Le banquet (arrivée des invités)

Ces mots sont miel, même si son départ est déchirure...
Je sourie, il ne me reste rien d'autre a faire, sourire, toujours sourire et ravaler mes larmes...

Sa nature a repris le dessus, coureur de jupon au regard flamboyant et sourire aguicheur,
Je me suis toujours demander pourquoi il m'a pris sous son aile, moi, gamine dans un corps trop grand, trop charnel, je ne suis pas grand chose, juste deux grands yeux toujours curieux et trop souvent tristeS...

Je me le demande aujourd'hui aussi, le petit papillon dans ma tête animé par ses mots, essaye de me rassurer, tu me connais si bien Arlequin, mais ce soir ton papillon ne suffira pas....

Je me lève, discrète, quelques pas de suite effacer, et je me retrouve sur les escaliers, assise dans l'ombre...

Ma jolie robe ne plaira plus, tapis dans le noir, elle perd tout son éclat...

1...2...3 tu ne seras pas
4...5...6 beaucoup trop de caprices


Seule...moi et mes images...

La joie ambiante n'est pas contagieuse ce soir...
J'aimerais tant...

Elle arrivait avec la présence d'une reine, tant de charme qu'il est presque enivrant de l'observer. Il ne la quitte du regard, Boadicea. Soudain ils se croisent. Il lui sourit, elle lui répond, sans un mot ils se sont compris.

Pourquoi Boa... Contre lui, si proche... Sa tête au creux de son bras, il semble lui avoir manqué. D'abord gêné Erohir semblait perdu, peu habitué à ces réactions incontrôlables... Lorsqu'on aime tout diriger, on semble vite égaré lorsque les évènements lui échappent. Pris au dépourvu, désarmé, le guerrier ne laissa plus parler que son instinct. Il vint placer une main entre les épaules de Boadicea et l'autre au creu de ses reins.

Cette femme si inaccesible se trouvait dans ses bras. C'est en écoutant ses aventures à travers la rumeur qu'il avait rejoint les Ithryns Luin. Si forte, mais tellement sensible, rose aux mille épines mais aux charmes si attirants.
Il déposa un léger baiser sur son front. Le verseur de sang n'était rien de plus que l'ami de Boadicea. D'un geste tendre, il retira une larme roulante sur la joue de la belle. Il ne parvenait pas à parler, rendu muet par sa réaction.

Mais c'est Egon qui lui rendit la parole. Le sage sorcier au verbe si juste, et aux conseils... pas toujours avisés. Il lui fit un léger signe de tête, et un sourire complice, le bretteur n'était pas toujours des plus démonstratifs.

- "Content de te revoir Egon. C'est bon d'être de retour."

Son regard se posa sur la dernière entrée. Celle qui avait toutes les raisons du monde de le haïr. Elle pouvait parler de l'Inhumanité d'Erohir le lâche, celui qui avait fuit avant que tout commence... Nenya, si pure mais si triste. Par sa faute, encore les larmes coulaient. Il ferma les yeux, cette vision lui était insoutenable car elle lui rappelait à quel point son coeur était noir.

Il fut surpris par Alqualoth, qui venait de l'embrasser. Cette farouche guerrière au coeur de diamant. Elle était une des plus fines lames qu'il n'ait jamais croisé, mais aussi une amie loyale. Elle aussi avait changé, d'ailleurs elle était main dans la main avec un centaure inconnu. Le bourgeon était devenu une fleur magnifique...

Il observait les autres personnes présentes, de jolies femmes terriblement seules... L'instinct du séducteur qu'il était n'était visiblement pas mort.
Il est vrai qu'un homme tel qu'Erohir sait instinctivement repérer les créatures les plus charmantes... D'ailleurs n'en avait il pas une entre les bras ? Il lui dit au creu de l'oreille :

- "Boa... Tu sais que dans quelques minutes tu regretteras déjà de m'avoir vu... C'est un plaisir de te revoir."

Il lui sourit, pas ce sourire de façade qu'il montre souvent, un vrai, avec une signification simple : "l'Amour"

A nouveau seule, c'est peut-être mieux ainsi, trop sensibles aux émotions des autres qui me fausse souvent le jugement je sais apprécier mes moment de solitude...

