Le banquet (arrivée des invités)

Elysae souriait aux deux nouvelles personnes .
Enchantée de faire vore connaissance. Je suis donc Elysae et je viens d'un pays lointain trop lointain pour que vous puissiez le connaitre! En fait ca fait énormément de temps que je l'ai quitté et depuis je voyage de pays en pays, de ville en ville.

Rarement Erohir avait eu peur. Cette Peur incontrôlable qui se répand en vous comme le plus vicieux des poisons. C'est cette même peur, cet effroi qui est le commencement de tout vice, qui amène aux guerres et aux meurtres. Seulement il y a une saine crainte, celle que l'on éprouve vis à vis de quelqu'un, d'un être cher. C'est cette crainte qui avait saisi Erohir dans ses bras tentaculaires, la peur de perdre celle qui venait de retrouver.

Boa revenait à elle, un peu secouée, mais au moins elle était là. Un sourire pour Alquäloth et lui acheva de le rassurer. Ses lèvres se fendirent puis un sourire timide se dessina. Le bretteur se redressa, c'est vrai qu'elle avait beaucoup changé... Celle qui l'avait toujours impressionné semblait aussi fragile qu'une brindille après l'hiver. Pourtant il l'aurait reconnue entre mille. Il lui dit alors :

- "Tu nous a fait une belle frayeur... Méfie toi, la prochaine fois on ne te rattrapera pas."

Il avait dit cette phrase d'un ton tout à fait sérieux, presque teinté de reproche... Avant un clin d'oeil complice.
Erohir se retourna, écoutant Alqualoth leur présenter son ami, Syl Ewan...
Le bretteur fixait le centaure droit dans les yeux, un regard ni mauvais, ni amical, un homme en jugeant un autre. Ce lien ce brisa après quelques instants. Puis un sourire se dessina sur le visage d'Erohir qui s'inclina légèrement.

- "Les amis d'Aquäloth sont également les miens. Bienvenue à vous "Eau Dormante", où devrais je dire Syl Ewan ? Comme vous l'a dit Alqualoth je suis Erohir."

Il écouta Boadicea se plaindre de son état, non sans une certaine envie de rire. Il avait un peu de mal à imaginer ce que pouvait ressentir son amie, et il se contenta de répondre :

- "Deux c'est toujours mieux que rien... Et puis je préfère nettement ces jolies jambes là..."

Erohir sourit une nouvelle fois à Boa, la raideur qu'il avait ressentie au début se dissipait, il est vrai que là où il avait erré, rares étaient les jours ou la Joie effaçait les nuages et le faisait sourire. Il lui tendit sa main pour l'aider à se redresser, laissant paraitre son avant bras marqué par les tatouages. En temps normal il tentait de les dissimuler, comme pour ne montrer que son meilleur côté.

- "On va manger quelque chose ?"

Trop...
De monde, le lumière, de voix.
Trop de tout...
Je vous rappelle qu'il y a quelques heures j'étais seule et morte !!!
Faudrait voir à pas oublier, ça !
J'ai mal à la tête...

La main sur le front, un bout d'instant, tout petit...
Ca fait du bien... Un écran, bref, illusoire, mais tout bref et illusoire qu'il est, il soulage...
Juste le temps de réfléchir, de redescendre, de joindre les pièces du puzzle, une à une à une, à gauche, en haut, à droite, et les visages se fixent.
Le vertige s'estompe...
Je lève le nez, et j'ai l'impression qu'on a allumé les bougies, mille bougies, partout, tellement c'est clair et chaud, comme lumière... Des voix, partout, ça résonne, je dois me forcer à écouter, plus encore à entendre, à comprendre... Tout se mélange...

Du calme Boa. Respire. Lentement, posément...
Les gens, tu les aimes.
Tous ces gens, tu les aimes, ceux que tu ne connais pas tu les aimeras.
Jusqu'à ce qu'ils te blessent, mais tu survivras.
Respire.

