Il y a t-il encore de la place ???

Oups... Boa n'a vraiment pas l'air contente...
A peine le temps de dire ouff, que Erohir se retrouve de nouveau à la flotte...
Le pauvre comme si une fois ça n'était pas assez.

Avant que Boa n'arrive, j'avais observé en détail les gestes du jeune homme, tous aussi gracieux les uns que les autres...

Ohhhh!!! Zut, il est tombé sur des cailloux...
J'espère qu'il n'ai pas blessé.
Ahh le voilà qui se relève. Oufff...

Mon dieu!!! Son côté gauche est tout arraché. Il saigne très fortement.
Que faire...

Boa qui tombe dans les pommes... Un autre centaure qui vient la soutenir... Un magicien qui sort de je ne sais pas trop où, mais avec des bouteilles à la main, aucun doute c'est un Ithryn.

Hein??? Qu'est ce que....

Slpafff

Décidement, c'est pas mon jour. Les gens savent que l'eau est froide?? Je ne sais pas si ils le savaient mais maintenant plus aucun doute, tout le monde va être au courant.

Comme si je n'avais déjà pas assez froid comme ça... dit Nenya à voix basse.

Il faut bien que je me fasse une raison, on veux vraiment pas de moi ici... Sauf si ça fait parti d'un test, mais alors si c'est le cas, ce test est vraiment horrible.

Maintenant, la veste que Boa m'a prétée, quasiment séche gràce au feu est de nouveau trempée.

Erohir c'est pausé contre un arbre. Il saigne toujours, et grelotte. La politesse voudrai que j'aille lui demander si tout va bien. Et comme je suis polie, je me lève et avance vers lui. Je m'accroupie à ses côtés

Ca va... Je suis désolé de ce qui c'est passé, si je n'avais pas été là, il n'y aurait pas eut besoin de feu, et vous ne seriez pas retourné à l'eau, et donc vous ne seriez pas blessé. Si je peux faire quelque chose...

Avant de partir afin de pouvoir se tenir au courant des différents états de santé des autres, elle caressa doucement le visage d'Erohir, comme pour le calmer... Elle se releva, et pris la direction de Boa. Elle s'adressa au centaure qui l'accompagnait :

Comment elle va ?? J'espère que c'est juste de la fatigue... Vous n'avez pas l'air rassuré ici, je vous rassure moi non plus...

Puis pour finir, elle se dirigea vers la jeune elfe inconciente... Personne ne s'occupe d'elle, Boa à un coup de fatigue. Allons voir si je peux me rendre utile.

Est ce que tu m'entends???

Qu'est-ce que...

La fatigue ?
Oui, possible.
L'émotion ?
Aussi, ben quoi, un bon coup de rage, ça draine les forces, c'est bien connu.
La main compatissante de Sin.
Ca m'aurait plutôt éveillée, ça.
Le contact polaire des paumes d'Erohir.
Et c'est là qu'il y a un truc pas net.

J'étais en colère, oui, mais quand je l'ai vu se reveler et qu'il était tout arraché sur le côté qu'est-ce que je me suis sentie idiote !!!
Grande brute à sabots et caractère de troll...
Je voulais pas qu'il ait mal, moi !
Juste qu'il retourne à la soupe...
Et voilà qu'il m'arrive dessus avec des yeux façon carreau d'arbalète, et bon, je l'ai pas volé le regard glacial, et j'allais m'excuser, sincèrement en plus.
Pas le temps.
La main sur la nuque, et c'est comme si je pouvais sentir du givre tout le long de ma colonne vertébrale, de la racine des cheveux au bout de la queue... Le frisson majuscule !!!
L'autre main, et hop, merci-au-revoir.
Extinction des feux...

Je dois rester en équilibre quelques secondes encore...
Le temps de me dire qu'il a la réprobation vachement efficace, le gars...
Puis je me prends une vague en pleine poitrine.
Déséquilibre et noir...

*BRONG*
(eh oui, un centaure qui s'effondre, ça fait BRONG)

Mais qui c'est ce type ? Il frappe les filles, et en plus, il me pousse, mais c'est 'porte quoi ça !
Oh lui, s'il était pas aussi près et aussi costaud, je crois que...
Que je verrai plus tard quand il regardera pas. Ca vaut mieux.
N'empêche, on lui a jamais appris à tomber à l'eau, à celui-là. Il aurait fait la bombe, il aurait pas eu mal. Mais non, môssieur fait les artistes avec des plats latéraux. Frimeur.
Pour l'instant, la priorité, c'est le glaçon que je tiens toujours par le bras. C'est mignon, les cheveux qui se hérissent, mais je doute que ce soit très agréable.
Allez, un petit mot de réconfort.