Moi et moi juste nous et les autres, mais trop loin pour m'influencer, acteurs d'un spectacle que je prend plaisir a regarder sans y participer, sereine enfin.

Beaucoup de joie plane par dessus ce banquet, pourtant les larmes coulent a flots, larmes de joie, retrouvailles.

Ils ont changé tous les deux, la dame blanche a perdue deux jambes mais rien de son allure, petite de taille mais grande de coeur, est tu revenues pour de bon ou va tu repartir aussitôt le banquet terminer ? le silence du domaine t'irrite tu préfère être seule dans un endroit inconnue que seule dans ta maison...

Erohir, je ne sais pas pourquoi tu es partis, sûrement une raison que je suis incapable de comprendre, loup solitaire, mais même toi tu as besoin de compagnie de temps en temps, je crois que c'est pour ça que tu es revenu...

Même Egon est sortit de son laboratoire, peut-être le pressentiment que ce banquet sera spéciale ou alors tu perfectionne un don de divination ?

Il y a aussi la petite pastille de joie, Alqualoth, je ne l'ai jamais vu comme ça auparavant le centaure inconnu doit être quelqu'un de très spéciale pour toi guerriere aux cheveux aubergines, que je t'envie cette joie...

Puis tous ces inconnu que je préfère ne pas encore cerner, trop étrange, sombre,

Cette jeune fille entourée d'une aura sombre que même sa chevelure flamboyante n'arrive pas a illuminer, et ses deux hommes a ses cotes...

Trio macabre 1....2.....3....

Et toi, le maître des lieux, roi des fous...

Toi en qui j'ai trouver refuge, tu m'as fait visiter les lieux de fond en comble, des endroits merveilleux, féeriques mais j'ai choisi ta chambre bien qu'elle soit très modeste...

Tu n'y est pas souvent, mais c'est ton endroit et ça me suffit...
j'y retournerais bien mais...

Je ne suis pas seule a ne pas partager la joie du banquet, il y a encore quelqu'un

Nenya...

Tu as partage mes larmes quand Arlequina décidé de quitter ces terres, et ce soir tu viens encore une fois vers moi...

On ne partage pas la même peine ce soir, tu as tes soucis alors je te sourirais, un petit sourire pour te redonner de l'espoir, viens Nenya je te montrerais ma cachette de chocolat, suis moi et on en mangera jusqu'à en avoir mal au ventre pour oublier nos maux de coeur...

Il est bien là, contre elle, l'écoutant respirer comme si c'était la plus belle des mélodies. Erohir oubliait ses faux pas, ses erreurs passées, comme si tout avant ce moment n'avait existé. Tout oublier pour tout recommencer, un rêve magnifique, mais seulement un rêve. Il fut un temps où cela aurait été possible pour Erohir, avant qu'il ne devienne le Baron noir, esclave du chaos et de la destruction.

Cette aura qu'il avait gagné au fil du temps, plus sombre, plus imposante, avait disparut à cet instant et fait revenir le jeune homme tel qu'il était auparavant. A la fois simple, taquin, et protecteur. Le glaive entourant la fleur, L'aigle et le papillon, une alliance étrange mais tellement forte. Les masques sont inutiles, pas besoin de mensonges ou de faux semblants, tout semble si naturel... Non, tout est naturel. En l'écoutant il se met même à rire, celà faisait une éternité que ce ne lui était arrivé.

Cette après midi mémorable, ou il avait terminé dans le Lac, ruisselant. Une des dernières journées passées au chateau. Boa tourna la tête vers le compagnon d'Alqualoth, une lueur étrange dans les yeux. C'est vrai qu'elle aussi était une des coursières du vent, princes de la fôret et seigneurs de la plaine, une Centaure.

Il entendit son murmure, et au même moment il senti qu'elle lui échappait. Au même moment Alqualoth et son Ami vinrent lui porter secours. Erohir la tenait encore dans ses bras, son bras autour de ses épaules, par chance ils avaient réussi à la retenir à temps. Ne sachant ce qui ce passait, il murmura quelques mots à Alqua :

- "Elle est... Malade ?"

Ses yeux étaient posés sur le visage inanimé de son amie, inquiet, attentif à la moindre réaction. Depuis son absence, il s'en était passé des choses, le Mal avait peut être frappé celle qui semblait si invulnérable, Boadicea.