Alqualöth et sa voix comme des cristaux qui se heurent, musique aux accents fragiles et menaçants... Une amertume que je ne comprends pas dans sa voix, une vieillesse... qui ne parvient pas à l'enlaidir. Qui la rend juste plus dure... Mais les plus beaux joyaux sont aussi les plus durs... Petit diamant brut, si pur, chaque choc te façonne et te révèle, et te donne plus d'éclat.

Elle présente les uns aux autres, et je suis ses mots, encore ahurie. Je souris. Trait d'humour timide... Une impulsion soudaine de lui coller un bécot sur la joue... Mais je m'abstiens. Je tomberais. Inutile d'alarmer encore tout le monde. Sauf si je voulais me faire serrer dans de beaux bras mâles, évidemment. Vu que ça ne manque pas dans les environs immédiats. Au point que ça me tourne un peu la tête, d'ailleurs...

Un couple nous rejoint, je connais le jeune homme, du moins je crois que je l'ai déjà vu, mais elle... Alqua les salue, un rien froidement d'ailleurs, et ma foi, j'avoue que ça suffirait juste à tempérer la fournaise qui entoure cette femme vêtue de rouge qui exsude la sensualité tout autour d'elle... J'en reste muette, surprise, troublée aussi... Elle a quelque chose... quelque chose de rouge. Qui ne tient pas à ce qu'elle porte. Je... Impossible à décrire. Elle me met mal à l'aise.

Les mots d'Erohir, l'accent tendre dans la voix qui dément la menace bourrue. Je lui souris, d'un grand sourire qui me fend le visage, ah bon, tu me laisserais tomber, sans blague, raconte-m'en une autre, celle-là j'y crois pas.... Et le compliment à peine masqué qui vient juste après... Les genoux qui plient un peu plus, comme si je voulais les cacher, mes jambes de femme, trop fines, trop blanches, trop maladroites...

Le grand centaure brun me dévisage, et je rougis. J'ai l'impression qu'il m'accuse, à ce regard scrutateur dont il enveloppe le bas de mon corps, ces jambes humaines, cette trahison avouée, il a dû deviner que je n'étais pas comme eux, fichu équilibre, et en plus mes allusions, crétine, Boa, on n'est pas plus conne, franchement... Il sourit, et il y a du sarcasme dans son sourire... Pour qui ? Pour Erohir ? Pour moi ? Je n'en sais rien, mais tout d'un coup je me sens laide, sale, et j'ai envie de me cacher... La fête se fane et les couleurs coulent comme une aquarelle sous la pluie...

J'ai peine à soutenir son regard. Je crains la condamnation que je vais y lire. Pourtant, sa question...
Sa question...
Est-ce que je me souviens de lui ?

Oui...

Un long frisson, violent, qui me secoue de la tête aux pieds. Oui, je me souviens. Galop, peur, vie. Deux femmes et un singe. Eau dormante, eau courante...

Vitesse et vent, c'est bien ça ?

Je le regarde par en-dessous, j'ose à peine.

Deux femmes et un singe. Et quelqu'un à secourir.

Voilà, c'est dit.
Je me lève, pas trop assurée, encore, mais je pose une main sur l'épaule d'Erohir, je lui souris, et je sais que je ne tomberai pas... Pas tout de suite en tout cas.
Je peux lever les yeux, et il faut les lever beaucoup, il est grand, très grand, c'est fou ce que les centaures sont grand, en fait !!! Je sais que je devrais rougir et détourner le regard. Alors justement je le fixe tout droit dans les yeux et je reste bien droite...

Je me souviens de vous, je crois... Un peu... Est-ce que...

C'est complètement insensé.

Est-ce que votre amie est sauve ?

Oui, il devait sauver quelqu'un, c'est pour ça qu'il courait si vite et je ne sais pas, je n'ai pas pu rester, je n'ai pas pu tenir longtemps...
Vertige...
L'épaule d'Erohir, je crispe la main, fort.

Waow.
Et...
Et si on discutait de tout ça en mangeant quelque chose ?
C'est ça où vous allez pouvoir me mettre les sels sous le nez toutes les trois minutes, au choix !