Le feu n'est pas très loin, venez vous réchauff....

VLAFF

Fort bien.
Reste calme.
Tu viens de passer une demie-heure à grelotter après avoir manqué de te noyer.
Puis tu es finalement parvenu à te sécher, tu as rencontré une charmante compagnie. Tout allait mieux.
Maintenant, la charmante compagnie a été mise K.O. à la fois par un crâneur susceptible et par une vague scélérate. Et tu as gagné un nouveau ticket de grelottage.
C'est la théorie des hauts et des bas. Le lapin a amorcé la descente, et là tu es tout au fond : au milieu d'un troupeau de doux - ou pas - dingues, en mode éponge avec ta seule alliée dans les vapes.
Là, il faut penser vite. Je tiens toujours son bras, mais de loin, on doit imaginer que je viens de lui faire une prise de catch.
Et j'ai pas le physique pour la relever seul.
Quant à l'état du feu de camp...j'ose pas regarder, mais je me fais pas d'illusions.
Tu pourrais simuler l'évanouissement, mais ils sont peut-être cannibales ou équiphages, t'en sais rien. Tu peux essayer la claque pour la réanimer, mais ce serait pas bien sympathique. La fuite ? Nan. Oublie.
Mode grand coeur alors. Je m'agenouille, et la prend par les épaules. Je secoue doucement.

Dame Boadicea ! Dame Boadicea ! Réveillez-vous !

Pas d'aide. Bien sûr. Pas de prêtre non plus. Oulalalalaaaaaaa...

Réveillez-vous !

Regard assassin au type qui grelotte à poil dans son coin. 'douille, va. Reste calme, tu vas secouer trop fort, tu l'agites déjà assez pour lui donner une bonne migraine quand elle émergera.

Y'a des jours comme ça, ou on sait pas si tout va bien ou tout va mal. Une fille vient me parler.

Si. C'est la joie. Ca boume d'enfer. Ca gaze comme jamais. Je suis trop content.

J'te jure...

Serrer les dents, sembler fort, pour sauver les apparences.
Nenya s'approche de moi, elle se confond en excuses.
Tsss, c'est pas la peine, j'ai rien contre toi ma jolie.

- Ce n'est pas de votre faute. Si je me suis blessé c'est en partie à cause de moi. Ca m'apprendra à vouloir raisonner une furie.

Et là elle pose sa main sur ma joue. Un peu de chaleur.
Je pose mon regard sur elle et lui sourit.

*Brong*

Oups... J'y ai peut être été un peu fort avec Boa.
C'était plus pour refroidir ses ardeurs, Pas pour la voir s'effondrer.
Putain, les filles vous avez le don de nous faire culpabiliser...
Un regard assassin vers le centaure à côté d'elle...
Pauvre type, tu crois que c'est comme ça qu'on réveille une dame ?
Je savais que les centaures étaient pas toujours très rafinés, mais là ça frise le ridicule.

Elle mesure environ 2 mètres de haut, et semble peser 3 fois mon poids...
Ca va pas être évident pour la rentrer à la forteresse.
Un regard de travers à son copain, j'espère qu'il va comprendre le message...

- Vous tenez vraiment à lui briser les cervicales... Si c'est le cas vous vous y prenez plutôt bien.
Si jamais vous avez fini de pleunicher, vous pourrez peut être la transporter... Si c'est pas au dessus de vos forces... Vous venez d'à côté je suppose, c'est probablement moins loin que la forterresse. Je tiens pas particulièrement à la voir mourir de froid ici.

Mes yeux se posent sur Nenya, puis j'ajoute :

- Évitez de manquer de respect à nos hôtes je vous prie... Elle ne vous a rien fait. Si vous avez envie de passer vos nerfs je suis tout à vous, après Boadicea, ce sera une sinécure...

J'avais pas imaginé que ça faisait aussi mal un côté félée.
Heuresement le froid gèle un peu la douleur.
Probablement pour me faire mourir plus lentement.