Il se dirigea vers un des canapés proches qui bordait la pièce, la portant toujours dans ses bras. Il la coucha délicatement, et s'agenouilla près d'elle.
Il retira sa veste et la déposa sur son corps inanimé. Sa main effleurait sa joue et écartait une mèche de cheveux vagabonde. Il porta ses lèvres proches de son oreille et sussura :

- "Ne t'inquiètes pas, ça va aller. Tu n'es pas seule, je suis là, on est là. Réveille toi princesse."

Je rejoins Shery, elle a l’air un peu triste.
Nenya est à ses cotés, elle n’a pas l’air plus gai…

Finalement, je préfère ne pas les déranger. Elles ont sûrement des choses à se dire, des trucs de filles ou des petits secrets inavouables à se raconter…

- Mais attendez moiii !!! (…)

Vignoble.. Voilà un mot qui m’interpelle !

On va peut-être poursuivre la discussion à table ?
Devant un verre de vin…

Je le prends par me bras, et en se rapprochant d’une table…

Ce soir, c'est la fête ! Faites amener les tonneaux !!!

Pas mal…

La fête commence à s’animer, il était temps.


(On va où tu veux Troll, mais a table si possible, il serait temps de la salir un peu )

- "Elle est... Malade ?"

La seule chose que j'espèrai ne pas entendre. Ce à quoi je suis incapable de répondre sans mentir. Je ne sais pas ce qu'elle a, Boa, et j'ai plutôt la trouille...Serait-ce son corps de bipède qui lui pose problème, un genre d'effet secondaire dûe à sa transformation ? Mais il y a aussi ces mots, les mots qu'elle a prononcés à propos du petit singe...C'était étrange, sur le moment, ça me semblait si évident, si net, clair comme de l'eau de roche...Un singe, petit, donc, Aravis. Point. Mais à bien y réfléchir, c'est stupide, il y a de nombreux singes sur les terres argentées. Et Boa a sans doute été affectée par les ondes magiques que répand Syl. J'essaie de m'en convaincre du mieux que je peux, sans succès. Pas grave. Ca suffira comme excuse pour le moment. Mais merde, c'est pas les retrouvailles que j'espèrai !

- Je...je sais pas...Je crois pas. Elle est juste évanouie. C'est peut-être la bipédie combinée à l'émotion de...tout ça.

Je désigne d'un geste ample la salle bondée résonnante de rire. C'est vrai que pur n'importe quelle âme égarée qui regagne son corps encore tiède puis débaroule là dedans, il y a de quoi vous bousculer un peu...Allons Alquä, rien n'advient par hasard. Il est temps de mettre tes maigres talents curatifs innés et amplifiés par un léger entraînement de prêtresse en oeuvre.
Agenouillée auprès de Boa, je soulève délicatement une de ses paupières. Ca va, je vois le noir de ses yeux, si noir qu'on peine à distinguer son iris de sa pupille. Si j'avais vu un globe blanc, ç'aurait été plus inquiètant...Pouls, normal. Respiration, normale. Un peu faible, un peu saccadée, mais rien de perturbant. On dirait qu'elle dort, tout simplement...Ignorant si cela aura de l'utilité, je pose ma main droite sur son coeur, l'autre tenant fermement son bras. Concentration...Et...ça marche...pas...Mes dons curatifs doivent être rouillés. Je reccommence...Cette fois-ci, une chaleur naît de l'intérieur de mes mains, se propage dans le coprs de Boadicea, un nuage de paillettes argentées et bleues nous environne, partant de ma main, Boa au centre...La lumière s'estompe.
Je secoue la tête, désoeuvrée, impuissante. Mes bras retombent mollement le long de mon corps tandis que je reste agenouillée auprès d'elle, et que mon regard las et peiné croise celui d'Ero. Je sens la présence de Syl à mes côtés. Mes amis...Devrais-je encore en perdre une ? Qu'est-ce qu'il faut faire, nom de dieu ? Quelqu'un sait s'y prendre pour les massages cardiaques ? Une bonne gifle, ça suffirait ? Du vin ? Des sels ? Je sens la panique monter, je tourne la tête, à droite, à gauche, cherche un soutien, n'importe quoi...

