Le banquet (arrivée des invités)

Elysae continuait à observer attentivement la salle. Les invités arrivaient peu à peu! Les dames rivalisaient de grace et de charme. Elles avaient revétu leurs plus belles robes. Un vrai régal pour les yeux! En d'autres circonstances, Elysae aurait pris beaucoup plus de temps à les détailler du regard mais elle n'était pas là pour ca!
D'ailleurs pourquoi était elle là, elle finissait par se poser la question...

Leur hote avait disparu de son perchoir... Le sourire aux lèvres, Elysae revoyait la chute de ce dernier et surtout ses tentatives pour la camoufler mais rien ne lui échappait...

Où est il donc parti? Une femme surement...

Quel étrange population... de centaures, de démons...on retrouve vraiment de tout mais je ne sens personne de ma race... c'est mieux pour moi... ainsi je peux rester incognito et peut etre que j'arriverai à me controler et que personne ne remarquera rien...

Toute à ses pensées, Elysae attrapa un verre au passage d'un serveur et se reconcentra, cherchant à sonder chaque invité.

Je suis assise sur son lit, il me manque...
Où-est-il? Reviendra-t-il un jour?

Si seulement tu pouvais être là avec moi mon ange...

Une larme, deux larmes, son absence...

Le temps passe, je dois me préparer. Je suis déjà en retard...

Enfiler une robe, c'est pas ce qu'il y a de plus compliquer. La bleue sera parfaite, je l'avais emprunter dans les vestiaires, d'ailleur je ne l'ai jamais rendue. Elle est si belle...

Robe enfilée, l'Etoile du Soir repositionée, cheveux lachés.
C'est l'heure...

Je descend les escaliers tranquillement.
J'entend des paroles et des rires s'élever de la grande salle.
Il ne changera jamais...
Un sourir sur mon visage, je rentre dans la salle...

Indochin toujours assis à table avec Morgane regardait arriver des gens et des gens. Il proposa à mangé à Morgane, car je ne voulais pas trop quelle se déplace, c'était plus à moi qu'a elle de se déplacer.
J'alla tout de même chercher quelques petits fours, quelques légunes, viandes blanches, et fruits. Je repensais aussi à son magnifique lancé de glçons sur ce cher Arlequin qui essayait de se rattraper tant bien que mal pour ne pas trop se faire remarquer, mais que tout le monde ou presque dans ce banquet avez vu.

Il alla enlever également son épaisse fourrure, alla s'éscuser au près du maître d'hôte qui avez envoyer promener. Et oui un coup de colère ca arrive. Lui passa quelques pièces pour son pardon et alla rejoindre sa chaise. Il y avait quelques personnes à cette table que je ne connaissait pas, peut être n'étions nous pas à la table prévu à cet effet. M'enfin personne vient nous faire chier, ca ne choque personne on s'en fous alors. Il lui prit alors une énorme envie de manger, il rempli alors son assiètte de garniture.

Hum hum Morgane tu veux pas qu'on aille à l'étage au-dessus là où tout le monde a l'air d'être ?

Il s'inquiétait tout de même de ce détail. Il rempli alors le verre de Morgane avec le meilleur vin qu'il avait trouvé à ce banquet, sans autorisation quelqonc d'elle. Il prit cette décision car il avait vu qu'elle avait l'air d'aimer le vin, autre pars hé oui.

Tu as l'air légèrement contractée, énervée qu'est qu'il y a ?

Ca devait encore être avec Arlequin, vu qu'elle lui balancait déjà à son arrivait des glaçons dans la gueule, et que leurs entrevus ou leur discussions se limitaient à: Ta gueule, mais il m'énerve et d'autres mots peu courtoie.
M'enfin je continuait quand à recevoir une réponse bien que la réponse était écrit sur ses yeux, un regard plutôt vengeurpas trés gentil et donnant l'air assassineur dans la direction de ce cher Arlequin.

Enfin arrêtons de s'en faire pour tout, et puis elle va me le dire, enfin j'éspère.
Il regardait Niniel toute seule et qui ne donnait pas l'impression de vouloir bouger vers quelqu'un. Il la regada et lui fit un petit signe de la main trés discret signe qui était pour l'inviter à cette table, et quelle ne reste pas toute seule tout le long de ce banquet.
En éspèrant avoir une réaction mouvementale de sa part. il vit aussi Alquäloth, qui elle avait l'air de se trouvait differente part à port aux autres, de sa tenue vestimentaire. Une tenue, plus ou moin bien, elle aime être comme d'habitude c'est un droit et cette tenue était plutôt bien avec un bout d'épée qui dépassait de derrière la chaise. Toujours prête en cas d'attaque ou problème éventuelle. Ca aussi c'est plutôt bien, il y avait tout de même pas mal de monde qui était inconnus aux yeux de Indochin. Puis au tour de Nenya qui entra dans une robe trés charmante, et qui lui allait comme un gant. Je lui aurait bien proposée de venir à notre table, mais tout compte fait mauvaise idée. Morgane et Nenye lors d'un banquet, et Morgane visiblement assez sur le nerfs ne ferait pas trés bon ménage. Et leurs discussions qui ne dépassaient pas elle non plus les quelques mots: morue et groniasse. Trés charmant hein.

Mais il lui fit tout de même un clin d'oeil pour lui faire comprendre.

Pris d'une soudaine envie.

Escuse moi je m'abscente une minute.

Ce lève et va aux toilettes. Ce lave les mains, et comme de part hasard, en revenant des toilettes pour se rasseoir il tombe nez à nez avec la cuisine. Son esprit de cuiriosité le fit entrer. Il regarda d'abord tout les plats qu'ils allaient nous approrter après mais il s'arrêta sur les desserts. Il ne pût s'empêcher de goûter aux dessert, c'était un peu son pêché minion, la deuxième chose qu'il préférait au monde. La première étant...rien cela ne regarde personne.
Il goûta donc plein de desserts et alla se rasseoir comme si de rien était.

Une fois rassis, et toujours en attente de réponse, de Morgane et d'un geste au moin de Niniel, il remangea quelques petit trucs sans trop se forcer en sachant ce qui allait venir ensuite.