Bon, moi j'ai encore une petite guerrière à prendre sur les bras.
Hop Alqua sur l'épaule encore intacte.
Un signe de tête à Shery, Miw et Egon pour les inviter à nous suivre.
Rowena, toi je te parle même plus...
Je crois que c'est pas une bonne idée de rester là trop longtemps...

...
Je suis un type calme.
On est d'accord ?
Calme, raisonné.
C'est pas mon genre de piquer une gueulante quand tout va bien. Non. Pas du tout.
Rooh...non, vraiment.
Il faut pas.
La logique voudrait que je m'écrase. Je suis dans l'inconnu, ici. Si je m'excite, je vais me retrouver entouré d'ennemis.
En théorie, je m'écrase dans ces moments-là.
Pas un mot plus haut que l'autre.
Mais là, non.

Pendant que j'ai toujours mon self-control, je repose délicatement Boadicea sur le côté. J'ôte même le caillou pointu qui aurait pu la blesser. Voilà. Avec toute ma douceur.
Maintenant, partie sportive.

Dis-donc toi.

Ne dis pas "crétin", ce serait malpoli. Mais sous-entends le clairement dans l'intonation.

Que je sache, si elle est frigorifiée, c'est pas à cause de ma main. Et puis c'est drôle, on doit pas être fait pareils, moi, une femme arrive en courant et énervée, mon premier réflexe c'est pas de la provoquer.

Surtout cette femme. Je me tourne vers Nenya.

Mes excuses, demoiselle. J'étais un peu sur les nerfs. Maintenant, je suis BEAUCOUP sur les nerfs, mais je sais à cause de qui.

Retour vers l'intéressé.

Quand à la réveiller, vous pensez à quoi ? A la grande tarte ? Je vous laisse lui mettre. Au baiser ? Vous y croyez ?

Rah, les gens qui croient tout résoudre en trois mots.

En attendant, oui, en effet, c'est au-dessus de mes forces de la porter tout seul.

Je lui ferais bien un cours d'anatomie comparée des humains et des centaures pour lui expliquer que, la répartition de la masse étant ce qu'elle est, un centaure ne soulève pas son propre poids. Mais comme il sait tout, ce sera inutile.

Quoique si vous la hissez sur ma croupe, je me ferai une joie de la transporter.

Volte-face, et je retourne vers l'évanouillée. Elle respire, mais elle m'a jamais parue si pâle. Allez. Je laisse monsieur je-sais-tout s'occuper de son harem, et je tente vaillamment de la remettre sur pieds.
Fichtre.
C'est bien ce que je pensais.
J'arrive à la redresser, mais jamais je ne la porterai jusqu'à un abri.

Le centaure s'excuse.

Je vous en pris, je pense que nous sommes un peu tous sur les nerfs en ce moment. Il voudrait mieux se calmer et attendre que les personnes blessés soient dans un endroit sur, et surtout qu'il n'y est plus d'eau au alentour.

Ca s'en le conflit imminant. Il faudrai rentrer le plus vite possible sinon, il risque d'y avoir encore du monde dans l'eau...

Apparement, Erohir et le Centaure ne s'entendent pas du tout...

Erohir projette de partir nous mettre à l'abri quelque part, j'ignore encore où. Mais tout ce que je sais c'est que je m'inquiète beaucoup pour Boa et la jeune elfe. De la chaleur leur ferai le plus grand bien.

Erohir a beau dire tout ce qu'il veut, je m'inquiéte aussi. Il pert beaucoup de sang et le fait qu'il transporte la jeune elfe doit le faire souffrir.

Non mais je rêve...
Je ne l'ai jamais croisé et il me tutoie...
Si y a une chose que je supporte pas c'est les gens mal élevés.
Il veut se la jouer Don Juan de ces dames, et me crache au visage...
Ca promet...
Bon, l'avantage avec ce genre de types c'est qu'ils m'évitent d'avoir à trop me réchauffer. Je le ne quitte pas des yeux, et c'est alors que je lui sourit malgré la douleur.

- Hé bien, je vois qu'il y a des gens charmants par ici...
D'une part si vous aviez été dans l'eau à ma place je ne pense pas que vous auriez réagit différemment... Et sachez également que lorsqu'une tempête arrive sur moi je ne suis pas du genre à me défiler... Je lui ai répondu clairement, son humeur furieuse a fait le reste.