Un immense sourire m'habite, rassénéré et soulagé, lorsque Boa ouvre les yeux et se redresse. Ma magie n'y est pour rien, mais au moins, elle est en vie. Et elle parle. Sourit. Détend l'atmosphère, et, bien que chancelante et pâle, elle a l'air en pleine forme. Et puis d'ailleurs, pas plus blanche que d'habitude, en fait.

-Mais qu'est-ce qu'on tombe vite avec ça
! Comment faites-vous pour ne pas être couverts de bleus en permanence
? C'est vraiment mal pensé, ce système.

Je rigole...

- Oh, tu sais, c'est un coup à prendre ! Nous aussi, on marche à quatre pattes, quand on est p'tit ! Mais j'avoue que la vue est nettement meilleure d'ici !

Sourire, à nouveau...

- Mais ça ne va plus ! Avec tout ça, j'ai même oublié de faire les présentations...Syl, je te présente Erohir et Boa. Dicea. Enfin, je sais pas...Bref, voici Syl Ewan, l'eau dormante.

Regard circonspect sut tous ces..."grands". Je sais pas si j'ai vraiment bien fait de dire ça, moi...Je me rencogne un peu sur moi-même, mais y'a pas de trou de souris dans lequel rentrer...

Blanche-Neige me prend par le bras et se rapproche d'une table.

Ce soir, c'est la fête ! Faites amener les tonneaux !!!

Bon, bah pas question de tenter une exploration de l'étage pour le moment. Viticulteur ... Il va vouloir me faire goûter toute sa cave ! Une GRAAANDE idée ça ! Mais pas question de picoler, j'ai du boulot.

- Ah monsieuuur, vous savez parler à mon coeuuur ! D'autant que vous avez sans aucun doute certains des plus délllicieux nectars qui se puissent trouver !

Nous prenons place tous deux à une table tandis qu'un laquais vêtu de gris clair, sans doute pour mieux mettre en valeur leur immaculé employeur, nous apporte un tonnelet et le met en perce. "Chateau Figeac" ... Rien que ça !

- Monsieuuur, vous savez parler à mon coeur, mais je crains que votre sommelier ne soit encooore plus talentueux que vous en la matière ! Figeac ... 71 en pluuus !! Ce vin est une puuure merveeeille, vous saveeez ??? Profond comme un la mineur de contrebaaasse, plus long en booouche qu'un final de Verdiii, un vin si graaand que Dieu existe à sa seule vue ! Aaah mon Dieuuu, cette rooobe rouge et dorée comme peu de couchers de soleiiil !

Blanche-Neige semble soudain chercher quelque chose du regard.

- La robe du vin très cheeer, du viiin ! Ca va être un vrai crêêêve-coeur pour moiii de ne pas déglutir un tel cruuu ! Le palais du professionneeel est un outil si délicaaat, vous saveeez ! Son entretien exige une modération de tttous les instants ...

Gobera / Gobera pas ? Je peux difficilement faire mieux que ça ... Si encore je m'étais déguisé en femme enceinte comme la semaine dernière, ce serait facile ! Mais avec cette couverture là ...

Alwena était installée toute seule à sa table mais vu ce qu'elle venait de faire, cela ne l'étonnait guère.
Elle s'amusa avec sa fourchette à je ne sais quoi, peut être qu'elle croyait que c'était une plume puis elle s'amusa à tambouriner la table avec les dents de la fourchette. Les voix des invités et de l'hôte lui semblaient lointaines.
Elle se sentait un peu seule à sa table, alors elle imagina avec un sourire, une duchesse venant d'un pays fort lointain mais qu'on s'en fout du nom !! qui s'installait à côté d'Alwena pour lui conter des récits palpitants, sur une pantoufle de vair, dernière mode chez elle, des citrouilles ... surement le plat favori de cette noble... et puis quoi d'autres de marraines, de souris, de prince pas très charmant qui a foutu le camps avec une donzelle qui passait son temps à dormir... sans doute voulait-elle battre un record ... Peu importe !

