Trollement votre

Chez les Amazones
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Chez les Ishtar
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(+ PAS en exclus: Rp par Mp avec Aelis )



Quelques temps après son passage à la Taverne d'Arès, l'insolent animal
odorant et brutal avait continué sa balade à travers champs et collines
pour arriver enfin à l'autre cité, celle de la déesse Ishtar.


Il s'y était bien senti et avait decidé d'y rester, d'en faire sa
famille ou du moins ses amis dans un premier temps. Apres quelques
jours il eprouva l'envie de continuer son periple. Sans doute
le gout pour la balade et les chatouilles des hautes herbe sur ses
parties... enfin... son entrejambes... (M'obligez pas à dire le mot
, ya des enfant ici)


Prenant la route d'une autre cité, celle dont beaucoup parlent et qui
suscite chez certains de ses proches une originale attention, c'est à
son arrivé que sa promenade a changé completement d'objectif.


(Voix Off: Bref vous l'aurez compris le Troll est en vadrouille et ses
pas le guide partout ou le monde palabre et agissent avec renommé, ce
jour là le Troll à enfin reflechis. Je vous dis ça comme ça, juste
histoire d'accèler les choses)


Dans cette cité, un petit bout de femme du nom d'Aelis, relativement belle et doté
d'un punch surprenant, le prend par le bras et l'emmène visiter ces
lieux. Des ruelles bondées de voyageurs, de citadins, d'Hommes aux
apparences importantes, de nains unijambistes, de prostituées, j'en
passe et des meilleurs...

Elle se détourne de son objectif pour une vielle connaissance qui en
quelques secondes l'emmene loin, très loin du Troll alors perdu dans la
cité, innondé de toute cette population agité et plutot hostile. Le
Troll se sent mal et s'enfuit rapidement.

Sa balade continue, plutot choqué et pensif il à le temps pour reflechir... Ho oui! La route est longue! (Mais quele route?)

Mais quelle route? Justeent il ne sait pas, aucune idée de la prochaine
destination. Alors il s'assied sur le premier rocher quil croise et
regarde le soleil se coucher, et il pense, il pense à sa nature de
Troll, ce qu'il ne peu renier, ce qu'il pourrais changer, ce qu'il
pourrais être etc..





Ishtar... Grumf..
Aelis... GRUUUU!..
Amazones.. HUdidiou!..
Tout c'monde dans les rues...

*Se
cure le nez en profondeur le temps d'en sortir un manifique specimen de
ce qu'on pourrait appeler: la flore nasale. Regarde attentivement sa
proie dodue et se compare à elle dans un monologue métaphorique*

T'es un Troll! T'es comme c'te morve!
T'es comme ça, très gros mais pas assez pour qu'on t' voit et qu'on t'chope.
Y'en a même qui cherche même pas a t'parler, regarde moi... Si j'veux
j'te parle pas hein?
Tu sais ma p'tite, ya que les Troll et les
enfant pour vous mangez, faut pas croire que tout le monde fait ca!
Alors maintenant j'ai le choix, soit je te mange soit je te jete, soit
je t'ignore. Soit... Soit rien du tout! Chuis un Troll et j'te bouffe! Et si j'ai envie d'me gratter les parties, me gratte les parties! ET SI J'PUE M'EN FOU!

Profitant
de ce instant de solitude et de rabaissement, Crotin font sert ses
poing empechant ses larmes de couler. Rien à faire il a beau être un
Troll il est vivant et il ne retient pas longtemps ses larmes. Elles
coulent, degoulinent, ruisselent. Le Troll est en sanglot, sur son
rocher la tête entre les genoux et quelques mouvement de balancier
trahissant son self control.


Sa difference, ses attitudes,
sont manque de relation, sa nature, sa peur d'être jugé au dela de sa nature, sa brutalité,
son franc parlé et ses "bonnes manières" ne l'ont pour l'instant mené
nul part.

Je me laisse entraîner dans les ruelles, tirée par les mots et les souvenirs. Soudain, un centaure trop pressé pour respecter les règles de priorité de circulation dans les bas quartiers me coupe la route.

Non mais tu l’as vu celui là! Il sort d’un chemin non prioritaire, et il passe sans même regarder ce qui vient à droite ou à gauche! Tu m’étonnes qu’il y ait tant d’accident de la circulation, par ici…

La colère m’emporte, bientôt les mots dépassent mes pensées.