Et sinon ta journée ça va pas trop pesante.

Mais là il sentait qu'il touchait un point quelques peu énervant.

Un banquet...

Une chance de redonner un souffle d'air frais au château empoussiéré...

Les oiseaux partent déjà, armés d'invitations et moi assise sur le rebord de la fenêtre je les suit du regard en devinant leur destination...
Peut être quelques étoiles, ou alors des amis de chemin sur les terres
d'argents...

Le temps passe, quelques silhouettes se faufilent déjà au loin...
Des jeunes demoiselles, un jeune homme, un ch'val monsieur et Egon accompagné de homme étrange,

mais...

je ne reconnais personne...

Chaque pas qui les rapproches du château, résonne dans ma tête comme un murmure malveillant...

Les quelques robes que j'ai empruntée de ci de la, sans en informer les propriétaires, gisent maintenant sur le lit, tel de petits monstres...
Elles font mal a illuminer la chambre de leur couleur comme ça, et ce parfum de gaieté qui les entourent...

Dérangeantes, méchantes..

J'ai peur....les genoux ramenés au menton, les bras qui entourent mes jambes, je resterai la assise jusqu'à qu'ils s'en aillent tous...
De toute façon ils ne s'apercevront pas de mon absence....

La porte grince, je relève mon regard humide et me retrouve en face du grand en blanc, je ne l'avais pas entendu arriver....c'est malin....

Je retourne le visage, intimidée, gênée, je ne veux pas qu'il me voit comme ça....
Du revers de la main, discrètement, j'essuie la larme naissante au coin de mon
oeil...

Je peux pas Arlequin il y a trop de monde la bas....
Il prend ma main et m'offre son plus chaud sourire, tu comprends pas je peux pas ! ils sont trop nombreux

j'ai peur...

Son regard se pose sur les robes derrières moi
Un sourire aux lèvres il en attrape une en vol, la plus jolie...

Va t'en ! va t'amuser laisse moi je n'ai pas ma place la bas...

Je fuis son regard qui me pourchasse
Je voudrais tellement le croire....

Tu es venu me chercher, c'est ton banquet tu devrais pas être la...
Tu es têtu, je sais, alors laisse moi m'habiller je descendrais avec toi....faut pas que tu restes la, ta place et en bas avec tout le monde, mais tu ne sortiras pas d'ici sans moi...

Allons y, ils t'attendent et moi je me trouverais bien un petit coin...

Encore un peu tremblante je me lève, défroisse le tissu de ma robe et prend sa main et d'un regard intimidée, lui indique la porte...

Bruit, murmures, rires... Y'a du bruit ici.
Quand arlequin fait quelque chose, il semblerait qu'il ne le fasse pas à moitié ! Y'a assez de bouteille pour tout ce monde ?!
Je cherche du regard pour voir si tout mes amis sont présents.
tient, il y a des absents ! Boa, Aelis... Et miw est également portée disparu !
Je me tord le cou pour scruter la salle dans ses moindres recoins.
Ils ne sont pas la, ils sont donc sûrement en retard. Esperont qu'il ne leurs sois rien arrivé..
Je rentre dans la salle d'un pas alerte et optimiste, salue poliment les invités et mes amis.
Et essayons de ne pas attirer l'attention, pour une fois... Ne gachons pas la fête !

VIP Nombre de messages : 329 Age : 91 Date d'inscription : 14/10/2007

Musique

Du monde, toujours du monde.
J'observe les gens qui commencent déjà à boire à outrance, je croise des regards, personne ne capture le miens.
Tout est déjà si bruyant, du bruit c'est bien le mot, je rêve de douces musiques, de sons exaltants emportant avec eux toutes sortes d'émotions... Je rêve d'un piano qui résonne sous des mains agiles, accords parfaits, cadences, rubato, arpèges... une mélodie légère et mélancolique, mais porteuse d'espoir... Je ferme les yeux et j'entend cette musique...

Ce château, cette grande pièce au plafond lointain, ici tout est pierre, tout est bois, tout est froid, tout est dur, tout est gris, tout est fade. Des tapisseries, des tapis rouges, des lustres, la décoration ne manque pas, et malgrés tous ses efforts, elle ne réhausse pas le ton, n'isole pas des courants d'airs, ne protège pas des échardes, ne cache pas les entailles et les blessures du bois, se remarque à peine...
Comme elle, cette soirée est un déluge d'apparences, hommes et femmes bien vêtus, cachotteries, loin de toutes vérités et surtout des plus sombres, la débauche cachée par les belles coiffures, les âmes laides masquées par les beaux bijoux...

Et toi regarde toi dans ta robe ?
J'aurais presque envie de me cacher derrière un pot de fleurs...

Et justement elles manquent... ici pas de plantes, pas de verdure, quasiment rien. Cette endroit est froid et qui plus est, pas bucolique pour un sous.
Je n'aurais pas dû venir, je détonne... et passe inaperçue, étrange sensation que celle-ci, impression de ne pas avoir ma place ici et en même temps de me fondre dans la foule...
L'extravagance de chacun rend la mienne singulière, ici tout est original sauf l'originalité finallement...
Mais je ne passe pas complètement inaperçu faut-il croire...

Je croise Indochin du regard, il m'invite à le rejoindre. Il m'est sympathique mais je n'ai pas envie, pas envie de jacasser pour ne rien dire comme toutes ces tourterelles. Alors je feins de ne pas le voir, me détourne et disparait de sa vue.

Peur ? Non je n'ai pas peur, qui ici pourrait me faire peur ? ou même me vouloir du mal ? Non, je suis juste intriguée, déboussolée... perdue...
Je devrais peut-être partir, explorer les forêts alentours, bien plus interressantes à mes yeux. Découvrir un bout de monde inconnu, chercher des personnes loins de toutes ses apparences.

D'ailleurs ce Arlequin, cet inconnu qui nous a invité, où est-il ? Et puis je m'en moque, il doit être à l'image de la cérémonie...

Conclusions hâtives sur tout et tout le monde, préjugés gratuits et sans sens, je suis moi même l'auteur de ce que je dénonce, et tant pis, je n'ai pas grand chose d'autre à faire...