Au bout d'un moment, la duchesse imaginaire l'ennuya, elle se leva de sa chaise, manquant de perdre l'équilibre.
Elle ferma les yeux pour reprendre ses esprits, et tenter de revoir une pièce qui arrête de tourner... Nanmého ! quelle idée de mettre une salle mobile, sans parler des tables et des chaises qui ont l'impolitesse de se mettre devant elle... Une éducation à revoir !

Son regard se posa sur les différentes personnes attablées...il y avait des hommes, des femmes, des elfes, des censaures ... elle avait l'impression d'être dans un autre monde.
Elle commença à avancer en titubant, ses mains étaient aggrippées à sa robe, comme si cela lui permettait de garder l'équilibre.
Mais tragique instant, ou ses pieds s'enmêlèrent dans un tapis... surement mit exprès pour elle... et se retrouva dans les bras d'un galant inconnu...

Elle leva son regard flou vers l'homme vêtu de blanc. Elle eut un sourire avant d'avoir une mine triste :

Un ange !... Oh non, je suis morte assassinée par un tapis... sniff ! bon tant pis je suis prête à expier mes fautes, allons y ange de la mort allons au paradis ... ou en enfer, mais bon je pense pas, je tiens à préciser que c'est pas ma Faute ! je sais pas quoi mais c'est pas moi !

Tout à coup son ventre se mit à gargouiller, Alwena posa sa main sur son ventre, elle eut un regard perplexe.

C'est quoi cette arnaque, ange ! Tu as mal fait ton boulot, j'irai me plaindre auprès de tes supérieurs ! Nanmého comment ça se fait que j'ai faim, je croyais qu'on avait plus faim une fois morte !

Château Figeac… en tonnelet.
Du Saint-Emilion… en tonnelet.
Amateur…
Qui a embauché ce crétin !

Quelle importance au fond, puisqu’on va le boire et après tirer… Tien, mais qui est-elle ?
Elle se présente, et personne ne semble l’entendre.
J’aurais pu la saluer si…
A peine le temps de l’apercevoir que l’homme reprend son bavardage incessant, un rasoir, une tonne de bruits malmenés qui atterrissent tous sur le tympan, assourdissent, assomment, forment un brouhaha épouvantable, irritant et ahurissant.

Je prends un verre et lui tends sans détour, sous le nez. Un geste simple pour faire taire celui qui parle trop.

Mais ça ne suffit pas, maintenant c’est au tour de la robe du… d’un… d’un pinard !
Quel idiot !
Moi, le vin je le bois. Quant à la robe, je la retrousse avec onctuosité, avec mesure et tempo, avec délice et finesse, avec tact juste ce qu’il faut pour en savourer l’atour, et puis y découvrir le galbe d’une cuisse, fine au genou, ronde et ferme au profil, subtilité des courbes et des arômes sensuels, prélude à la nuit d’ivresse entre les cuisses d’une reine pour un soir.

Sur cette pensée libertine, je vide un verre cul-sec, pour montrer l’exemple ou oublier son intarissable bavardage.
Pourvu qu’il m’imite…

A ce moment précise, quelqu’un me bouscule.
Bruyant aussi, et.. Elle est ivre ?
Un ange ? Ou ça ?

Et voici qu’elle peste…
Bavarde sans cesse…
Idée…

Je me lève et l’installe sur une chaise bien assise, et tout près de l’autre prolixe qui vante les mérites d’un vin en tonnelet…
Enfin, je me rassois à ma place. Peut-être ces deux-là vont-ils se trouver un point commun dans leur discours. Apres tout, plus l’on parle, plus on a de chance de trouver un accord, à un moment donné.

(A suivre autour de la table : https://ithrynluin.1fr1.net/le-chateau-f82/le-banquet-autour-de-la-table-t2983.htm)

Tout le monde le sait que l'acool a des effets n'effaste mais alors la...

A peine l e temps de boire quelques gorgees et on a le droit un une metamorphose spectaculaire !

Qui est c'qui c'est amusee a mettre de l'eau de jouvence dans le vin hein ?

Gnia, gnia, gnia eeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh et hop c'est partis !

J'attrape Nenya par la main et je tiiiiiiiiiiiiiiiiire un petit saut de l'ange dans les bras de Lichou, un coup de pied malencontreu dans le menton du m'sieur derriere Lichou, oups desoleeee mais fallait pas vous assoir si pres ! c'pas pratique de sauter sur quelqu'un qui est assis ! alors forcement ben les pieds ils valdinguent un peu de tout les cotes !

