criminels militaires pour occuper les juges militaires, des prostituées militaires…tout ce qu’il faut pour faire un société. Mais même le plus minable des laveurs de lieux d’aisance sera affilié à un régiment.
Valeurs de la société tauren : Droite, Gauche, Droite, Rompez
Titre honorifique : Roy (titre décerné lors des jeux taureaulimpiques chaque année au meilleur lanceur de Sylphelins du monde. Pourquoi Roy ? Parce que Roy a l'air fort. Si vous ne comprenez pas, je vous expliquerai), et bien sûr Général, puis Colonel, puis Lieutenant, puis très, très, très loin, nettoyeur officiel des lieux d’aisance des troupes après qu'il y'ait eu de la choucroute au repas.
Exclamation tauren : Kaki !
Mode tauren : Kaki aussi, enfin, selon la couleur des uniformes du régiment. Les femmes s’habillent avec les habits usés que leurs maris leur offrent généreusement à laver.
Mots doux taurens : Oh oui ! Plus fort ! Plus fort ! (Parlant de la trajectoire du Sylphelin)
Famille tauren : le taux de mortalité élevé en bas-âge est essentiellement dû à la sévérité des punitions corporelles infligées aux enfants désobéissants. Ainsi, si bébé renverse sa soupe, il est officiellement condamné à être fouetté, avec des clous si en plus il a sali le tapis. Sinon, globalement, les familles sont calmes, étrangement.