J'enlève ces grotesques chausses qui me séparent du monde et de moi-même, le sol glacial retrouvé, je me sens mieux, libérée, une note fraîche et aigûe dans ma musique qui libère le crescendo tant attendu...
J'écoute la musique qui passe dans ma tête au même rythme que les lumières du lustre scintillent.

Elles me captivent, elles, tout là-haut. Des petites lucioles qui tournoient au dessus de ma tête. Je tourne avec elle, regardant au ciel, ne les lachant pas une seconde, bercée par le piano...
Ma main s'ouvre, le verre tombe et se brise au sol, le bruit des éclats fait partie de la musique, notes cristallines et imprévues qui se rajoutent avec délicatesse, comme l'apogée manquante de la mélodie. Petite phrase parfaite que le compositeur n'a jamais réussi à trouver... Tel Swann l'a ardemment cherchée... Vinteuil et sa sonate, instant magique que seule moi perçoit...

Ouvrez vos oreilles et vous entendrez... par delà le brouhaha, par delà les mots... Ecoutez les verres qui s'entrechoquent, les talons qui claquent sur le sol, le lustre qui s'agite... Ecoutez et vous l'entendrez aussi... Cette musique, celle d'un instant parfait, magique là où on ne le cherchait pas. Chaque son est un note, et aucune fosse note, tout est dans le même ton, grave pour la basse, aigûe pour la mélodie, parfois l'inverse, parfois les graves et les aigûes s'entremêlent et se parle, jouent, se moquent l'un de l'autre, parfois ils ne font qu'un. Harmoniques parfaites que la nature nous dicte et que l'on retrouve partout...
Une mélodie merveilleuse décelable partout et surtout là où on ne l'attend pas. Celle d'un compositeur inconnu, d'un instrument invisible et inconsistant, celle que tous recherchent et qui se trouvent pourtant si près, exalte nos sens et nos émotions...

j'ai arrêté de tournoyer quand le verre est tombé. La tête toujours vers le lustre, les yeux fermées, devinant les points lumineux à travers mes paupières... Certains se sont retournés vers moi sans doute, et ça m'est égale.
Je vais peut-être restée encore un peu finallement, à écouter la musique, pourvu que seul quelqu'un qui l'entend comme moi m'en dérange...
Ce lieu à son charme, tout comme cette fête...

Comme un coup de poignard dans le coeur!... Comme une gifle au visage, une douche glacée, un éclat de rire!... Alquäloth!
La bouche du centaure s'entrouvre, ses yeux s'équarquillent devant l'elfe qui vient de le rejoindre dans ce coin à l'écart où il se croyait en sécurité relative. Les lèvres de SYL EWAN commencent à trembler et laissent échapper un son.

A... Al... Alquä?...

S'il reste presque sans voix, son corps se meut. Il laisse tomber sur le dallage son solide bâton de bois de rose noire qui produit un vacarme démeusuré. Le centaure prend alors la jeune guerrière dans ses bras vigoureux et la serre avec passion; presque au point de l'étouffer de bonheur, les joues barbues du centaure se collent sur la peau glabre de son amie. Peut-être devine-t-elle la moiteur de ce contact à la fois chaleureux et rugueux?

Je... Je n'aurais pas tant hésité à venir si j'avais imaginé une seconde que j'aurais pu te revoir ici!...
Tu es superbe...

La voix de l'ancien sorcier est surchargée d'émotions.
Le paysan qu'il est devenu a bien du mal à relâcher son étreinte. Et ce sourire, ces larmes de joie!... Ils semblent exprimer tout ce qui à cet instant s'échappe de lui, ne peut plus demeurer en lui une seconde de plus...
Revoir un membre de Satowa vivant ne le laissait jamais indifférent...

Tu as deviné, je suis têtu.
Je resterai ici, et tu le sais.
Je ne quitterais cette chambre, que ta main posée sur mon bras et ton sourire pour accompagner le mien dans cette marche silencieuse qui nous conduira auprès des autres.
Je suis têtu, parce que tu es triste ce soir et que la tristesse te va si mal.

Tu as peur, peur d’être vu, et regardé, peut-être jugé. Tu n’as donc pas compris que celui qui juge est un crétin, et que celui qui jettera la première pierre se prendra mon poing dans la figure ou bien, j’inventerai un sort pour réduire à néant son armure de venin.
Mais ce soir, les loups affamés ne sont pas ici.
J’ai pris soin de réunir des gens qui ne jugent pas et même si mes invitations sont parties au hasard des quatre chemins.

Tu es prête maintenant, et tu souries à peine. Un sourire d’apparat, une tromperie ordinaire qui laisse à croire.
Je te devine tremblante, ce nœud au fond de la gorge qui serre et étouffe quelques mots, que tu aurais pu dire, et que je sais à moi.
Je resserre mes doigts entre les tiens, une main qui rassure et cajole, la cage d’un petit oiseau apeuré, perdu au creux d’une main de fer, la prison aux barreaux tournés vers l’intérieur.

Je te vois, et tu es belle. Bien sur tu l’ignores, tu ne l’as jamais su et un jour, je t’apprendrai à te voir, à te regarder comme moi je te regarde, et je te raconterai comment je n’ai jamais appris à te voir.

Mais, il est temps.

La lourde porte de bois se referme derrière nous.
La chambre aux choix difficiles est désormais close.
Nous avançons main dans la main, arrivés en haut du grand escalier, je sens tes doigts chavirer entre les miens. La peur au ventre, la gorge serrée, le regard baissé.
Trois petites espiègleries pour un mensonge à demi mot.

Du haut du grand escalier, tu t’imagines trébucher, et les gens en riront.
Quel est donc cet inconnu qui te bousculera et te fera perdre la grâce, le ridicule en bas des marches..
Tu sais, les gens qui trébuchent ne sont pas toujours ridicules, mais celui qui en rit est un imbécile.
Celui qui te bousculera, tombera à ta place, parce que ma main ne te lâchera pas, parce que j’aurais poussé cet idiot qui ne s’est pas excusé.

En bas des marches, au pied de ce nid à embûches, nous sommes arrivés sans nous quitter des doigts, sans que ta robe ne se prenne dans tes talons, sans qu’un inconnu maladroit te bouscule.