Gigotte pas comme ca toi j'ai un message la plus haute importance rien pour toi

Chut ecoutez pas !

.....

Un petit bisou bien baveu sur la joue et retour au sol.


La main de Nenya, mais me regarde pas comme ca, chocolaaaaaaaaat, et c'est repartit.

Vite, vite, vite par la depeche toi !

Un coup de coude par la, un autre par ci, eh pousse toi m'dame tu derange ! Boa elle a perdue des jaaaaaaaaambes, un regard remplie de desarroie vers Nenya, non m'en occuperais plus tard !
Ero ben j'l'aime pus ! meme pas qu'il m'a dis aurevoir en partant, je te sors la langue euh.

Dis camion???

Arret sur image, camion ? beuh CAMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIION ca va ? et on continue

Et la c'est la catastrophe.....
Qui qu'a mis une table sur ma cachette ultra super extra secrete ?!!!!!!!!!!!

Mais non euh !!!

Grunt ! vous voulez jouer comme ca ? ok

C'pas une table de rien du tout qui va m'empecher de quoi que ce soit !

Psssst Nenya c'est le moment de baisser ta tete...

Me v'la a quattre patte et vas y que j'e crapahute tirant Nenya derriere en plein milieu de la salle...
faites pas gaffe je disparaît deja sous la table

BOING

Ouille Nenya je t'avais dis de baisser la tete...

Bonsoir, mademoiselle.

Je tendis machinalement mon verre dès l'évocation du vin et le retirai aussitôt que je me souvins qu'il contenait dèjà un rouge des côtes de bourgidus centenaire qu'il eut été criminel de mélanger avec un autre.

Habitué? Pas de ces lieux-ci, en tout cas, mais les convives et surtout notre hôte sont des amis de longue date, en effet. J'habite la forteresse que l'on aperçoit par-delà le col de Milmort-du-Mont, au sud.

J'ai été compagnon d'aventure de bien des personnes présentes ici, et Arlequin était notre, disons, guide... il y eut un autre guide aussi, autrefois, mais ces temps sont révolus...

Je vous présente Kheg, guerrier de son état.

Je levai les yeux au ciel, ou en l'occurence au plafond ,quand le guerrier décocha un sourire, certe fort bien exécuté, mais sans guère d'équivoque à la jeune elfe.

Et vous-même, Comment connaissez-vous Arlequin? Seriez-vous sorcière comme lui et moi? Les elfes font souvent des sorciers redoutables, mais la jeune Alquäloth, que vous apercevez là-bas à choisi quant à elle la voie du guerrier.

Eh mais j'ai rien demande moi ! de qui, qui me tire comme ça ?

Me lache pas Nenyaaaa, me lache pas...

Beuh ! z'etes qui vous et puis lachez moi d'abord !

Les pieds pendouillant au dessus du sol, eh oui encore une fois a croire que j'étais génétiquement crée pour rester tout plein de temps dans cette position, je regarde la
m'dame façon pittbull sanguinaire, devant un morceau de steak bien saignant....

j'vous l'dis m'dame, c'pas tres malin...et Nenya vous le confirme...

Mais bon le mal est fait vous m'avez cruellement, méchamment , et avec préméditation, arrachée du sein de ma cachette secrète, du coup la voilà grand ouverte, sans défence, en plein milieu d'une horde de loup affamée, qui n'attend que l'occasion pour sauter sur
mes trésors cachés !

Et vous espériez vaiment que je vais laisser ça comme ça, sans réaction ?! z'etes pas bien du ciboulot m'dame !

Pas le temps d'inventer une vengeance super original, donc je me fis au methodes approuvées, hop un coup de pied en plein mollet, ouille ça fera un jolie bleu...
J'aurais pu faire mieux, genre lui arracher son haut ou m'accrocher a son sein mais bon, le temps presse...

Ça t'apprendra ! Et me revoila a nouveau sous la table

Nenya ta tête !

Hehe tu apprends vite !

Ben Nenya t'es ou ? la m'dame et plus intéressante que mes trésors cachés ?????????????

Ok j'm'en souviendrais !