C'est bien Ero, tu as su faire ça sans lui sauter à la gorge pour lui arracher la carotide avec les dents...
Bon, maintenant Boadicea. Tiens, et si je le rendais un peu fou ?
Moi je frappe au coeur le centaure, maintenant tu le sauras.
Elle est redressée c'est parfait...

- J'essaie juste quelque chose...

Alqua, reste là un moment.
Je m'approche de la diablesse, une aura brûlante m'entoure.
Mes lèvres de feu s'approchent de sa nuque encore froide. Je l'effleure, et reste là un moment jusqu'a arriver sur sa joue.
Pas si mal pour une centaure... Mais ça s'arrêtera là.
Je lui mordille un peu l'oreille, petite touche finale.

Eloignons nous à présent, même si elle ne se réveille pas, j'ai assouvi une envie qui me trottait depuis un moment dans la tête.
Maintenant, il faut aider super centaure à transporter Boa.
Je serre les dents, si ma côte n'était pas brisée à ce moment là, c'est chose faite. Avec un peu d'aide on arrive à tout.
Boa et chargée sur sa croupe.
Je dis alors à mon agresseur :

- Allons là où Boa vous a rencontré... C'est à côté d'ici. Je vous suis.

Un regard pour Nenya qui s'essaie à la diplomatie... J'arrive même pas à lui sourire...
Je reprends Alqua dans les bras.
Il faut que je me pose et vite.

STOOOOPEUH !!!!

Ayez pitié des agonisants, s'il vous plaît.
Il me faut un récapitulatif, et bien vite siouplaît.

Bon. Commençons.

Récapitulatif des évènements.

Egon qui éteint le feu de Miw en soulevant je ne sais comment le lac, projetant une jolie vaguelette sur tout ce beau monde qui se retrouve trempé comme avant.

Boa, surmenée et en furie, tombée à terre avec un "BRONG" surprenant après s'être crêpé le chignon avec Erohir. Pour le moment inanimée.

Erohir et Sinekein en pleine prise de tête et ça va se finir par un combat d'un humain et demi et d'une moitié de cheval. Ah non, ouf...Ero tombe à la flotte, ( et Boa n'y est pas pour rien ) et sur les cailloux. Comme moi ! Copain !!!! Il est dans un sale état mais il trouve quand même la force de me mettre sur l'épaule en appelant toute une flopée de gens à le suivre.

Nenya, trempée comme une soupe derrière Erohir, toujours avec la veste à Boa sur le dos, enfin façon de parler, elle lui arrive aux genoux.

Et Arl ? j'l'avais oublié...Heu...ben je crois qu'il est toujours debout avec le regard vide et la bave au coin des lèvres à marmonner une chanson et à hoqueter.

Etat des lieux.

Sinekein essaye de transporter Boa pour la mettre en lieu sûr.
Shery, Miw, Egon et Nenya suivent Erohir qui pisse le sang en lieu sûr, moi sur son épaule.
Et Arl...Ben...Il bouge pas.

La vague successive de chaleur due au feu puis du froid due à la vague commen à me réveiller. Je remue la tête, marmonne, papillone des cils, j'ouvre les yeux avec difficultés et je vois le sol qui glisse sous moi. Houlà, je crois que je vais me rendormir, moi. Ah, non, c'est Ero qui me porte sur son épaule avec quatre personnes derrière. Mais...c'est quoi cette odeur ?

Non pas le feu, pas le bois qui crâme, pas la peau du bretteur mais plutôt le...sang...
Je tourne la tête, reniflant comme un chien sur la piste d'un lapin. Le sang vient d'une large blessure qu'Ero porte au flanc. Aoutch...Il est bien amoché. Je dois l'alourdir plus qu'autre chose...

- Atta...Je descends...je vais bien...

...Ce qui n'est pas vrai. Mais bon, je descends quand même, arrête Erohir, me concentre sur sa blessure, et je peux vous assurer que c'est assez dur quand on sort tout juste des vappes. Enfin bref, j'ai assez d'énergie pour former un petit sort curatif pas très efficace, mais qui à l'air de refermer un peu ses chairs. Pas mal, cocotte !

Maintenant, reste à marcher.

Un...
Deux...
Gnnnn......

POUF !

Apres le spectacle qui vient de se dérouller devant ses yeux, Nenya vient de se prendre une belle claque. Infligé par : elle même.