Maintenant, petite reine, il ne te reste plus qu’à choisir une table où nous trinquerons à la santé celui qui ne t’a pas bousculé, et puis nous trinquerons avec ces gens qui sont là, et qui seront heureux de voir ton sourire, et tu souriras encore pour leur donner cette généreuse contagion d’un moment de partage.

Ta main qui enserre la mienne, confiante, rassurante comme tout ton être...
Je te suis, apeurée, plongée dans ton regard source de certitude, asile...

Arrivée en bas de l'escalier je m'arrête, trop intimidée,
Le brouhaha du salon nous enveloppe déjà, tu souries, tu m'invite, j'hésite...
Ta main tire la mienne, gentiment, craintive je m'incline...

Encore quelques pas...

La lumière du salon, d'habitude chaleureuse, blesse mes yeux...

Dans l'embrasure de la porte je m'immobilise a nouveau, un pas en arrière, mes doigts qui se sauvent de ta main, mais tu m'arrêtes, ton regard ce pose sur moi et tes lèvres s'animent dans un - viens...muet

Mon autre mains qui s'acharne sur le tissu doux de ma robe, le regard baisser, j'entre...

Quelques tables ont était apporté pour l'occasion, le feu dans la cheminer, rie tout en dansant, les ombres animent les murs en pierres, et moi je reste la subjuguée, petite fille entourée de magie,
Les murs scènes de spectacles époustouflants, chacun y joue un rôle diffèrent de la réalité,
Un centaure, les yeux injectés de sang, s'attaque a une jolie princesse, une sorcière, les mains au ciel invoque des esprits malfaisants, une petite fille tiens la main d'un prince charmant...

La chaleur de ta peau me ramène a la réalitée, les rires et la musiques me donne le tourniquer, je préfère m'asseoir....

Le feu aux joues, je m'avance vers l'une des tables...

Une âme retournait au creu de la main de son maître. Egarée par le temps ou la lassitude, mais qu'importe les raisons elle est revenue. Ou plutôt... Il.
Erohir, tel était son nom. Un bretteur sans rêves, ni espoirs, une vie au présent. Il poussa les portes de la citadelle, la main sur le bois lui rapella une foule de souvenir, comme si l'histoire de ces murs passait à travers lui.
Il avait reçu une missive de sa lointaine retraite, un faucon mordoré avait retrouvé sa trace aux confins de ce monde. Il devait y retourner, ne serait ce qu'une dernière fois.

Son apparence n'avait que peu changé après son départ, seul son visage paraissait plus dur, il avait mûri... Son regard était le même, aussi brûlant que la pointe de sa lame. Ses yeux allaient d'une personne à l'autre, sans s'attarder sur d'inconnus visages, ou se fixant sur des traits familiers. Mais hélas beaucoup manquaient à l'appel... Disparus, ou simplement retardés ?

Erohir vint s'adosser au mur de gauche, côté sinistre. (proche de la table B)
Sa chemise laissait entrevoir ses marques sur son corps, tatouages pour certains, son histoire pour lui. Il observait Shery et Arlequin, un étrange sourire aux lèvres... Sa petite protégée avait beaucoup changé.

Serrant le poing, il haissait cette partie de lui qui l'avait poussé à partir, mais il le fallait. Cet appel irrésistible était plus fort que son attache à ses murs... Mais qu'en était il de ce lien qui l'unissait à ces hommes et ces femmes qu'ils l'habitaient. Il demeurait présent mais trop peu étaient venus...

Et on dit que le temps fait le ménage...
Eh bien c'est archi-faux !
Mon jardin est dans un état épouvantable, les buissons ne m'ont pas reconnue tout de suite, j'ai des griffes partout... Et le pavillon... Je préfère ne pas en parler. Des heures pour nettoyer tout ça... J'étais dégoûtante, le dos en compote et l'estomac dans les talons... J'avais oublié ce que ça fait d'être vivante... Eh bien c'est pas la fête tous les jours !!! Bon, j'admets... Des mois entiers à laisser ma carcasse à l'abandon, ça n'a pas amélioré ma forme physique... On fait peu d'exercice sur les pierres tombales... Ce qui fait que là, en fait, je ne sens plus mes os, je ne sens plus mes mains, c'est tout juste si je sais encore comment je m'appelle...

Tout est à nouveau à peu près présentable... sauf moi.
Toute grise de poussière, les cheveux en botte de foin, la queue, j'ose même pas essayer de voir...J'étais blanche en arrivant... Là je suis devenue isabelle... Et j'aime pas du tout l'air que ça me fait !!!! L'eau fraîche de mon étang ne me tente pas, j'ai trop mal partout, il me faut de l'eau chaude... Celle du hammam, par exemple. Je ne crois pas que j'y rencontrerai qui que ce soit, la forteresse est vide, à part le labo d'Egon-le-Survivant, le village est probablement désert... Personne ne me verra donc serrer dans ma paume le pendentif du Faucheur... Personne ne verra mes quatre jambes devenir deux... Je me faufile dans la bâtisse, déserte, comme je le pensais, personne ne vient me déranger alors que je me vautre dans l'eau chaude et parfumée, avec délices...

Depuis que j'ai découvert la bipédie, après des mois et des mois de pratique, je ne reconnais que deux domaines où deux jambes valent mieux que quatre. L'un de ces domaines, c'est la natation... Moi qui ai toujours adoré nager, je savoure la sensation de glisser librement dans l'eau comme un fuseau blanc, vive comme une truite, sans ce grand corps pataud qui flottait mais sans plus... Pour nager, à présent, qu'on ne me parle plus de quadrupédie... Là, je fais la planche au milieu du bassin d'eau chaude, les cheveux flottants comme les tentacules d'une anémone, heureuse et détendue, profitant de l'instant comme jamais... Il faut avoir dormi des mois sur le marbre froid d'une dalle pour apprécier pleinement cela...

Mais j'ai faim.
Très faim.