C'est pas un choix !
A table, j'ai faim, je mange ou je m'écroule.

Vous nous accompagnez !

C'est pas une question.
Un sourire pour le jeune homme... Danahel. Ca y est.
Et pour sa compagne.

Etrange.. Comme si je la connaissait mais pas totalement. Un peu comme le matin, qu'on sort d'un rêve et qu'on se souvient d'un visage sans arriver à mettre de nom dessus.

Mais la, j'ai tout de même un nom. Boa.

Et pourtant... Pourtant...

Je ne sais pas, quelque chose me bloque.

Je regarde le centaure qui venait de se présenter poliment.

Quelque chose dans ses yeux qui me semble également familier. Un sentiment qui transperce son regard... Cette soirée est assez etrange !

Chaque personne dans cette piéce a son histoire, son vécu, son passé.

Chacun a ses blessures personnelles, mais il semble qu'aujourd'hui, les blessures fermées depuis longtemps se rouvrent.

Mais ca m'attrise. La soirée ne devrait qu'être ponctuée de rire et de joie, et pas de silences pesant et de souvenirs flous.

La personne s'étant présenter sous le nom d'Erohir semble ne pas m'avoir vu, comme s'il regardait à travers moi.

Etrange ! Un frisson me remonte le long de la colonne vertebrale.

- Vous nous accompagnez !

J'ouvre la bouche pour répondre positivement, mais ce n'était pas une demande... C'était une confirmation.

J'hoche la tête avec un sourire au levres et regarde la jeune fille rouge à mes cotés.

- Une petite faim ?

Ah! Bien! Bien!
Ca dépasse le niveau de l'empathie, oserais-je même dire, m'étonnais-je alors que l'elfe exhibait une souris qui sans une hésitation s'était approchée de nous et qui trônait à présent sur l'épaule de la magicienne.

Et... oh, pardonnez ma distraction, j'en oublie de me présenter, vraiment étonnant la vitesse à laquelle vous avez convaincu cette sour..., mon nom est Egon Balrogsen, j'ai été médecin et prêtre avant de découvrir la sorcellerie, je suis originaire du M.., d'un pays dont le nom ne vous dirait probablement rien...

Et donc, vous êtes capable de celà avec tous les animaux? Même les chevaux, ou les olifants? Ha mais voilà un pouvoir bien utile!

Je ne pourrais pour ma part, pas véritablement commander aux bêtes, mais je puis établir avec certains une sorte de lien, avec les humains également, pour peu qu'ils y soient réceptifs. Figurez-vous qu'il m'est autrefois arrivé, après avoir été rendu aveugle par un sortilège, d'emprunter la vision d'une araignée qui se tenait sur mon épaule comme cette souris sur la vôtre. Ce n'était guère commode, mais cependant mieux que d'être aveugle. Je n'étais pas encore sorcier, à l'époque, et j'ai beaucoup appris depuis.

Pour illustrer mon propos, je soufflai doucement sur le bout de mes doigts avant de les faire claquer à proximité du goulot de la bouteille de vin qui instantanément s'éleva d'un pouce et s'inclina presque élégamment pour emplir mon verre et celui de Kheg de ce merveilleux vin rouge que j'avais eu la chance de dénicher. La bouteille s'approcha du verre de Niniel, et cette fois en coula le vin blanc doré avec des reflets couleur miel qu'elle semblait tant aprécier. La bouteille se remit en place et le niveau de vin qu'elle contenait augmenta jusquà ce qu'elle semblât encore intacte.

Je souriai à la jeune magicienne et levai mon verre.

A votre santé!

Ah, ça y est, le voilà parti.
Mais comment fait-il, c'est incroyable!
Je donnerais tous mes muscles pour être capable... non, la moitié, mais quand même... j'adorerais pouvoir faire ce genre de prodige...