Si c'est comme ça qu'on me reveille, je veux bien faire un malaise. Ca y est je suis vexée, je sans que je vais faire la tête. Pis si ils ne sait pas pourquoi et bien tant pis, il devra quand même se faire pardonner. En plus elle ne demandait rien, et si elle avait été consciente, je pense qu'il se serait prit une de ses gifles. Non mais quelle cruche je suis d'avoir pu y croire...

Elle fut tiré de ses pensées par la jeune elfe qui veux essayer de marcher, je l'observe...

POUFFF

Oula, si elle veux marché, je pense que je ferai mieux de l'aider.
En tendant une main amical à Alquäloth,

Tenez, prenez ma main, je vais vous aider à marcher.
J'adresse un sourir à la jeune elfe

Personne n'a encore prouvé que le fait de serrer les poings permettait d'emmagasiner sa colère, pour éventuellement la laisser s'évaporer. C'est pourtant ce que je fais. L'autre qui se met à embrasser Boadicea, je vais te me le...
Argh !
Cool, zen, tranquille, petits oiseaux et compagnie. On se détend, Sin.
Et puis je l'avoue, j'ai eu un petit sourire triomphant quand la dame ne s'est PAS réveillée.
Si ça c'est un Prince Charmant, moi je suis une carotte vapeur. Ou peu s'en faut.
Il a quand même l'élégance et la pas trop importante épaisseur d'esprit de m'aider. S'il était pas si désagréable et sûr de lui, je dirais qu'il apprend vite.
Où elle m'a rencontré ? Mais comment il peut savoir où elle m'a rencontré, lui ? Les murs ont des yeux, ici ?

Mpfpf...bien.

Je passe mon bras sous l'épaule de la Belle au bois assommée, et nous avançons lentement.
Et je tente désespérément de rester calme, de détendre l'atmosphère.
Nan.
Pas envie avec ce gusse.
Qui croit que tout ce qui n'est pas masculin est à lui.
Ok, c'est pas à moi non plus, mais quand même.
Fais gaffe où tu marches, tu pourrais te casser la gueule, jeunot. Tu ou je.
Quand même...
J'essaierai sa méthode.
Pour voir si, au cas où. Ce serait classe, non ? "Sinekein réveille une belle endormie d'un long baiser langoureux".
Problème : le sous-titre pourrait être "Le centaure est encore en train de soigner sa joue rougie".
Bref, faut voir si le jeu en vaut la chandelle.

A priori vous le savez déjà, mais nous nous sommes rencontrés devant la porte, là-bas.

La grande porte de la forteresse.
Et je peux pas m'en empêcher. Plus fort que moi.

Vous pourrez me donner un cours de plongeon un de ces quatre ? Un style pareil, c'est inimitable...

Un fardeau de moins... Alqua, à moitié morte descend de mon épaule.
J'avoue que ça me soulage un peu, mais viens pas te plaindre si tu...
Trop tard. Elle s'étale au bout de quelques pas.
Excuse moi, mais cette fois ci tu te débrouilles seule...
J'ai d'autre centaures à fouetter... Surtout un en fait.

Je vois que l'étalon n'a pas apprécié que je touche à sa proie...
Parfait... Maintenant tu sais que c'est moi qui dicte les règles.
On va jouer à un jeu.
Je suis le méchant, et toi le chevalier servant.
Dans un conte pour enfants tu aurais eu tes chances, mais là tu es sur mon territoire. Le fauve contre l'étalon...

Un coup d'oeil à Nenya, qui grimace un peu.
Je me demande bien pourquoi d'ailleurs.
Elle est trop sensible... Elle se précipite pour aider Alqualoth.
D'ailleurs faudra que je lui apprenne à être un peu plus méchante à notre hôte...

Je vacille d'un coup, c'est pas la grande forme...
Ma main droite sur ma blessure au flanc empêche le sang de trop couler.
J'ai toujours les fesses à l'air, mais mantenant je commence à bien le sentir... Je gèle.

C'est alors que mon "merveilleuxamiquej'aimeetquejevaisembrassersipersonnenemeretiens" me réchauffe le coeur en repartant à l'assaut avec une nouvelle pique.

- Ne me tentez pas... Mais si vous insistez je pourrais vous apprendre à plonger. Le seul inconvénient c'est je pourrais oublier d'aller au bord d'un lac... Nous avons toujours une fosse à fumier ici, étant donné l'odeur... Bestiale, que vous dégagez, cela ne vous posera pas de problème d'y sauter dedans.