Sortie de l'eau, je m'enroule dans une grande serviette, et ressors, toute mouillée, du village... Je cours vers la forteresse, perds ma serviette en chemin, j'en ris, quelle importance, la lune me voit et elle n'a pas l'air de rougir... Je sais qu'à la forteresse je trouverai Egon, et qu'il pourra me rendre ma forme première, puisque je suis incapable de faire ça moi-même dans ce sens-là... Mais j'ai beau appeler, fouiller le laboratoire et le réduit derrière, rien... Il est probablement sorti... Il ne me reste plus qu'à attendre son retour...

Mais pas toute nue et trempée...
Le feu brûle en permanence dans la grande salle, je vais m'y sècher... Et tant qu'à faire, autant me vêtir également... Les placards regorgent de toilettes toutes plus belles les unes que les autres... Trop belles pour moi. Je ne suis pas très froufrous et fanfreluches... Ca, c'est très joli... tout simple, fourreau de soie gris argent, pas de chichis... Parfait... Plus qu'à aller à la recherche d'Egon à présent, qui s'obstine à ne pas revenir !

Mais où est-il allé ? Aucune lumière ne brillait au village, sauf...
Ah tiens... Le château ? Depuis le seuil de la forteresse, je regarde les lumières... Je l'ai toujours connu désert, ce château... Il serait donc habité à présent ? Est-ce qu'il serait là, mon métamorphe de prédilection ?
Je souris... Et pourquoi pas, après tout ? Le chemin est sablonneux et lisse, je ne me blesserai pas les pieds... Oui, les chaussures, je n'y suis jamais arrivée... Marcher à plat non plus, d'ailleurs. Demi-pointes, tout le temps... J'ai appris à marcher sur deux pates, mais je n'ai pu me résoudre à devenir plantigrade. Sambre ne pouvait pas s'empêcher de rigoler, il m'appelait sa ballerine... Eh bien, ballerine, en route... Si Egon est là, il te rendra tes quatre jambes et des pieds cornés...

Dix minutes plus tard, je monte les marches. C'est la fête, ici !!!! Et quelque part, c'est presque comme si c'était pour moi... Je ne sais pas qui a eu ce sens de l'à propos... Une fête, juste comme je reviens enfin chez moi... Juste comme j'ai enfin accepté de n'y retrouver personne ou presque, admis la solitude comme faisant partie de ma vie, fait la paix avec mes rages passées, mes souvenirs douloureux... Recollé mes morceaux de coeur... Je revenais à un lieu déserté, et il vibre de vie et de lumière...

Je ne reconnais personne encore, il y a tellement de monde, et tellement de visages tournés... Mais je souris aux anges...
Aux anges...
Ce visage-là je le connais...
Plus sombre, plus vieux, plus grave.
Mais c'est lui...
Surgi de mon passé, presque pareil à lui-même...
C'est lui, aucun doute...

Avant même de m'en rendre compte je lui ai sauté au cou. J'ai plongé mon visage contre son épaule, si petite par rapport à lui à présent, et je ris, je ris, peut-être que je pleure un peu aussi, Erohir, tu es revenu, je suis revenue, c'est merveilleux, merveilleux d'être vivante...
Est-ce que j'ai parlé tout haut ? Possible...
Est-ce que qu'il m'a seulement reconnue, lui ?
Une folle qui lui saute dessus, comme ça... Je relève la tête, un rien penaude...

Oups... Désolée...

Une entrée...

Non, c'est pas possible...

Ce regard, ce visage, ce corps...

Non...

Le plus beau et le plus douloureux des rêves, devenir réalité.
Des larmes de joies, mais aussi de peine. Ses yeux qui ne semblent pas me reconnaître, et pourtant je suis là, je suis toujours la même.

Je... non...

Quelle magie as tu utilisé Arlequin pour le faire revenir ici, lui qui est partit depuis trop longtemps maintenant ?
C'est bien lui, je ne peux plus douter, je connais son regard par coeur, celui dans lequel je me suis noyer pendant des heures...

Mes jambes tremblent, je glisse lentement contre le mur, ma tête se pose sur mes jambes, je pleure...

A peine assise, un courant d'air vient me chatouiller le visage comme une main joueuse, un parfum sucre et tant attendue....du chocolat...

Ce ne peut-être que lui...

Le monsieur au sourire absent...Erohir

Non je ne me retournerais pas, ça fait si longtemps qu'il est partit, ça doit sûrement être juste un souvenir un peu trop réaliste c'est tout...

Je ne veux pas voir du vide dans l'embrasure de la porte, pas ce soir, ca ferait trop mal....

Alors je fixe la table en attendant que le parfum se dissipe...

Soudain un bruit de pas se faufile entre les rires...

Encore un étranger ?

Quelques mots, et pourtant tout se retourne en moi....

Boa ?

Cette fois s'en est trop, je ressers mes doigts dans la main protectrice d'Arlequin et me retourne impatiente...

Eux...

Eux !!!!!

Mon coeur saute déjà vers eux, mais je ne bougerais pas, ils savent, ils le savent très bien pas besoin de mots juste un regard plein de joie et de tendresse ils comprendrons...

Les invités affluaient, Kheg ne savait où donner de la tête et ses maladroites tentatives de les accueillir comme il se doit étaient aussi inefficaces que zélées.

Ha Arlequin, toujours à improviser. Il ne lui fallait point un extra mais bien une équipe au grand complet!

Nenya,... Shery, qu'Arlequin accompagna comme l'on mène sa fille à l'autel.... Boadicea et...

Erohir! Ah! Voici bien le dernier que je m'attendais à voir ici! Saligem le Taciturne, ce guerrier à la haute stature, qui avait tenté il y a bien longtemps de m'enseigner quelque botte avec pour seul succès que de confirmer ma vocation pour la sorcellerie. Cet homme si jeune et dont pourtant le regard contait tant de vie. J'ai connu bien des âmes mais peu qui fussent aussi tourmentées que celle d'Erohir Saligem.

Excusez-moi, Dame Elysae, voici que j'aperçois un vieil ami que je ne puis laisser sans lui serrer la main, dis-je à ma convive, perdue dans la scrutation de l'assemblée. Je reviens de suite.

Je me levai et marchai vers l'entrée, non sans me saisir au passage d'une bouteille vénérable que j'avais repérée depuis quelques instants déjà et de trois verres.

Erohir, Boadicea! Quel plaisir de vous revoir!