Je suis sure qu’en plus, il ne se gène pas, il doit faire ses besoins n’importe où, déversant son… Crotin!

Je me retourne, personne derrière moi. Là, je suis prise de panique, comme une mère ayant perdu son enfant dans la foule. Abandonnant sans remord cette connaissance que j’avais suivi les yeux fermés, je me fouille les ruelles, criant à tout va le nom de celui qui ne m’a pas emboîté mes pas. Pas ici. Ni là. Mais il est où ??? Bon, réfléchissons… Je reprends le chemin parcouru en sens inverse, espérant qu’il ne se soit pas aventuré dans un quartier dangereux pour lui. Comment ça, c’est un Troll? Le premier qui me dit qu’il peut se démerder tout seul, je lui flanque mon pied dans les valseuses. Le pauvre, il est si timide…

Une ombre, massive, semble épouser un rocher.

Enfin! Mais t’étais passé où? Pourquoi tu as lâché mon bras? Tu te rends compte de la peur que j’ai eu, moi??? Je t’ai cherché partout, j’étais à deux doigts de faire appel à la garde et de parcourir les infirmeries… ça va, t’as rien?

Mes mais se posent sur ses épaules, puis sur sa tête, la faisant basculer de droite à gauche pour que je puisse l’ausculter, cherchant la moindre éraflure sur son petit crane.

Un psychopathe? Je pourrais l’aiguiller vers Lobo, mais je ne suis pas sure qu’il s’y connaisse vraiment en traitement anti-allergie aux chatons poilus… Voilà qu’il me demande qui je suis. Je pense qu’il le savait, mais apparemment, soit son intellect présente quelques failles au niveau du cortex mémoriel (faut que j’arrête de fouiller les salles de conférences d’Egon, moi, je deviens intello, ça va pas du tout!), soit il s’est accroché à mon bras par hasard, l’inconscient!

Bien sur que je suis d’ici! Tu crois vraiment que je suis folle ou quoi? Je suis pas du genre à me balader dans ce genre d’endroit à la réputation plus que douteuse sur le Sarwyen, réputation bien fausse, soit dit en passant, si je n’étais pas dans mon domaine!

Je me mets au coté de Crotin, de façon à ce que l’on regarde dans la même dimension. Du bout des doigts, hissée sur mes orteils, je tourne son visage en direction de l’horizon.

Tu vois, tout ça, c’est à moi! Peu de gens le savent, mais je suis Maîtresse en ces lieux.

Ben quoi, il n’est pas d’ici, il ne me connaît pas, je peux bien me vanter un peu, non? Ça fait du bien aux chevilles, il paraît. Et avec ce que je marche depuis que j’ai plus de poney, elles travaillent, mes chevilles…

Je te prierai donc de ne pas m’appeler petite femme, mais Dame Aelis, ou Impératrice Aelis. Ou Déesse, à la limite…

Je retiens un fou rire, le transformant en une quinte de toux aiguë ravalée tant bien que mal.

Attends, attends… On parlera bouffe plus tard. Cette légende, dont tu parles, il me semble en avoir entendu une autre version…

Non seulement quelques passages ressemblent à ma propre vie, mais surtout à celle de l’autre, là, comment elle s’appelle déjà…

Ta Déesse, elle était pas plutôt Impératrice? Elle s’appellerait pas ZiZi par hasard? Parce que si c’est le cas, ton ami t’a raconté des foutaises! Je la connais, moi, la vraie histoire!

Je m’assois dans l’herbe. On est toujours mieux assis dans l’herbe pour raconter une histoire.

‘Paraît qu’elle était super belle, la ZiZi. Avec plein de gars qui lui courraient après. Dont un nécromancien, ou un nécrophage. Enfin, un nécrotruc, quoi !Le passage sur l’Etoile, c’est le même, alors je passe les détails. Pis elle s’est marié avec son chéri, pis pour embêter un gars qui voulait être Chef à la place du Chef, elle s’est proclamée Impératrice. Et comme ils la vénéraient déjà tous, ben elle est devenue leur modèle. Pis du coup… oh ! Tu m’écoutes ?