Un nouveau sourire, il a de la gueule le centaure on peut au moins lui reconnaitre ça...
Il se prend pour la Sagesse incarnée.
Dommage, j'ai jamais été un enfant sage.

J'arrache un des étendards accrochés près de la porte et le noue autour de ma taille. Je ne quitte pas l'arène maintenant, pas avant de manger...
Ma blessure attendra, quand on est un prédateur montrer de la faiblesse est synonyme de mort.

(HRP: Le prochain à poster peut le faire ici ! ^^ https://ithrynluin.1fr1.net/Autour-de-la-Ville-c7/La-Forteresse-abandonnee-f22/L-ancienne-Forteresse-des-Ithryn-Luin-c3/Le-rez-de-chaussee-f79/La-Salle-Commune-f78/Le-coin-du-feu-p75879.htm#75879

Non ! Plus jamais je ne descendrai de cette arbre. La vague m'a traumatisée. Je suis trmpée et j'ai froid. Je ne connais riende plus désagréable ou presque.

J'entend Egon qui m'appelle. Et bah il n'a qu'à grimper !
J'ai tellement froid ! Je remet le feu à cette arbre pour me réchauffer. L'ennuie, c'est que de quelque branches, le feu risqur de se propager. Mais je veux pas bouger, j'ai froid !

Je sais que s'était pas très résonnable de tout faire crâmer mais c'était tellement bien... Maintenant, il va surement falloir que je m'excuse... si je descend.

Les branches sont mouillées, ça brûle mal. Comme ça, je ne rotirrais pas tout de suite. Il y a des tensions en bas. Je le sents mais je ne regarde même pas. Je préfère rester là à regarder crâmer la branche sur laquelle je suis assise.
Pourtant, j'aimerai bien aller voir Egon. Mais je suis trop mal lunée.

De toute façon, avec le cris miauler que j'ai poussé et le crachement, il a due me repèrer à l'instant suivant la douche.

Mais je les voies qui commencent à partir. Alors au cas où il partirait sans moi, je daigne répondre à l'appel.

-Egon, je suis là. Là haut.

Ah..? Je l'entends!

Miiiiw?
Mais je ne la vois pas.
J'avise Arlequin, affalé sur un petit banc. Mmm, ça lui arrive de plus en plus souvent. On ne va pas le laisser là, tout de même.

Miiiw? C'est quoi cette odeur?
J'aurais juré avoir bien vu toutes les flammes s'éteindre. Ce n'était pas une vague comme les autres, c'était de l'eau à laquelle j'avais conféré une sorte... d'intelligence, temporaire et volatile , mais qui lui faisait se diriger vers toutes les flammes des alentours sans en manquer une!

Miw? C'était toi, hein? N'essaie pas de nier,j'en suis sûr. Même pas besoin de magie pour deviner! Tu en veux vraiment à tout ce qui est en bois dans les environs, toi, n'est-ce pas?
Et... ah! Je te vois!. MAIS, je rêve, voilà que tu recommences! Allons, viens, descends de là, et aide-moi plutôt à porter Arlequin à l'abri. Ou plutôt non, prends les deux bouteilles, là, je me charge d'Arlequin.

Descends vite de cet arbre, tu vas te faire roussir le poil. Dans un instant, je l'éteins aussi.

Pour lui montrer qu'il faut se hâter, je prépare une petite flèche de givre, rien de tel pour éteindre d'un coup un petit feu naissant.

[HRP : suite : "Au coin du feu", déjà en cours, mais pas grave, ça colle avec ici.]

Je le savais! Il me réprimande !
Normal...
Et en plus, il me menace avec un truc froid et brillant !

Bon, d'accord, je descend. Je saute à terre et me fait toute petite.

-j'avais froid...

J'attrappe les deux bouteilles et file vers la porte. De là, je l'attend pendant qu'il attrappe Arlequin comme il peut.

Je ne dis pas un mot pendant le trajet jugeant mes justifications assez malsaines. Pas besoin de magie pour savoir que je suis fautive, en effet. Pas besoin de mots non plus.
Je me fais toute misérable et pourtant, il n'aurait jamais levé la main sur moi. Il m'ériterait peut-être que je m'excuse. C'est toujours lui qui répare mes bêtises. Mais je ne suis pas sûr d'être tellement désolée. Alors plutôt que de mentir, autant se taire.

» La place d'armes
» Mise en place de nos lieux de vie
» Y'avait pas de place ailleurs alors...