Tenez, prenez ces verres et trinquons.

Entre mes doigts écartelés les trois verres sont bien vites emplis d'un vin rubis dont les larmes fines laisse présager merveilles et enchantements.

Voici pour vous, mes amis!

Alors? Quelles aventures épiques avez-vous à raconter?

Professeur, profess...

Holà, a peine fus-je arrivé près du professeur que j'e vis ses convives. Un guerrier, épéiste... moui,... enfin, un escrimeur, quoi...
Mais surtout, surtout.

Je me retrouvai d'un coup sans voix devant une dame d'une beauté époustoufflante. Je ne pus m'empêcher de la contempler un tout petit instant de trop que pour que celà puisse passer inaperçu. Bravo Kheg, bien, très discret.

Euh... ahem, pro... professeur parvins-je à émettre d'une voix éraillée comme après un nuit à chanter des chants de salle de gardes.

Il sont trop nombreux, je ne parv...

Puis je vis que la dame et le guerrier...
Et que le professeur...

Alors là. Je tombai des nues. Cet homme si brillant, presque omniscient, ne se rendait même pas compte qu'il envahissait un moment où l'on ne doit être que deux. Ainsi donc, il pouvait faillir. Ah, mais quel maladroit.

Professeur, il faudrait que je vous entretienne en privé d'un problème qui...

Et j'entrainai doucement le sorcier à qui je devais tant à quelques pas de ses amis, qu'il pourrait retrouver après qu'ils se soient,..., retrouvés...

Je vis Kheg tomber en arrêt devant Boadicea.

De fait, elle était à couper le souffle. D'autant qu'elle avait usé du Don du Faucheur.

Ce grand garçon se mit à bredouiller, ce qui m'étonna car je lui connaissais la langue plutôt bien pendue surtout en présence des Dames, Ha ha.

Puis il me prit par le bras et de but en blanc me fit reculer sans que je pusse résister à son étonnante force physique.

Les verres de vin tintinabullaient dans ma main et je dus recourir à un petit sortilège pour empècher que le précieux breuvage éclaboussât ma manche.

Hééé, Mais enfin Kheg, voyons...
Qu'est-ce qui vous prend, parvins-je à articuler quand nous nous fumes arrêtés a quelques pas de Boadicea et Erohir.

Je n'ai pas vu mes amis depuis bien longtemps et...

Professeur... vous ne voyez pas?
Ces deux -là,... mais regardez donc! ça crève les yeux, me dit-il.

Euh... mais enfin, Kheg, mais vous avez perdu la tête, de quoi diable parlez-vous donc? lui rétorquai-je quelque peu agacé.

Enfin, professeur. Ils ont besoin d'être à deux , au moins quelques instants. De l'intimité, professeur, vous voyez? Me répondit-il sur un ton que je ne l'avais jamais entendu employer avec moi, comme si, tout à coup, il devenait, lui, le professeur, et moi, le disciple.

Mais que...
Je portai le regard vers Erohir et Boadicea tout en tentant de formuler quelque objection, et je vis..

Ah,... Oh...

Que... Bien sûr, Kheg, où ais-je la tête? L'émotion de les revoir, sans doute. Oui oui... euh, vous avez raison, laissons les entre eux un peu, oui... c'est celà...

Ce soir, je suis Fitz Blaireau.

Négociant en vin ...
Négociant prospère ...
Sans doute très apprécié de sa clientèle éthylophile ...
Il est indublitablement jovial, sinon il vendrait des primeurs, certes, mais non viticoles ...

Problème : je n'ai rien de la morphologie traditionnelle du bouilleur de crû, artisan-goûteur de verre en f...hips ! Pardon ... De verre en fût.

Soit : je suis un nouveau riche, un fils à papa benoît qui vient de racheter une exploitation vinicole pour la joliesse du cadre, et "J'ADORE !!" les étiquettes des bouteilles, et utiliser des termes qui n'existent plus ou qui, "DIEU NOUS PRESERVE !", n'existeront (plus) jamais.

Se fondre dans la masse est souvent le meilleur moyen de se faire soupçonner ... Mieux vaut être expansif ... Agaçant mais pas trop : à énerver les "témoins" (dont certains ont une certaine propension à survivre), on en finit par s'attirer leur attentive attention.

Mon costume n'est guère approprié à ce genre de rôle paytpluhoksonku, mais les andouilles bourgeoises ont autant le droit de débuter que celles qui ne le sont pas !

Tandis qu'un centaure se jette simultanément dans mes pieds et dans les bras d'une elfe en armure, je me dirige vers le bar où les pots et poivrots s'alignent, tour à tour, en rang sur la table, et d'oignon devant cette-dernière.

Je prête une oreille indiscrète (et pour l'heure sobre !) aux conversations alentours, cherchant une bonne occasion de m'immiscer, impoliment et impunément, dans un flot de paroles navrantes de platitude.

Une fois intégré dans un groupe, il sera temps de localiser la cible.

Alwena avait reçu une invitation, elle ne savait pas trop ce qui l'attendait mais elle n'était pas du genre à refuser une invitation donc elle commença à farfouiller dans son placard les vêtements qu'elle pourrait se mettre pour l'occasion.
Elle avait opter pour une robe toute simple, malheureusement elle était entrouverte sur la jambe droite, elle souriait car elle se rendait compte que cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus fait des achats pour des occasions pareilles. Enfin bref, elle était en train de finir de se coiffer en prenant soin d'avoir relaché ses cheveux car elle avait marre de tenter de les attacher et surtout de se les arracher à chaque fois qu'elle tentait de les tirer en arrière et puis elle remarqua qu'elle était peut être en retard donc pas le temps de se chipotter pour cela.
Elle se retourna pour partir mais resta figée et poussa un cri, un ouragan était passé dans la pièce, des vêtements sur le sol, sur le lit et sur la table de chevet, elle était étonnée qu'il n'y en ait pas sur le rebord de la fenêtre. Elle se laissa tomber comme une plume pour mieux être choquée par ce phénomène, elle avait oublié aussi les dégats provoqués pour une occasion, elle soupira et était presque tentée de se tirer les cheveux. Elle aurait bien voulu remettre de l'ordre mais elle était déjà extrêmement en retard, donc elle se releva brusquement, sortit, longea les couloirs, enfila une cape et quitta sa demeure, pour revenir quelques minutes plus tard en prenant soin d'éteindre les lumières et de fermer quelques fenêtres puis la porte.