Non mais je rêve??? Il s’est endormi ou quoi? Une tape appuyée, ou plutôt un coup de pied dans les chevilles, ça va le réveiller, ça!

T’as qu’à pas le dire si je t’ennuie! Et tu continues à m’écouter, hein, sinon je te laisse là tout seul!

Bien sur, jamais je ne le laisserais tout seul, le pauvre… Mais avec les trolls, c’est comme avec les gamins, il faut leur faire craindre le loup pour qu’ils obéissent.

J’en étais où… Ah oui! Donc en fait, ben ses chevilles elles ont jamais explosé!

Tout ça pour ça, oui, parce que j’aime, non, j’adore raconter les histoires en détail, les rendant dix fois plus longues que ce qu’elles ne sont vraiment.

Tu parlais de nain… tu veux dire que t’as des nains qui cuisinent pour toi?

Ben… le Necrotruc, il fait des choses. Le mari, il a disparu de la circulation, laissant l’Impératrice toute triste. Même qu’il paraîtrait qu’elle envisage de rechercher le chevalier noir…

Finalement, j’en ai marre de cette histoire. Laissons les légendes suivre leurs cours, et occupons nous de créer la nôtre.

Tu sais, moi, bouffer du nain, ça me tente pas des masses… Par contre, j’aimerai que tu me montres comment tu les chasses! Tu me montreras, hein, dis? Moi, je te montrerai mes pièges pour capturer les galinettes. Bon, faut avouer que j’ai jamais réussi à en choper une. C’est que c’est vachement sauvage, ces bestioles. Tu crois les avoir amadouées, et zou, elles font demi-tour!

Et je sais pas pourquoi, dans un élan impossible à réfréner, je m’accroche à son bras, et pose ma tête sur son épaule. J’ai trouvé mon Trollinours, jamais il ne me quittera…

Quelle organisation! Je dois le reconnaître, je suis estomaquée. Il dispose tout bien, tout propre, je ne vois pas comment les nains pourront éviter le piège. Alors avec autant de légèreté que possible, je m’installe derrière le buisson. C’est dommage, le sol recouvert de branches épineuses n’est pas très agréable. Mais pourquoi s’allonger par terre quand… quand y’a un troll tout doux à disposition? Ni une, ni deux, je m’étends de tout mon long sur une de ses jambes (oui, c’est grand une jambe de troll. Et ma tête vers son pied, je précise).

Je garde les yeux fixés en direction du piège. Je ne veux surtout pas rater le moment fatidique où le gibier passera par-là. Mais là, un remord vient me hanter. Un nain… Un tit nain, qui pourrait être de la famille à Brynn…

Nooooon! On peut pas faire ça!!!

Je bondis, et je me mets à courir tout autour du piège.

Non, petits nains, ne vous approchez pas! Surtout pas! Partez, rentrez chez vous, ne vous approchez pas!!!

Et je continue à courir, agitant les bras au-dessus de la tête, hurlant tout et n’importe quoi, pour que personne n’approche.

Les yeux de Crotin etaient fixés sur la petite table, concentrés, pret à bondir. Même la position de Aelis contre sa jambe de ne l'avait pas fait tourné du regard.
Soudain, elle sort de la cachette, hurlant, cherchant à alerter le moindre nabot qui passait par là. Elle gesticulait les bras en l'air, comme si le sort du monde en dependait.
Tout etait pret: Leure alléchant, un système de capture de haute technologie, une cachette digne des plus grand voleurs du pays et.. et il ne manquait plus qu'elle en sorte, en criant, les bras en l'air...

Hep! Hey Hey Hey... Bon ça va? tranquille tu bousille ma chasse? Tu t'lèves com'ça, sans dire pourquoi, et tu bousille ma chasse??

*Les dent du Troll se serrent jusqu'à entendre un grincement bien désagréable*

Grrrr! Trouve moi à manger! J'ai l'ventre qui crit famine moi!

Le Troll s'approche et plaque une des oreilles de Aelis sur son ventre. Après quelques secondes de silence (...petite mouche qui passe...) rien. Et c'est à ce moment là que le Troll hurle:

FAMINE!

T'as dix s'conde pour me trouver d'quoi manger sinon j'te baillone et on continue à attendre mon repas.

Un petit sourire en coin, Crotin sort un bandeau de sa sacoche.