Ah, Dame Niniel, le professeur est un homme d'une sagesse et d'une science étonnante!
Savez-vous qu'il m'a littéralement ressuscité? Un épée énorme m'avait traversé le corps de part en part et une hache de guerre m'avait presque coupé en deux en passant comme ça.
Je désignai le trajet du fer de ladite hache d'un coup de taille, du trachant de la main, en partant de mon épaule gauche, en oblique jusqu'au milieu de ma poitrine.
Mon épaule était presque détachée de mon corps imaginez-vous

Un sourire de remerciement, un rire de joie, un sourire bête, un autre rire, ils ont tous défilé sur mon visage à cet instant. Effet de l'alcool conjugué à ses deux hommes charmants.

Ah! Bien! Bien!
Ca dépasse le niveau de l'empathie, oserais-je même dire.
Et... oh, pardonnez ma distraction, j'en oublie de me présenter, vraiment étonnant la vitesse à laquelle vous avez convaincu cette sour..., mon nom est Egon Balrogsen, j'ai été médecin et prêtre avant de découvrir la sorcellerie, je suis originaire du M.., d'un pays dont le nom ne vous dirait probablement rien...

Et donc, vous êtes capable de celà avec tous les animaux? Même les
chevaux, ou les olifants? Ha mais voilà un pouvoir bien utile!

Je ne pourrais pour ma part, pas véritablement commander aux bêtes, mais
je puis établir avec certains une sorte de lien, avec les humains
également, pour peu qu'ils y soient réceptifs. Figurez-vous qu'il m'est
autrefois arrivé, après avoir été rendu aveugle par un sortilège,
d'emprunter la vision d'une araignée qui se tenait sur mon épaule comme
cette souris sur la vôtre. Ce n'était guère commode, mais cependant
mieux que d'être aveugle. Je n'étais pas encore sorcier, à l'époque, et
j'ai beaucoup appris depuis.


Enchantée de faire votre connaissance Egon !
Etonnant ! Cela peut-être vraiment très utile !
En magie, ma foi, je peux connais quelques sorts de renforcement et d'affaiblissement, et d'autres offensifs. J'apprend aussi à maitriser le feu, mais c'est art difficile et très aléatoire.
Pour ce qui est de l'empathie, ça dépend beaucoup de l'animal, de sa taille aussi. Et pour ce qui est de les commander, il n'en est rien.
C'est en langage subtile, à peine perceptible par lequel je peux leur demander de faire des choses pour moi, ou leur faire comprendre que je ne suis pas un prédateur, mais digne de confiance.
Le cheval s'y prète en effet très bien ! Pour ce qui est de l'olifant, et bien, je n'en ai jamais vu...

Je ris à nouveau, un rire franc comme un verre qui se brise.
Il me resserre un vin, je suis époustoufflée par sa magie, mais... oh je ne devrais pas, je vais finir sans dessus-dessous... Mais ce liquide est tellement bon...

Kheg prend la parole enfin, je ne dis rien, je souris, observant la scène, les échanges entre les deux hommes.
Je les regarde, les yeux pétillants, les joues presque douloureuses à force de sourir.
Ces deux là... on dirait un vieux couple.
Je ris aux eclats lorsque cette pensée me passe par la tête.

Oui, Kheg, je n'en doute pas ! Et je suis sûre que le magicien se sous-estime ou préfère rester humble. C'est tout à son honneur.

Permettez que je m'absente un instant.

[suite autour de la table]

Il faudra pas dire que je n'avais pas prévenue.
Bien envoyé Shery...
Un petit rire étouffé, c'était plus fort que moi, mais elle doit quand
même avoir mal la pauvre... J'imagine que la petite puce, n'a pas fait
semblant...


Viens voir par là mademoiselle, on ira dans ta cachette apres que tu te
sois excusé, et que j'ai eu le temps de prendre un verre d'eau pour ma
tête.


A mon avis, pour les excuses je peux allé me faire voir, mais elle ne
va quand même pas me refuser un verre d'eau. La victime de Shery
s'adresse à moi, j'ai du mal à entendre, une overdose de sucre?

Non je ne pense pas que ça vienne de là, d'ailleur ça serai plutot un manque de sucre chronique chez elle, mais je crois que l'alcool lui est monté à la tête...