Elle dut faire des détours par ci par là mais elle arriva enfin devant un chateau, elle dut relire l'invitation plus d'une fois pour être sûre qu'elle ne s'était point trompée de lieu, elle respira un bon cout en voyant qu'elle ne s'était pas perdue pour une fois mais son soulagement s'arrêta net en sachant qu'elle devait pénétrer dans ce chateau.
Elle monte brudemment les escaliers de peur de se casser la figure tellement elle observait chaque détails qui l'entouraient puis un maitre d'hôtel vint jusqu'à elle, elle lui tendit son invitation comme pour lui prouver qu'elle avait bien le droit de pénétrer sur ces lieux, elle ne savait pas pourquoi elle se comportait ainsi mais elle laissa cet homme la guidait.
Différentes odeurs parfumées les lieux, son odorat fut comme envouté, elle avait l'impression qu'elle n'avait pas besoin de l'aide du maitre d'hôtel pour savoir où elle devait aller mais elle préféra le suivre de peur d'aller dans les cuisines plutôt qu'au festin organisé avec tant de soins par les auteurs de cette invitation.
Elle ne mit pas longtemps à entendre différents bruits, elle tendit l'oreille comme si elle épiait le moindre son échappé dans ces lieux, elle pouvait entendre des voix s'entremêler dans certains éclats de rire, de cri de joie comme des retrouvailles, des fous rires pour une anedocte revenue en mémoire. Elle ne sut exactement si c'était elle qui imaginait tout cela ou si cela se passait comme elle prétendait le voir et l'entendre.

Elle arriva enfin dans une salle remplie de gens mais aussi de tables et d'un orchestre, elle savait maintenant qu'elle ne s'était point perdue malheureusement pour elle, le maitre d'hôtel la laissa toute seule dans cette salle où elle ne connaissait personne. Elle prit quand même la peine de chercher parmi les gens présents si une tête lui était familière mais elle s'arrêta net quand son ventre cria famine. Elle posa sa main sur son ventre comme pour lui dire de ne pas se faire entendre, et elle fonça sur la première chose qui pourrait la caler quelques minutes, elle évita de justesse certaines personnes pour se retrouver dans un coin. Elle sourit à cette idée d'être dans le coin, elle se demandait quelle bêtise elle avait pu faire... elle se disait que ce devait être le fait d'avoir sauté un repas, elle cessa sa réflexion stupide pour se concentrer de nouveau sur les personnes présentes sur les lieux.

Elle avait beau regarder les gens, elle se trouvait dans l'incapacité de reconnaitre quelqu'un ou bien elle ne faisait pas d'effort car l'odeur de la nourriture venait narguer son odorat et son estomac, elle redoubla d'efforts pour observer ce qui se passait autour d'elle...

Le monde arrivait et toujours personne de connu!

Elysae vit Egon se lever et s'excuser. Elle lui sourit tout en pensant:

Et voilà lui ausis m'abandonne... normal ses amis viennent d'arriver...

Bon allons se chercher un remontant au bar.

Elysae se leva gracieusement, sa robe glissant le long de ses longues jambes et d'une démarche assurée et féminine, elle alla au bar et s'installa sur un des tabouret.

Pendant ce temps, loin de la, un bruit de goutelettes éclatant au sol brise le silence d'une profonde lecture....

"C et h.... ch... ch et è.... chè... chè... chèvre?
Hummmm....
"

Jason... l'être dont, dit on, même l'enfer ne veux pas, déchiffre un message apporté par le restant de boyaux tiede qu'il tien dans la main.

"TAXIIIIIIII"

La voiture qui approchait accélère et fuit...

L'homme masqué ramasse les restant du messagé, et commence la marche vers le lieu de l'invitation (seul mot correctement dechiffré) qu'il n'a pas encore identifier.

Sa main se réchauffe, elle reprend confiance, mais ce n’est pas grâce à moi cette fois, c’est…

Je la vois toujours aussi charmante, et les souvenirs ressurgissent, les bons souvenirs.
Les mauvais, notre séparation, je préfère les oublier.

M’as-tu pardonné…
Cette question, je te la poserai. Un jour..

Et puis, un vieux compagnon parti vers je ne sais quel horizon.
C’est drôle, il est différent. Quelque chose…
Peu importe.

J’ai soif.
Un baisé sur sa main, je vais chercher à boire.
Et je lui glisse à l’oreille des mots quelle seule entendra…
Des mots faits pour elle, et qu’elle comprendra.
Je crois qu’elle sourit.

(…)

Avant de m’asseoir sur un tabouret, je me penche en avant pour faucher une bouteille de vin, toujours du vin, c’est bon pour l’esprit. Un verre et du vin, rien de plus.

Foutu pays où on trouve meme pas un taxi....

Quel infortune... ni voiture jaune, ni cadavre...

Le ronronement d'une vieille 4chevaux sonne alors comme un hurlement de vierge eventré au clair de lune.

Jason prend son air le plus aimablement patibulaire, et tend le pouce.

Une grand mere qui n'a rien a envier a Queen Elisabeth s'arrete.

"Je peux vous deposé jeune homme?"

"Un peu ouais!!! Là?" il montre l'invitation "Possible?"

"Bien sur mon jeune ami! C'est a 300metres"

300metres plus loin, et 2 minute plus tard, une 4chevaux jaune canarie avec une grand mere empalé sur l'antene radio trone devant le chateau.

Jason... est dans la place!

Il entre... dans ce qui se pretend chateau...

"P'tain mais ils vivent à quel époque eux???? Manque plus que les chandelles qui volent et on se croierai chez Harry Plotter!"

Le grand gaillard traverse la salle et prend un siege au bar.... plein de femme à eventrer.... plein d'homme à decapiter.... ca va etre le pied.