Bien fait pour moi, la prochaine fois, je ne donnerais pas mon verre à quelqu'un... Je me demande si quelqu'un pourrait arranger ça... Arl... Egon... En parlant de Arl le voilà qui arrive, deux verres à la main. Admettons...
J'attrape Shery doucement par le bras, et l'invite à s'assoir. Je me déplace vers le bar, demande un verre d'eau. Vous auriez vu le regard que le barman m'a lancé... Enfin bon, une fois mon verre d'eau à la main, je retourne vers la table.



[Direction : à table]

Il me secoue.
Il dit que ce soir, on va mettre le feu, alors je lui répond que non. Mais il insiste.
J'essaie de lui expliquer que c'est pas bien et dangereux. Je ne veux pas mettre le feu parce que c'est pas bien.
... C'est une bonne raison, non ?
Pourtant, il est sûr qu'on le fera quand même parce que j'adore ça.
Mais est-ce que c'est vrai ça ? Je n'aime pas faire du mal aux gens, alors pourquoi... Et puis non, c'est pas moi, c'est lui qui adore ça !
... moi aussi ? NON !

Et là, j'ai mal.
Je me suis cogné la tête et ça m'a réveillé. C'est ainsi que s'achève notre discution.

Mais je suis où déjà ? C'est sombre et très étroit.

Ah oui ! je me souviens.
Comme le chateau était vide depuis assez longtemps et que je m'ennuyais à errer entre ses murs, j'avais décidé d'essayer d'hiberner pour pouvoir lui parler, à lui, pendant mon someil, puisque LUI, il ne part jamais. J'avais beaucoup de choses à lui dire et pour ne pas être réveillé par la lumière du jours ou par n'importe quoi d'autre d'ailleurs, je m'étais installée dans une malle, au grenier.

J'entend du bruit, loin en dessous. Il y a du monde au chateau ?
Alors en effet, il est temps que je me réveille !

Je pousse le couvercle et sort toute faibrile. Dans quel état je suis ? Je n'ai plus que la peau sur les os. Pendant combien de temps, je suis restée dans cette malle ?
A l'évidence, les félys ne sont pas fait pour hiberner. J'ai mal partout et la tête me tourne, sans doute parce que j'ai le ventre vide.

Bon, allons-y doucement. Il a l'air d'y avoir beaucoup de monde en bas. Je ferais bien de me retaper un peu avant de me présenter devant eux.
J'entend des bruit de fête. Il y aurait une soiré ?
Qui dit "fête" dit "nourriture". J'ai très faim !

Je me passe la main dans les cheveux pour les arranger un peu et ainsi vêtue de ma plus belle nudité, je descend l'escalier qui mène au banquet.

Dans cette pièce, il m'a semblé reconnaître...
Je me frotte les yeux pour être sûre de ce que je vois.
Mais oui ! C'est bien les Ithryns. Ils sont revenus.
Un grand sourire me tire sur les joues et les yeux me piquent. Si je n'était pas aussi affaiblis par le jeûn et l'inactivité, je sauterai de joie et irai les rejoindre en courant.

Ca fait si longtemps... Qu'est-ce que je vais leur dire ?

Il y a aussi beaucoup d'inconnus. Ca m'intimide, d'autant plus que je ne me sent pas au mieux de ma forme. Mais la nourriture m'attend en bas, et ça, c'est important !

Je me redresse un peu histoire qu'on ne voit pas trop que je suis en faiblesse et je descend l'escalier, la main cramponné à la rampe pour être sûre de ne pas tomber.
Je n'ai pas envie de les inquiéter alors aussi peinible que ça peut l'être, je ferais semblant d'être en forme. Sinon, ils risquent de me demander ce qui m'est arrivé et je serais bien embêté. Comment ils réagiraient si je leur disait que j'avait dormis dans une malle pendant des lustres, tous ça pour entrer en contact avec un genre de monstre ou de démon ? De toute façon, ça ne regarde que moi.

[suite autour d'une table]