Moi, je ris, je ris comme une folle, un rire un rien éméché, éméché de tendresse et ivre d'amitié et de bonheur, un rire qui n'avait depuis trop longtemps plus résonné à mes oreilles...Je ris et je me soigne, je ris et je suis heureuse, tout simplement heureuse, dans les bras d'un frère d'armes et de clan que je croyais perdu...Et pour parfaire le tableau, l'irruption de Boa, belle et entière, même si ses quatre jambes ont disparu, l'entrée discrète de...Erohir ? Mon coeur s'emballe, c'est fou, ça, je me sens rougir...Le vestige d'un souvenir qui remonte pour venir enflammer mes joues ? Je souris...Je ris...Je me retourne vers Syl, vers Boa, vers Ero, vers tout le monde, je voudrai les embrasser tous en même temps, leur dire que je les aime, même ceux que je ne connais pas, je m'en fous, je suis vivante, je suis heureuse et complète...

Syl me repose. Il est incrédule, il n'en revient pas. Moi non plus, je n'en reviens pas. Mais le temps des questions est passé. Je m'en suis trop posé, des questions. Maintenant, ils sont là, ils sont tous là, le passé et ses questions et ses doutes est oublié, obnubilé dans les limbes de ma joie, seul la réalité compte, et cette réalité est là, entre toutes ces personnes qui me sont si chère et que je croyais avoir perdu...

- Oooh, doucement, tu voudrais pas m'étouffer le jour de nos retrouvailles !

Grand sourire heureux, tout simplement heureux. Je n'en demande pas beaucoup, quoi que, c'est déjà beaucoup d'être heureuse, non ? tant mieux, car je le suis. Peut-être comme jamais. Mes deux familles, Satowa et Ithryn Luin, se mélangent, et moi je suis au milieu, riant aux éclats au moindre mot, m'amusant de tout, souriant même quand il n'y a rien de drôle...

- Je suis assoiffée...Viens donc prendre une bière avec moi, tu pourras me raconter...

Je laisse ma phrase en suspend. Que pourra-t-il bien me raconter ? S'il n'a rien à me dire, c'est donc moi qui lui ferait la conversation, en zappant sur les zones d'ombres, celles qui n'ont rien à faire ici, dans cette fête bondée et joyeuse...Je lui fais un signe de tête en direction du bar, et, avec un sourire encourageant, me glisse dans la foule, en jouant des coudes. Je vais obliquer vers le bar, avant de modifier ma trajectoire en direction de Nenya, prostrée dans un coin, silencieuse et sanglotant...Je ne veux pas la voir pleurer en un jour tel qu'aujourd'hui...Un sourire doux et amical pour mon amie, je lui dit doucement que " le temps n'est pas aux pleurs, ma puce..."Juste au cas où...Si il repartait trop tôt...Je me glisse comme une ombre furtive vers Erohir, arrive derrière lui. Une main sur l'épaule, un baiser doux comme une aile d'oiseau, tout petit et furtif, déposé sur la pommette, même si je dois me dresser sur la pointe des pieds, juste pour lui dire que je suis là, juste pour lui dire que je pense à lui...Un " salut toi..." glissé au creux de l'oreille, il se retourne, je suis déjà partie rejoindre Syl pour l'emmener au comptoir...

VIP Nombre de messages : 329 Age : 91 Date d'inscription : 14/10/2007

Je lâche le lustre des yeux et laisse tomber mon regard droit devant moi. Pensive.

Revenir à la réalité, retrouver le fil, le lien.
Oui, il serait temps, je ne suis pas là pour ça.
Trop discrète, ce n'est pas bon, je vais finir par paraître bizarre à ne parler à personne et à regarder vers le ciel...
J'observe encore une fois l'assemblée... elle est si ecléctique, toutes sortes de créatures, c'est rassurant.
J'attrape un verre de rouge en passant, et l'engloutit.
Il y a vraiment du monde étrange... un groupe de personnes si souriants, de vieux amis sans doute... d'autres trop tristes... et moi, je suis comme la fosse... sceptique... perplexe, ou plutôt préoccupée
Un geste rapide, un autre verre ôté de son plateau.
Devrais-je continuer à observer ? seule dans un coin, isolée ?
Non, je ne crois pas, il serait temps que je me fonde vraiment dans la foule.
Je finis mon tour de salle au niveau du bar.

L'homme vêtu de blanc, un maître d'asile ? Une dame, flamboyante, bien d'autres s'y dirigent. Il y a de tout, tous les degrés d'extravagance, l'endroit idéal.

Et puis cette homme étrange... il sent la mort d'ici... il m'intrigue...

Alquä!... Son rire!... Sa bonne humeur!... La joie communicative de l'elfe s'immisce dans le coeur de SYL EWAN et il se laisse emporter par son amie qui semble presque s'envoler tant elle resplendit de bonheur.

Si la guerrière joue des coudes pour se diriger vers le bar, le centaure joue des flancs. C'en est presque surréaliste de se trouver ici au milieu de tous ces visages étrangers... Mais si Alquäloth est heureuse alors, son bonheur à lui est fait.

Il éclate de rire... La main délicate d'Alquä dans la sienne, il se laisse entraîner...

Raconter?... Il n'a rien de joyeux à dire... Rien que la sueur sur son front, la chaleur du soleil sur son dos, la douceur de la terre de Satowa, la fraîcheur de la pluie, les odeurs de miel, la patine des maisons en bois, les sentes forestières... Mais tout cela ne saurait se raconter...

Il ne dit rien... Elle se dirige vers une femme en larmes... Mal à l'aise bien sur... De ne savoir que faire... Croiser son regard?... Lui laisser comprendre qu'un inconnu éprouve de la compassion pour sa douleur, quelle qu'elle soit...
Vers un couple, maintenant... Elle embrasse tendrement l'homme... Quant à la femme qui est là?
Elle???!!!... Le medium qu'il est devenu le sent, la graine de la mort réagit en lui...

"Cours, Eau Dormante...
File comme le vent..."

Ce n'est pas possible!

Pourtant ce rire!...

Il s'arrête devant l'humaine...

On se connait n'est-ce pas?

Il ne peut dissimuler son mal aise.

» HRP du banquet
» Le banquet : infos
» La salle de banquet
» Le banquet - plan de table
» Le banquet : autour des tables